À l’occasion de la 30e Journée mondiale de lutte contre le sida, dont le thème est « Connais ton statut », Service.public.fr rappelle qu’un dépistage précoce permet, en cas de contamination, de suivre un traitement plus efficace dans la mesure où il est commencé tôt.
Environ 6 000 nouveaux cas de séropositivité sont découverts chaque année et on estime que 24 000 personnes sont porteuses du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sans le savoir… La Journée mondiale de lutte contre le sida qui se déroule le 1er décembre 2018 permet de souligner l’importance du test de dépistage du sida .
En effet, en cas de prise de risque, d’abandon de l’utilisation de préservatif dans une relation de couple ou encore pour un projet de grossesse, le dépistage permet de savoir si on est infecté par le VIH et éventuellement de commencer un traitement rapidement.
Le test peut se faire au moyen de :
- une prise de sang
en s’adressant à son médecin traitant ou un médecin exerçant en cabinet libéral qui prescrit une prise de sang à réaliser dans un laboratoire (il est remboursé à 100 % par l’Assurance maladie) ;
en se rendant dans un centre de dépistage anonyme et gratuit ;
en s’adressant à un laboratoire sans prescription médicale et donc sans remboursement par l’Assurance maladie. - un test rapide d’orientation biologique (Trod), un réactif détectant l’infection par le VIH sur une goutte de sang prélevée au bout d’un doigt ou sur un échantillon de la salive
dans un centre de protection maternelle et infantile (PMI) ou un planning familial ;
dans un centre de dépistage anonyme et gratuit ;
dans une association de lutte contre le Sida par exemple. - un autotest VIH
dans une pharmacie. Le procédé est identique au Trod (il coûte environ 28 € et il n’est pas remboursé par l’Assurance maladie).
À noter :
Un arrêté concernant le remboursement de certains préservatifs publié le 27 novembre 2018 précise qu’à compter du 10 décembre 2018, le préservatif de la marque Eden d’un laboratoire français, fera l’objet d’une prise en charge sur présentation d’une prescription d’un médecin ou d’une sage-femme, la Haute autorité de santé (HAS) jugeant que le service rendu par ces préservatifs masculins pouvait justifier un remboursement par l’Assurance maladie. Ce produit bénéficiera d’un taux de remboursement de 60 % sur la base d’un prix de vente s’élevant à 1,30 € TTC la boîte de 6, 2,60 € TTC la boîte de 12 et 5,20 € TTC la boîte de 24.
Publié le 29 novembre 2018 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)