Campagne nationale sur le consentement dans l’enseignement supérieur
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lance une campagne de communication dans les établissements et sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les jeunes à la question du consentement : « Sans oui, c’est interdit ». Objectif : accompagner un changement durable des mentalités et faciliter les échanges autour de la notion de consentement dans la communauté universitaire étudiante.
Un plan national pluriannuel de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS)
La campagne, menée conjointement avec l’association Sexe & Consentement, s’inscrit dans le cadre du plan national 2021-2025 de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans l’enseignement supérieur et la recherche, qui avait été lancé à l’automne 2021. Composé de 21 mesures, ce plan pluriannuel prévoit une enveloppe budgétaire inédite de 7 millions d’euros pour la prévention et la prise en charge des situations de VSS.
Interpeller, questionner et sensibiliser sur le consentement
La communication au niveau national doit permettre de fédérer les acteurs, sur les campus étudiants, autour des notions de consentement et de lutte contre les VSS. Avec trois notions clés : interpeller, questionner et sensibiliser. Les établissements publics et privés d’enseignement supérieur sont invités à s’en saisir et à la diffuser dans leurs établissements, en lien avec les associations étudiantes et l’ensemble de leur communauté.
Le média Konbini propose une opération de sensibilisation auprès des jeunes : une vidéo d’information et de conseils dispensés par l’association Sexe & Consentement, une vidéo rassemblant des témoignages d’étudiants sur la question et un quizz diffusé sur le réseau social Instagram, le « consentest ».
Pour l’association Sexe & Consentement, la culture du consentement doit passer par les comportements suivants :
- demander de manière explicite et chercher un oui enthousiaste ;
- prendre l’habitude de poser des questions simples : « Est-ce que tu veux ? », « Est-ce que je peux ? », « Qu’est-ce qui te plaît ?», « Qu’est-ce que tu veux qu’on expérimente ensemble ? »;
- écouter l’autre, respecter ses envies et ses propres limites ;
- accepter le non.
Rappel : L’agression sexuelle se définit comme tout contact sexuel forcé et est passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 222-27 du Code pénal).
À noter : Les numéros d’écoute pour les victimes de violences conjugales :
- numéro d’écoute national : 39 19 ;
- numéro d’écoute européen : 116 006.
Services en ligne et formulaires
Et aussi
- Harcèlement sexuel
- Université : lancement d’un plan d’action contre les violences sexuelles et sexistes
Pour en savoir plus
- Une culture commune autour du consentement dans l’enseignement supérieur Premier ministre
- Ministère chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
- Association Sexe et Consentement
Publié le 19 octobre 2022 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)