— Par François-Charles Wolff, Alexia Pigeault, Brice Trouillet, Nicolas Rollo, Pierre-Alexandre Mahieu —
L’éolien est aujourd’hui la deuxième source de production d’électricité renouvelable en France. La puissance électrique qu’elle génère a doublé entre 2014 et 2022. Si les installations terrestres sont largement développées (environ 8 000 éoliennes sur près de 2 000 sites), la dynamique de développement se porte désormais vers l’éolien en mer, avec des parcs en activité au large de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Fécamp, dix projets en cours de déploiement, et trois fermes-pilotes.
La France vise, à l’horizon 2050, une production électrique éolienne en mer correspondant à l’équivalent de 50 parcs. Mais leur installation soulève de nombreuses questions : où les installer ? Les modalités d’implantation sont un élément clé d’acceptation – ou à l’inverse, de contestation – par la population.
De nombreux critères à prendre en compte pour les nouveaux parcs éoliens
Distance à la côte, empiètement sur les espaces naturels protégés et les zones de pêche, retombées économiques sur le territoire à l’échelle locale, nationale ou internationale, plus ou moins forte concentration des parcs le long des côtes… Autant de critères qu’il convient de prendre en compte pour tracer la future carte des parcs éoliens potentiels.