Plus de 600 œuvres d’art dénonçant la mainmise des multinationales sur les négociations climatiques durant la COP 21, ont été installées hier dans des espaces publicitaires parisiens, en amont du Sommet des Nations Unies qui démarre ce lundi.
Malgré l’état d’urgence interdisant tout rassemblement, suite aux attentats du 13 novembre à Paris, le projet Brandalism (néologisme né de la fusion entre « Brand » (« marque » en français) et « vandalisme »), mené avec des activistes parisiens, a permis de placer dans toute la ville des centaines d’œuvres d’art non autorisées. Ces affiches soulignent les liens entre la publicité, le consumérisme, la dépendance aux énergies fossiles et le changement climatique. [1]
Les œuvres d’art ont été placées dans des espaces publicitaires appartenant à JCDecaux – une des plus grandes entreprises de publicité en extérieur et sponsor officiel des négociations de la COP 21.
D’autres éminents sponsors des négociations climatiques tels qu’Air France, Engie (ex-GDF Suez) et Dow Chemicals sont parodiés dans les affiches, ainsi que des chefs d’Etat tels que François Hollande, David Cameron, Barack Obama, Angela Merkel et Shinzo Abi.