À Madiana en mars : Vendredi 21 à 14h, Dimanche 23 à 11h, Lundi 24 à 19h, Mardi 25 à 14h.
Avec Mia Tharia, Pascale Kann, Rakhee Thakrar
Titre original September Says | 19 février 2025 en salle | 1h 40min | Drame
Synopsis :
Interdit – 12 ans avec avertissement
July fait face à la cruauté du lycée grâce à la protection de sa sœur aînée September. Sheela, leur mère, s’inquiète lorsque September est renvoyée et July en profite pour affirmer son indépendance. Après un événement mystérieux, elles se réfugient dans une maison de campagne, mais tout a changé…
La presse en parle :
So Film par Boris Szames
Une histoire de sororité contrariée qui vient toucher un point de frottement chez Ariane Labed, actrice et cinéaste profondément travaillée par la violence sous toutes ses formes.
L’Obs par Guillaume Loison
Cruauté distillée à la façon d’un supplice chinois, imaginaire sculpté par la connivence barrée et la malice des deux adolescentes, le film oscille entre burlesque abrasif et ironie affectueuse, maîtrisé de bout en bout, limite maniaque.
La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
L’emprunt revendiqué aux codes du fantastique (l’intrusion du hors-champ), à l’univers des contes de fées (l’obscurité des lieux de transition) et à leurs névroses exacerbe le trouble du spectateur qui, sans cesse intrigué par le refus d’un récit conventionnel, se perd avec un malaise « délicieux » dans ce sensoriel et tellurique dédale psychanalytique.
Libération par Laura Tuillier
[…] la cinéaste [a] une science de la mise en scène qui impressionne, tout en économie de moyens, certaine de ses effets et de la force de ses deux personnages, au premier rang desquelles la bouleversante July […].
Marie Claire par Pauline Weiss
À l’image de l’engagement féministe [d’Ariane Labed], [le film] séduit pour son female gaze, sa manière unique de raconter des destinées féminines complexes et son côté organique.
Transfuge par Séverine Danflous
Ariane Labed adapte habilement le roman Sisters de Daisy Johnson, pour questionner la norme et la marge, comme l’irruption du surnaturel au cœur du réel.
Abus de Ciné par Amande Dionne
Une impression de malaise colle au long-métrage qui effleure parfois presque les codes du film d’horreur, comme pour nous avertir que quelque chose se trame sous les jeux de plus en plus troublants de September et July.
Cahiers du Cinéma par Elie Bartin
Ce premier long […] illustre avec soin le manuel scolaire du coming of age au féminin.
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Une étrangeté qui noie le poisson au risque de créer une distance, mais qui se révèle payante dans son dernier acte et son dernier plan renversant.