— Par Selim Lander —
Premier contact avec Avignon après l’introduction aixoise (notre précédent billet) et la demi-finale de la coupe d’Europe de football gagnée par la France avec une étonnante facilité malgré des débuts plutôt laborieux. Débuts laborieux, c’est ce que l’on a envie de dire également à propos de Tristesses, la pièce écrite et mise en scène par Anne-Cécile Vandalem, à la tête de la compagnie « das Fraulein » (laquelle, comme le nom ne l’indique pas, est belge). L’argument relève du théâtre politique : soit « Tristesses », une île danoise anciennement vouée à l’élevage, ruinée à la suite de la faillite de l’abattoir et presqu’entièrement vidée de ses habitants.