— Par Selim Lander —
Là où je croyais être il n’y avait personne de et avec Anaïs Muller et Bertrand Poncet
Une pièce drôle dans le IN, on n’y est pas vraiment habitué mais des comme celle-là, on en redemande. Les deux jeunes comédiens ont concocté un mélange loufoque à propos d’une histoire d’amour entre un frère et une sœur. Il y est question de Musil et de Duras puisque la seconde a trouvé chez le premier l’idée de sa pièce Agatha, laquelle traite justement de ce sujet.
Là où je croyais être il n’y avait personne est le deuxième volet, après Un jour j’ai rêvé d’être toi, d’une œuvre toujours en construction intitulée Les Traités de la perdition. Les titres indiquent déjà le registre, celui d’un comique tout en finesse, souvent allusif. S’il y a bien quelques traits appuyés, ceux-ci sont loin d’être les plus nombreux. Au début, nos duettistes sont vêtus d’un costume bricolé qui pourrait évoquer celui de mousquetaires en campagne. Après ce prologue placé sous l’égide de Musil, place à Duras et aux choses sérieuses, les comédiens désormais habillés pour l’une d’une robe classique et pour l’autre d’un smoking avec chemise et nœud papillon blancs.