—Par Selim Lander –
Récital exceptionnel, le 4 octobre dernier, dans le cadre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence, ce théâtre à l’Italienne datant du milieu du XVIIIe siècle et fraîchement rénové, longtemps voué également à l’opéra et dont l’acoustique exceptionnelle fait un lieu particulièrement propice pour entendre de la belle musique. Et cette dernière était au rendez-vous avec un François-Frédéric Guy au mieux de sa forme pour interpréter Beethoven dont il est aujourd’hui le meilleur spécialiste. Rappelons qu’il a enregistré l’intégrale des concertos pour piano et l’intégrale des sonates pour piano du musicien viennois.
Beethoven, quant à lui, fut d’abord un pianiste virtuose avant de devenir un compositeur mondialement connu, d’une puissance et d’une originalité sans égales. On connaît les souffrances physiques et morales de ce musicien génial, devenu totalement sourd à l’âge de quarante-cinq ans et qui continua à composer des chefs d’œuvre jusqu’à la fin de sa vie, qui surviendra quelques dix ans plus tard, en 1827.