Les réactions politiques :
Photo : Martiniquela1ère
Communiqué de Combat Ouvrier
Libération immédiate des militants
Non aux empoisonneurs –pollueurs et à leur soutien par l’Etat !
Suite au blocage de super marché Euromarché du groupe Bernard Hayot et aux échauffourées ayant opposé des manifestants avec les gendarmes venus en protection du centre commercial Océanis au Robert, 7 militants écologistes ont été mis en garde à vue depuis le 28 novembre.
Les blocages par des groupes de protestataires de centres commerciaux appartenant aux gros possédants békés, s’inscrivent dans le cadre d’actions contre l’empoisonnement des populations de Martinique et de Guadeloupe par le chlordécone. Et pour exiger la réparation par tous les empoisonneurs et notamment par les possédants békés de la banane désignés responsables.
L’Etat a rapidement répondu aux injonctions des mêmes capitalistes en envoyant ses forces de répression en nombre, soi-disant pour protéger leurs entreprises.
L’Etat capitaliste montre qu’il est bien au service des pollueurs et des exploiteurs qui se sont ainsi enrichis sur le dos des ouvriers agricoles et des populations.
Combat ouvrier
- proteste vivement contre ce qui apparaît comme une répression injustifiée contre les sept militants mis en garde à vue, alors même que les possédants empoisonneurs ne sont jusqu’à ce jour nullement inquiétés.
- Exige leur libération immédiate et l’arrêt de toute poursuite judiciaire contre ces militants.
Non à la répression capitaliste et coloniale
Libération immédiate des militants
Non aux empoisonneurs –pollueurs et à leur soutien par l’Etat !
Vendredi 29 novembre 2019
Pour Combat Ouvrier
Gabriel Jean Marie
*****
***
*
Les organisations CNCP, MODEMAS, MPREOM, PKLS Nasyion Matinik, IKIMA, Cercle Frantz FANON.
– dénoncent les opérations policières menées au service des Békés empoisonneurs et de leurs complices contre les jeunes militants mobilisés pour dénoncer le scandale du chloredécone et pour exiger réparations,
– dénoncent cette manœuvre qui a pour but de détourner l’attention de
l’opinion publique quant à la responsabilité de l’Etat colonial,
– dénoncent le silence honteux de la majorité des élus et des candidats aux futures élections.
– appellent tous les Martiniquais et Martiniquaises à se mobiliser pour s’opposer à la répression frappant nos jeunes compatriotes
et à s’engager davantage dans la lutte pour la cause qu’ils défendent et qui nous est commune.
– La provocation ne passera pas et les tentatives d’intimidation ne nous affaibliront pas !
CNCP, MODEMAS, MPREOM, PKLS Nasyion Matinik, IKIMA, Cercle Frantz FANON.
Martinique le 29 Novembre 2019