— Par Guy Gabriel —
Julieta , film de Pedro Almodovar avec Emma Suarez, Adriana Urgate, Daniel Grao
Julieta s’apprête à quitter définitivement Madrid avec son compagnon, pour s’installer au Portugal ; mais une rencontre impromptue avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antia, l’amène à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antia, il y a quelque temps. Julieta nourrit alors l’espoir de la retrouver alors qu’elle ne l’a pas vu depuis des années. Elle décide d’abandonner tout désir de partir, au grand dam de son compagnon ; elle décide, en même temps, d’écrire à Antia tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours.
Voilà que, du coup, que le film va parler de destin, de culpabilité, de lutte contre une incertitude déstabilisatrice, du mystère insondable que représente l’abandon de ceux qu’on aime, les effaçant d’un trait.
Comment une femme mûre décidée à se construire un futur va se retrouver obligée de replonger dans son passé, pour le reconstruire, en faisant resurgir rancœur, remords, regrets ; autant de notions qui vont faire apparaître celle de culpabilité.
Mais coupable de quoi donc ?