— Par Fara C. —
En disque et en concert, l’Afro Latin Jazz Orchestra, sous la direction du pianiste Arturo O’Farrill, appelle à la danse et à la conscience. Pour que cesse l’embargo et que gagne la paix.
Attendu pour un concert exceptionnel en France, l’Afro Latin Jazz Orchestra (ou ALJO), étourdissante locomotive de groove placée sous la direction de son pianiste et chef Arturo O’Farrill, fêtera bientôt au Petit Journal Montparnasse la sortie de l’incandescent double CD Cuba : the Conversation Continues.
En 2003, lors du festival Jazz in Marciac, l’Aljo, encore baptisé du nom de son fondateur (Chico O’Farrill, père d’Arturo), donna un concert mémorable sous le chapiteau archicomble. Lui succéda, sur scène, le Buena Vista Social Club, avec Ibrahim Ferrer sous les feux de la rampe. L’illustre collectif cubain nous gratifie, lui aussi, d’un splendide album. Il s’agit de la réédition en vinyle, disponible pour la première fois en Europe, du disque originel Buena Vista Social Club, sorti en 1996. « Le Buena Vista Social Club a joué un rôle important en familiarisant les oreilles, partout sur la planète, à la magnifique tradition de notre île », nous confie O’Farrill Junior.