Étiquette : Anaïs Demoustier

« Le Comte de Monte-Cristo », un film de Matthieu Delaporte & Alexandre De La Patellière

À Madiana
Genre :Aventure, Historique 2h 58min
Avec : Pierre Niney, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier
Synopsis :
Victime d’un complot, le jeune Edmond Dantès est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu’il n’a pas commis. Après quatorze ans de détention au château d’If, il parvient à s’évader. Devenu immensément riche, il revient sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l’ont trahi.

La presse en parle :
La Voix du Nord par Christophe Caron
Absolue réussite que cette nouvelle adaptation du roman d’Alexandre Dumas, par ceux qui ont écrit Les Trois Mousquetaires (2023). Récit de vengeance universel et populaire auquel les comédiens, Pierre Niney en tête, donnent une vraie ampleur dramaturgique.

Le Parisien par Catherine Balle
Le film dure presque trois heures, mais au fil de cette intrigue foisonnante, la tension ne redescend jamais. Autour d’un Pierre Niney exceptionnel en acteur caméléon, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier, Laurent Lafitte ou Patrick Mille sont formidables et Anamaria Vartolomei totalement magnétique.

Paris Match par Christophe Carrière
Autant de libertés qui insufflent une modernité inédite au récit, enrichie par des comédiens plus charismatiques les uns que les autres.

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Le chien et le moineau, héros de cinéma

Par Selim Lander

Adieu au langage

Adieu-Au-Langage2Dans le dernier film de Jean-Luc Godard (1), l’humanité n’a plus de ressort. Nous sommes en Suisse, souvent dans des paysages magnifiques de lac et de forêt, en automne ou en hiver. Les personnages sur l’écran semblent débarrassés des soucis matériels, leurs voitures sont cossues, leurs appartements confortables. Mais c’est le vide surtout qui remplit – si l’on peut dire – leurs journées, l’attente, des conversations décousues, vite interrompues. La prospérité, recherchée comme un graal par ceux qui en sont dépourvus, apparaît finalement dépourvue de sens. Parmi les nombreux aphorismes qui parsèment le film, empruntés à des auteurs célèbres mentionnés dans le générique de fin (les lettrés reconnaîtront ce qui revient à qui), il en est un qui paraît particulièrement significatif à cet égard : « Il n’a pas voulu, ou pas su, faire de nous des humbles ; alors Il a fait de nous des humiliés » (Il, c’est Dieu, évidemment). Philosophie de quatre sous, sans doute – car si l’humiliation des uns n’est, hélas, que trop réelle, elle a pour contrepartie l’immodestie et la gloriole des autres –, néanmoins utile pour comprendre l’état d’esprit de Godard aujourd’hui.

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