— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Assurément pas la poursuite du train-train actuel ,dans une configuration institutionnelle inchangée!
Tous ,à quelques bords politiques qu’ils appartiennent dressent le même constat: cela ne marche pas!; un Pouvoir confisqué par un hyper-Président ,omniscient et omnipotent qui réduit l’ensemble des conseillers territoriaux au rang de simples exécutants ,dénués de toute capacité d’initiative et d”innovation.
Face à ce constat, chacun y va de ses propositions de réforme ou d’amélioration ; mais peut-on vraiment corriger ce qui est fondamentalement vicié?
Cette construction alambiquée ,échafaudée sous la pression du PPM, avec la complaisance coupable du Président de la République de l’époque contrevient au résultat sans ambiguïté de la consultation populaire des 10 et 24 janvier 2010 rejetant l’idée d’autonomie.
Elle s’évertue à concilier ,au moins dans la forme,deux logiques contradictoires : celle de l’intégration, caractérisée par le principe de l’identité législative de l’article 73 de la Constitution ,et celle de l’autonomie associée à la règle de la spécialité législative contenue dans l’article 74 d u même texte fondateur.
Concrètement cela s’est traduit par ce système bizarroïde où deux présidents appartenant à la même majorité issue de la même élection ,sous la conduite de la même tête de liste sont censés se contrôler l’un l’autre; bien entendu cela ne marche pas et ne pourra jamais marcher ,sauf pour l’Assemblée à se transformer en simple chambre d’enregistrement , ce qu’elle est effectivement devenue.