« Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. »
article 11 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946
S’il y a un enseignement à tirer de la crise sanitaire, c’est bien le rôle fondamental de l’Assurance Chômage comme indispensable amortisseur social. Comme lors de la crise économique de 2008, la France a pu compter sur son modèle social pour modérer les effets destructeurs de celle-ci. Ainsi pour répondre immédiatement au confinement, l’État a-t-il pu recourir massivement au dispositif de chômage partiel afin de protéger les salariés qui se voyaient privés de travail. Cette solution convenant aux salariés en emploi stable.
Malheureusement, la crise du coronavirus a également montré les fragilités des règles de l’Assurance Chômage, tant celles-ci ont été transformées au fil des ans :
Comme cela a été très documenté dans la presse ou les journaux télévisés, le drame que connaissent les 2,5 millions de travailleuses et travailleurs en emplois discontinus et en CDDU (Contrats à Durée Déterminée d’Usage) n’a pas eu de réponse satisfaisante, et peu ont pu bénéficier du dispositif de chômage partiel.