Jean-Paul Brighelli : « Mimiques, gestes, inflexions de voix, tout participe de la véracité de notre discours — ou de nos mensonges ».
De deux longs articles lus sur le blog de Jean-Paul Brighelli, enseignant et essayiste que l’on connaît pour ses critiques du système éducatif français — il publie en 2017 un essai, « C’est le français qu’on assassine » —, je n’ai retenu ici que quelques extraits, ceux qui concernent l’enseignement, tant se retrouver en septembre prochain devant une classe, en « présentiel » certes mais derrière l’écran obligé du masque, peut sembler un projet incongru, inconcevable, voire irréalisable, à certains personnels des établissements scolaires. Non dénué d’un certain humour, l’auteur met sa culture, qui est vaste, au service d’une argumentation heureusement imagée d’exemples parlants, et parfois propres à faire sourire. Sans concession au « bien penser », il dit clair et net ce qu’il croit être juste. L’intégralité de ce que l’on pourrait nommer « pamphlets » se retrouve sur « Bonnet d’âne », le blog qui porte en exergue une citation de Jean-Baptiste Gresset : « Les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs ».(Janine Bailly)
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D’après le blog de Jean-Paul Brighelli : « (…) j ‘aurais expliqué que l’enseignement est prioritairement un art de la scène, et que l’on demande à un prof d’être avant tout un acteur.