Faut-il rappeler que le bénévolat est par essence (et étymologiquement) un engagement libre et volontaire, et que c’est ce qui en fait la force et la richesse ? Faut-il rappeler qu’il n’a en aucun cas vocation à venir « compenser » des montants versés dans le cadre de la solidarité nationale ?
Le département du Haut-Rhin a adopté vendredi une disposition conditionnant le versement du RSA à la réalisation de 7 heures dites de « bénévolat » auprès d’associations, collectivités locales, établissements publics. Outre le fait que la légalité d’une telle décision semble fortement contestable, les départements n’ayant pas la responsabilité de la définition des modalités d’attribution du RSA, la philosophie qui sous-tend cette décision n’est pas acceptable.
Faut-il rappeler que le bénévolat est par essence (et étymologiquement) un engagement libre et volontaire, et que c’est ce qui en fait la force et la richesse ? Faut-il rappeler qu’il n’a en aucun cas vocation à venir « compenser » des montants versés dans le cadre de la solidarité nationale ?
Il est vrai que la réalisation d’activités bénévoles est un formidable moyen de s’insérer, de partager, de se sentir partie prenante de la société, et ainsi de retrouver une estime de soi qui fait si souvent défaut lorsque l’on se retrouve dans une situation précaire.