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Le Métro fantôme … où chacun peut voter pour l’idiot de son choix

Centre André Aliker de Ste Thérèse à Fort de France : jeudi 9, vendredi 10 et samedi 11 février 2017 à 19h 30

— Par Clara Chérubin —

C’est samedi dernier, le 4 février, lendemain du tremblement de terre qui a secoué autant les corps que les âmes de la Martinique, que je me suis assise dans le Théâtre Aimé Césaire de Fort de France en attendant l’ouverture de rideau du Métro Fantôme écrit par Amiri Baraka ex black panther, en 1963, adapté et mis en scène par José Alpha.
Je scrute le lustre du Théâtre, les poteaux supports métalliques des balcons, les fauteuils et puis le rideau de scène, … tout est en place. Comme si le Théâtre Aimé Césaire inauguré en 1912 avec ses 800 places, aujourd’hui 160, n’avait pas bougé et est encore capable de tenir tête, dix ans plutard, à des séismes aussi violents que celui du 21 novembre 2007 (7.1 sur Richter). Partout où se posent mes yeux, tout est calme et rassurant. Pourtant l’équipe du Théâtre des cultures créoles (Cie Téatlari) avait vécu la veille, m’ont-ils dit, ces mystérieuses secousses qui avaient interrompu la répétition technique sur le plateau, tellement le théâtre était secoué par « des mains invisibles ».

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« Mary Prince » & « Le métro fantôme »

Les 2,3 & 4 février 2017 à 19h 30 au T.A.C.

La Cie Téatlari – Théâtre des cultures créoles et Beau Comme une Image (BCI), présentent

Mary Prince

Jeudi 2 février 2017 à 19h30 au Théâtre Aimé Césaire de la Ville de Fort de France.

Le témoignage édifiant de l’esclave Mary Prince adapté au théâtre par Souria Adèle, la comédienne martiniquaise, dans une mise en scène de Alex Descas.

Lire sur Madinin’Art : Mary Prince : le témoignage d’une esclave —Par Selim Lander —

« On ne recense aucun témoignage d’esclave dans la Caraïbe francophone. En revanche, on les compte par centaines dans le monde anglo-saxon. L’un des plus emblématiques est le récit autobiographique de Mary Prince. » Léia Santacroce – France Info Outre-mer

L’actrice Souria Adèle qui a adapté au Théâtre le témoignage de l’esclave anglophone Mary Prince, l’interprète au Théâtre Aimé Césaire de la Ville de Fort de France, le 2 février 2017 à 19h30.

Deux représentations pour les scolaires sont prévues le même jour, matin et après-midi. Elles précéderont la représentation du soir. L’ensemble des représentations font ainsi l’objet d’une captation télévisée produite par BCI.

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« Le métro fantôme » de Amiri Baraka

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Amiri Baraka, Miami Book Fair International, 2007 – ©Wikimedia common

Mise en scène par Jose ALPHA avec Elisabeth LAMEYNARDIE et Eric BONNEGRACE
Le poète et essayiste Amiri Baraka (alias Le Roi Jones, New Jersay, 7 octobre 1934) est mort le 9 janvier 2014 à Newark. On lui doit entre autres The Blues People. Negro music in white America (trad. fr. Le Peuple du blues, disponible en Folio-Gallimard ) et la pièce “Dutchman (fr. Le Métro fantôme).
Le Métro fantôme (Dutchman) est une pièce de théâtre écrite sous le nom de plume de LeRoi Jones. Elle a obtenu en 1964, à New York, l’Obie Award, récompense décernée à la meilleure pièce de l’année et a rallié à Paris la quasi-unanimité de la critique. Voici l’argument : c’est, dans l’obscurité « ferraillante » d’un tunnel de métro new-yorkais, une nouvelle traversée du Vaisseau fantôme de Richard Wagner. Clay, le noir, en est le nocher (celui qui conduit une embarcation), condamné lui aussi à errer jusqu’au jour où il sera délivré par l’amour : la Senta de ce Daland noir est blanche et de leur rencontre dépendra, un instant, la rédemption du jeune homme.

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Le métro fantôme

 

« Le métro fantôme » de AMIRI BARAKA

Mise en scène par Jose ALPHA avec Elisabeth LAMEYNARDIE et Eric BONNEGRACE
Le Métro fantôme (Dutchman) est une pièce de théâtre écrite par Amiri Baraka sous le nom de plume de LeRoi Jones. Elle a obtenu en 1964, à New York, l’Obie Award, récompense décernée à la meilleure pièce de l’année et a rallié à Paris la quasi-unanimité de la critique.Argument : C’est, dans l’obscurité ferraillante d’un tunnel de métro new-yorkais, une nouvelle traversée du Vaisseau fantôme de Richard Wagner.Clay, le noir, en est le nocher, condamné lui aussi à errer jusqu’au jour où il sera délivré par l’amour : la Senta de ce Daland noir est blanche et de leur rencontre dépendra, un instant, la rédemption du jeune homme. Cela n’aura, bien sûr, pas de suite. Le petit-bourgeois noir va singer les blancs, très mal, devant une fausse intellectuelle blanche, qui singera les noirs plus mal encore. En s’inversant, l’incompatibilité s’aggravera et, mettant fin au simulacre, Clay redeviendra un noir à part entière pour choisir la révolte.( Wikipedia)

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