« Le Figaro »
(Paul-Henri du Limbert)
« Faire la guerre requiert d’avoir derrière soi des guerriers déterminés et sans états d’âme. Et non des troupes qui réclament des pistolets à bouchon quand il faudrait des mitrailleuses. À cette aune, nul n’osera prétendre que la majorité socialiste est la plus à même de mener le titanesque combat contre l’État islamique. Le président de la République devra donc la brutaliser. Et, si la chose est possible, impitoyablement. »
« Libération »
(Laurent Joffrin)
« Paradoxe de ces meurtres : comme à Charlie Hebdo, on a voulu atteindre des Français tolérants. C’est bien la tolérance qu’on vise autant que la France. Dans ces conditions, l’erreur cardinale serait de devenir intolérant soi-même. Autant personne ne comprendrait qu’une telle agression, ourdie par Daech, reste impunie, autant une rhétorique guerrière traditionnelle, alors que cette guerre échappe aux définitions classiques, est décalée par rapport à la réalité du conflit. Le discours de la fermeture, de plus en plus bruyant, ne rendra pas justice à des victimes qui vivaient quotidiennement dans des valeurs d’ouverture. »
« Le Parisien/Aujourd’hui en France »
(Jean-Marie Montali)
« Si on veut que le 7 janvier et le 13 novembre ne se répètent plus, il faut arrêter, au nom d’on ne sait quel principe mal placé, de refuser de voir que, même en France, cette idéologie mortifère qu’est l’islamisme est capable de séduire des esprits faibles et d’en faire des assassins.