janvier 2017
L’œil fait le pont
entre le jour et
la nuit
La rivière coule
indifférente
*
La musique joyeuse
telle les douceurs
de l’hiver
grelotte sur les
bouches des jeunes filles
*
janvier 2017
L’œil fait le pont
entre le jour et
la nuit
La rivière coule
indifférente
*
La musique joyeuse
telle les douceurs
de l’hiver
grelotte sur les
bouches des jeunes filles
*
de Benoist Magnat
–Haïti février 2013–
Les gros nichons sont octopus – ils attirent le regard – vous ne vous en remettez pas – en dérive totale – les îles de vos yeux s’engloutissent – confiture de baise – les volcans chauffent la cheminée – le magma se rue vers la surface – il n’y a pas moyen d’arrêter tout ça – pour le moment seulement – Une tape sur les doigts ou sur le regard risque de tout bouleverser – on rentre sa « chose » comme les cornes d’un escargot et tout semble redevenir normal.
De fines jambes avec un en-bout de derrière bien potelé réveillent la machine – je crois entendre la mélasse s’étendre sur la crêpe – on sourit d’une envolée ou d’une partie de jambes en l’air – pour le moment c’est seulement dans l’air – on suit des yeux cette excitation mobile – on met allume-cigare en connexion – on se vidange le disque dur par des images rafraîchissantes – un coca pétillant avec une paille – une montée d’escaliers voluptueuse – un raclement de la gorge pour signaler votre existence à l’allumeuse de réverbères.