Tropiques-Atrium Scène nationale propose « Rézistans’ ».
Conférences
Mercredi 25 mai – 19h
CDST – Saint-Pierre
Entrée libre
Vendredi 27 mai – 19h
Salle Frantz Fanon
Entrée libre
MABOULA SOUMAHORO
LE TRIANGLE ET L’HEXAGONE
RÉFLEXIONS SUR UNE IDENTITÉ NOIRE
Mention Spéciale du Jury – Prix littéraire FETKANN ! Maryse Condé 2020
Maboula Soumahoro est docteure en civilisations du monde anglophone et spécialiste en études africaines-américaines et de la diaspora noire/africaine. Elle est maîtresse de conférences à l’université de Tours et présidente de l’association Black History Month, dédiée à la célébration de l’histoire et des cultures noires.
Le Triangle et l’Hexagone
Réflexions sur une identité noire
Maboula Soumahoro
Le Triangle et l’Hexagone est un ouvrage hybride : le récit autobiographique d’une chercheuse. Au gré de multiples va-et-vient, l’autrice converse avec la grande et les petites histoires, mais également avec la tradition intellectuelle, artistique et politique de la diaspora noire/africaine. Quels sens et significations donner au corps, à l’histoire, aux arts, à la politique ?
À travers une écriture lumineuse, Maboula Soumahoro pose son regard sur sa vie, ses pérégrinations transatlantiques entre la Côte d’Ivoire des origines, la France et les États-Unis, et ses expériences les plus révélatrices afin de réfléchir à son identité de femme noire en ce début de XXIe siècle. Ce parcours, quelque peu atypique, se déploie également dans la narration d’une transfuge de classe, le récit d’une ascension sociale juchée d’embûches et d’obstacles à surmonter au sein de l’université.
Cette expérience individuelle fait écho à l’expérience collective, en mettant en lumière la banalité du racisme aujourd’hui en France, dans les domaines personnel, professionnel, intellectuel et médiatique. La violence surgit à chaque étape. Elle est parfois explicite. D’autres fois, elle se fait plus insidieuse. Alors, comment la dire ? Comment se dire ?
Mention Spéciale du Jury – Prix littéraire FETKANN ! Maryse Condé 2020
Version papier : 16 €Version numérique : 10,99 €
Premier temps fort, ce dimanche 22 Mai à l’Atrium.
À 16h : lecture de Samuel ou la nuit des gens libres de Ali Babar Kenjah (mise en lecture : José Exélis ; avec José Dalmat, Daniely Francisque, Charly Lérandy, Christin Charles-Denis ; musicien : David Khatile).
La nuit de Noël 1833, sur l’île de Martinique, de graves événements éclatent à la Grand’Anse, concernant également des acteurs de Sainte-Marie et du Marigot, et mettant aux prises les colons Créoles à une partie du groupe des Gens de couleur libres.
Les Libres de couleur vont-ils solliciter à la rescousse les ateliers esclaves sur les habitations ? Vont-ils se contenter de défendre leur liberté dans le cadre d’une société qui resterait esclavagiste, au moment où l’Angleterre vient de voter l’abolition progressive dans ses colonies ?
Convoquant les codes du théâtre documentaire et de la dramaturgie de l’Histoire, « Samuel ou la nuit des gens libres » entend marquer l’importance que la forme théâtrale peut prendre dans la construction d’une mémoire commune de ces épopées de la liberté que furent les luttes pour l’abolition de l’institution esclavagiste aux Amériques.
Pour cette résidence d’écriture et de recherche, Kenjah a travaillé tout au long de l’année au texte de cette pièce, qui sert de support à un projet d’éducation populaire visant à provoquer de nouvelles modalités d’appropriation de l’histoire, la pièce traitant de la Révolte de la Grand’Anse (1833).
À 17h15 : Kout Tanbou avec Renaud Saé (saxo, flûte), Gérard Auguste (tanboubèlè), Paulo Athanase (chant, flûte), Sylvie Diboula (chant), Marc-André Jeannet (piano), Hugues Dégras (basse), Jean Abaul et Métélus Clément (danmyé), Dominique Rio (tibwa) et Carine Joséphine (choeur et danse). À 18h30 : Konvwa de l’AM4 « Nou pa mò, nou pli fò ».
Mardi 24 mai à 19 heures,
« Tras an tét ou sa yé », rituel du groupe An nou / En collaboration avec le groupe de recherches MCTM – Avec : Daniely Francisque (parole), David Obadia (chant, guitare), Papa Slam, Malik Duranti, Laurent Troudart (danse), Cédric Cléry (batterie), Miky Télèphe (percussions), Guy-Marc Vadeleux (piano) et Christophe Mert (peinture).