Le 27 janvier 1945, l’armée soviétique libérait le camp d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, où 1,1 million de personnes ont été exterminées par les nazis, dont un million de juifs de différents pays d’Europe.
Soixante-dix ans après, survivants de l’Holocauste, chefs d’Etat et têtes couronnées se réunissent, mardi 27 janvier, à Auschwitz, pour lancer un nouveau « Plus jamais ça », sur fond de craintes de montée de l’antisémitisme en Europe. Cet appel a retenti dès lundi, sous des formes différentes, lors de multiples rencontres de survivants, souvent nonagénaires, tenues à proximité de l’immense camp recouvert d’une épaisse couche de neige fraîche.
La cérémonie principale est prévue pour se tenir à partir de 15 h 30, sous une tente dressée à l’entrée du camp de concentration, en présence d’anciens prisonniers et prisonnières, ainsi que d’un représentant des « Piliers du souvenir » – les donateurs généreux du Musée. Les participants se rendront à pied jusqu’au monument aux victimes de Birkenau, distant de moins d’un kilomètre, pour y déposer des fleurs et allumer des cierges.
HOMMAGE À PARIS
Avant de se rendre en Pologne, François Hollande prononce depuis 10 heures, un discours au Mémorial de la Shoah à Paris, en présence d’une centaine de survivants des camps, en hommage aux 75 000 juifs de France déportés sous le régime collaborationniste de Vichy.