Le 14 juillet dernier, la France, pays des droits de l’homme, a commémoré l’événement majeur qui initierait notre république. Lors du concert qui a précédé le feu d’artifice, la cantatrice sud-africaine, Pretty Yendi a chanté les plus célèbres airs d’opéra. Au même moment, pillages et émeutes faisant des victimes – plus de 117 à ce jour – se propageaient en Afrique du Sud mettant à mal une paix bien fragile, cette paix que Nelson Mandela, aimait à encourager en disant : ‘‘Together we stand, divided we fall’’, et réussi à construire sur les décombres d’un passé ensanglanté par les violences de l’apartheid.
Jacob Zuma, son frère de lutte et dignitaire de la nation zouloue, était alors rangé aux côtés de ce premier président noir élu par le peuple sud-africain qu’il qualifiait de Rainbow nation – nation Arc-en-ciel-. Jacob Zuma a donc lui-même contribué à l’émergence d’une nouvelle nation tout en se démarquant de l’opposition fratricide entre l’ANC et la nation zouloue représentée par l’Inkata, préférant ainsi la voie de la sagesse du prix Nobel de la paix, Nelson Mandela.