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La lettre d’Ariane Ascaride à Emmanuel Macron

— Par France Inter. Article publié le 30 octobre 2020 —

Ariane Ascaride jouait depuis la rentrée Le dernier jour du jeûne, de Simon Abkarian, au Théâtre de Paris. Confinement oblige, le théâtre ferme et les représentations s’arrêtent. Après avoir vidé sa loge, Ariane Ascaride a pris sa plume.

Monsieur le Président,

Je sais. Vous êtes au four et au moulin et ma lettre ne pèse pas bien lourd face à cette marée épidémique. Mais je ne peux pas m’empêcher de l’écrire.

Monsieur le Président, hier soir devant ma télé je vous écoutais avec une grande attention, mon espoir bien avant l’allocution était réduit à néant, mais ce qui fait un trou à mon âme est l’absence dans votre discours du mot culture.

Pas une fois il n’a été prononcé… nous sommes la France, Monsieur, pays reconnu par le monde entier et envié par tous pour la présence de sa créativité culturelle, la peinture, la musique, la littérature, la danse l’architecture, le cinéma, le théâtre (vous remarquez : je cite mon outil de travail en dernier), tous ces arts sont dans ce pays des lettres de noblesse que les hommes et les femmes du monde admirent.

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Écrire, pour résister !

— Janine Bailly : Textes de Mustapha Dahleb, Ariane Ascaride, Michel Onfray —

En ces temps si tragiques, où chacun enfermé dans sa cellule s’efforce de raison garder, les écrits fleurissent, tant il s’avère qu’ écrire peut être un remède à l’angoisse, à la solitude, à la peur qui, sournoise, s’insinue et ronge… On entend, on lit, on reçoit — et plus encore si l’on fréquente les réseaux sociaux —, tout et n’importe quoi. Du « journal de confinement » assez indécent rédigé par l’écrivaine Leïla Slimani depuis sa chaumière normande et que publie le journal Le Monde, à la lettre si belle de l’actrice engagée Ariane Ascaride lue ce matin sur France Inter chez et par Augustin Trapenard, en passant par ces épanchements anonymes qui courent… sur Facebook par exemple. Voici deux de ces textes, que j’ai d’abord envie de mettre en regard l’un de l’autre, tels qu’ils me sont parvenus, tandis qu’une citation de Michel Onfray viendra clore provisoirement le débat…

À LIRE : Mustapha Dahleb, la plus belle plume tchadienne, a écrit (Mustapha Dahleb est le nom d’auteur du Docteur Hassan Mahamat Idriss): 

https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/220320/lhumanite-ebranlee-et-la-societe-effrondree-par-un-petit-machin

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