L’artiste nippone vient d’être élue Grand Prix du 46e Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême à l’issue du vote d’une majorité des auteur(e)s professionnel(le)s de BD…
Rumiko Takahashi (高橋 留美子, Takahashi Rumiko), née le 10 octobre 1957 à Niigata au Japon, est une dessinatrice de manga.
Ses mangas furent d’abord connus à l’étranger par leurs adaptations en animés diffusés dans le Club Dorothée à partir de 1988. Ses œuvres furent traduites dès 1994 lorsque les éditeurs français commencèrent à importer massivement des mangas, notamment la série Ranma ½ (らんま½, Ranma nibun no ichi?) chez Glénat.
Elle est aussi la dessinatrice de bande dessinée la plus lue au monde[Quand ?] : plus de 200 millions d’exemplaires de ses œuvres diverses ont été édité1.
Elle remporte le Prix Shōgakukan dans la catégorie Shōnen à deux reprises, en 1981 pour Urusei Yatsura, puis en 2002 pour Inu-Yasha. Le 23 janvier 2019, elle remporte le Grand Prix de la ville d’Angoulême au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême récompensant l’ensemble de son oeuvre.
Rumiko Takahashi ne portait que peu d’intérêt aux mangas durant son enfance. Bien qu’on l’ait vue gribouiller dans les marges pendant les cours au lycée Niigata Chūō, son intérêt pour les mangas ne vint que plus tard[réf. souhaitée]. Durant son séjour à l’université de Tokyo, elle s’inscrivit au Gekiga Sonjuku, une école de manga fondée par Kazuo Koike, mangaka de Crying Freeman et Lone Wolf and Cub. Sur ses conseils, elle commença à publier ses premiers dōjinshi en 1975, tels que Bye-Bye Road et Star of Futile Dust. Kazuo Koike poussait souvent ses élèves à créer des personnages intéressants et bien pensés, et son influence aura un fort impact sur le travail de Rumiko Takahashi tout au long de sa carrière.