— Par Abdelaziz Boumediene pour le Collectif pour la Mémoire et pour la Citoyenneté —
Il y a [60] ans, le 17 octobre 1961, une manifestation est organisée à Paris pour condamner le couvre feu et la politique discriminatoire mis en Place par le Préfet de police Maurice Papon .cette initiative pacifique de contestation organisée par le FLN (front de libration nationale) est réprimée dans le sang. Des milliers d’Algériens sont arrêtés, torturés et parqués dans des camps de détention et des dizaines d’entre eux sont tout simplement exécut’s. La police française n’a pas hésité dans sa folie meurtrière également à jeter des dizaines d’Algériens dans la Seine.
On dénombrera entre le 17 et le 18 octobre 1961 des centaines de victimes, hommes, femmes et enfants dont le seul tort est d’être sortis manifester leur droit à plus de liberté.
Les Algériens n’oublieront pas, l’Humanité n’oubliera pas tous les massacres commis par la France au nom du colonialisme. Guelma, Sétif, kherrata n’oublieront pas aussi les massacres du 8 mai 1945. Ils se souviennent des 45 000 victimes de l’armée coloniale, de la tyrannie, qui a écrasa la joie des Algériens voulant célébrer la libération de l’Europe, de la France, osant rêver de leur propre libération, la libération de l’Algérie .Nous