25, 26, 27, 28 janvier 2017 à 19h 30 au T.A.C.
L’histoire de A à « JAZ »
« Au théâtre, la fiction peut avoir, ou pas, un compromis avec la réalité .
Le vrai du théâtre est le monde des secrets.
Je ne pense pas qu’il soit possible de raconter l’histoire de Jaz avec précision et sincérité sans qu’il en ressorte un caractère politique et polémique » J. Bauer
La voix du personnage, JAZ, est entre parenthèses, et son existence se cogne dans l’espace où l’auteur la confine en 1998. Elle vit complètement marginalisée dans « la cité crasseuse ». Séduite par « l’homme au regard de Christ », elle se retrouve trahie, violée, traumatisée, lotus mortifère.
JAZ, personnage anonyme se meurt seule dans l’abandon. Les paroles du texte coulent dans l’espace , tout comme la musique soul purifie l’âme, le blues berce le corps, et l’improvisation dans le jazz favorise les performances.
La mémoire est sujette à une réécriture. Le conflit entre mémoire des victimes contre mémoire des oppresseurs, entre mémoire des minorités et mémoire de la nation, entraîne souvent une compétition, comme si une seule de ces mémoires avait la dimension de la vérité.