L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Guadeloupe a publié lundi un bilan en demi-teinte de la gestion de la crise du Zika, notant dans un communiqué que « trop de femmes enceintes ont été infectées par le virus malgré l’état de vigilance ».
L’épidémie de l’an dernier a duré « cinq mois, touché plus de 30.000 personnes dont 700 femmes enceintes, et entraîné la découverte de 15 malformations foetales à ce jour » en Guadeloupe, a récapitulé l’ARS.
« Comparé aux chiffres du Brésil », où l’épidémie fut très forte, « ce n’est pas énorme, mais c’est toujours trop », indique Joël Gustave, responsable du service Lutte Anti-vectorielle à l’ARS.
« Beaucoup d’actions de prévention et de lutte prévues ont pu se dérouler correctement grâce à la mobilisation rapide d’acteurs clés », parmi lesquels les organismes d’Etat, et les collectivités, note l’ARS, qui souligne notamment l’impact positif des « renforts matériels et humains » pour la prise en charge médicale et « des actions de communication en amont de l’épidémie ».
En outre, « des infirmiers ont été recrutés spécialement pour oeuvrer à la prévention, des gynécologues et sage-femmes formés pour alerter les femmes enceintes sur les risques », a noté Joël Gustave.