— Par Hélène Lemoine —
Au cœur de la ville bruyante de Bamako, au Mali, le 10 mai 1995, Aya Nakamura voit le jour. Elle est née dans un berceau de culture et de tradition, imprégnée des mélodies envoûtantes des griots, ces conteurs-chanteurs qui tissent les récits de l’histoire avec les notes de leurs voix. Son nom, Aya Nakamura, résonne comme une mélodie, un prélude à une carrière musicale qui transcendera les frontières.
Cependant, son destin la mène loin de ses terres natales. Alors qu’elle est encore une enfant, ses parents décident de déménager en France, cherchant de nouvelles opportunités pour leur famille. Aya Nakamura grandit dans la banlieue animée d’Aulnay-Sous-Bois, où les sons de sa nouvelle vie se mêlent aux échos lointains de sa patrie africaine.
Dans ce foyer baigné de musique, Aya nourrit sa passion pour l’art dès son plus jeune âge. Inspirée par l’héritage musical de sa famille, elle explore les différents styles et genres, forgeant ainsi son identité artistique unique. Son nom de scène, Nakamura, est un hommage à son admiration pour Hiro Nakamura, un personnage de la série télévisée « Heroes », dont les pouvoirs s’étendaient au-delà des limites du temps et de l’espace.