Selon un sondage IFOP pour Sud Ouest Dimanche, les Français sont majoritairement hostiles à tout nouvel effort supplémentaire concernant la réforme des retraites.Le refus le plus net concerne un nouveau recul de l’âge de départ à la retraite au-delà de 62 ans.
Le refus le plus net (60 % de « pas favorables ») concerne un nouveau recul de l’âge de départ au-delà de 62 ans, l’opposition est forte également (57 % de « pas favorables ») sur l’allongement de la durée de cotisation au-delà des 42 annuités déjà prévues pour 2020 (réforme de 2003) et l’opinion est un peu plus partagée (48 % de « favorables », 52 % d’« opposés ») pour ce qui est de l’augmentation des cotisations retraites payées par les employeurs et les salariés.
Dans le détail, on retrouve un certain nombre de clivages déjà perceptibles en 2010. Le premier, très marqué, est d’ordre générationnel. Quand 58% des 65 ans et plus sont favorables à un recul de l’âge de départ à la retraite au-delà de 62 ans, cette proportion est en moyenne de 35% dans toutes les autres tranches d’âge qui, elles, seront concernées.
On constatera pour finir que le clivage politique se retrouve également mais pas sur toutes les mesures. Sur l’allongement de la durée de la vie au travail, les sympathisants de droite sont majoritairement favorables: 56% par exemple en faveur du recul de l’âge de départ contre 32% parmi les proches du PS.
- Réforme des retraites
- http://www.sudouest.fr/2013/03/09/retraites-les-francais-majoritairement-hostiles-a-tout-nouvel-effort-989864-3.php