— par Kélian Deriau —
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Pour la dernière exposition de ses tableaux de pyrogravure, présentée au Calebasse café au Marin, Alain Garcés a confirmé que la pyrogravure empreinte du feu sur le bois, procédé millénaire, art brut de l’humanité, suscite louanges et sarcasmes. Mais les sommités en ce domaine a travers le monde, inconditionnelles de René Spetz, François Peeters, Emile Duc, François Prudhomme, considèrent toujours ces artistes comme d’authentiques géants d’un art de notre temps. Les pyrogravures originales, n’échappent pas aux collectionneurs d’œuvres d’art, ni aux yeux des connaisseurs du bel art. Ils voient d’un œil plutôt heureux le travail de nouveaux talents qui s’imposent sans conteste, dans l’univers des arts et de la culture. En outre, bien des collectionneurs branchés ou des amateurs chineurs avérés, achètent de la pyrogravure par simple précaution : Ils craignent de rater le train de la modernité. Cette situation du marché de l’art avec une approche précieuse et presque ridicule , pour tout ce qui ne s’affiche pas tout de go dans les galeries, loin de voiler , voire de stigmatiser la pyrogravure, génère et entretient le mystère d’avant les jours fastes.