—Par Roland Sabra —
C’est un diable d’homme qui a séduit le public martiniquais, nombreux et consentant, lors de la première soirée du Biguine Jazz Festival 2014 au CDST de Saint Pierre. Jowee, il faudrait, parait-il, prononcer« Joey », Omicil en deux minutes à peine a su avec maestria mettre les spectateurs dans sa poche. « Tribute to Stellio », telle était la thématique de la soirée, élaborée lors d’une résidence d’une semaine à Fonds Saint-Jacques en compagnie du batteur Tilo Bertholo (Martinique – Paris), du pianiste Jonathan Jurion (Guadeloupe – Paris), et du bassiste Just Wody (Martinique – Paris). Honneur fructueux(1), on pardonnera la facilité, été rendu au clarinettiste martiniquais(2) mais aussi au concept de la soirée qui se proposait de réunir des musiciens d’horizons divers autour de la biguine et du jazz dans la fusion d’un dialogue d’aujourd’hui mettant en valeur des origines communes et des particularismes issus de l’histoire.