Mercredi 23 mai 2018 à 19h30
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« Ava »
De Léa Mysius
Date de sortie 21 juin 2017 (1h 45min)
Avec Noée Abita, Laure Calamy, Juan Cano
Genre Drame
Nationalité Français
Synopsis :
Ava, 13 ans, est en vacances au bord de l’océan quand elle apprend qu’elle va perdre la vue plus vite que prévu. Sa mère décide de faire comme si de rien n’était pour passer le plus bel été de leur vie. Ava af fronte le problème à sa manière. Elle vole un grand chien noir qui appartient à un jeune homme en fuite…
La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Malgré son sujet, cette œuvre sensuelle gorgée de soleil a quelque chose de galvanisant.
Critikat.com par Juliette Goffart
Dans le paradis désenchanté et brûlant de l’adolescence, Ava est une formidable héroïne, à la fois courageuse et sensuelle, fonçant vers l’être aimé comme une comète noire à travers l’adversité du monde.
Culturopoing.com par Carine Trenteun
« Ava » révèle une actrice et confirme une réalisatrice. À travers cette quête de liberté romanesque et cette histoire d’amour qui ré-enchante le monde, elles nous envoûtent par cet univers inventif, sensuel et magnétique.
Ecran Large par Simon Riaux
Plutôt que de nous précipiter dans les ténèbres qui menacent son héroïne, la réalisatrice nous offre un ultime puit de lumière, salvateur comme un rêve de cinéma.
Femme Actuelle par Sabrina Nadjar
Un film étrange, d’une beauté crue et solaire, qui révèle Noée Abita, une jeune comédienne à suivre de près.
La Septième Obsession par Sandrine Marques
Son récit d’apprentissage, progressivement contaminé par les ombres, embrasse aussi la peur de l’autre, dépassant ainsi le champ habituel du genre, à quoi s’allie la fulgurance de ses dialogues.
Le Figaro par La Rédaction
Un premier long-métrage parfaitement maîtrisé.
Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Dans ce récit d’apprentissage à l’atmosphère envoûtante, parfois à la lisière du fantastique, une ado découvre la sexualité au moment où elle devient aveugle. Sa façon de combattre la fatalité et de développer ses autres sens. Noée Abita, pure révélation, évoque Adèle Exarchopoulos par sa nature indomptable. Réalisme, onirisme, délicatesse et sensualité: notre coup de cœur.
Le Nouvel Observateur par Nicolas Schaller
Il y a, dans ce film encore vert (la seconde moitié, en mode « Bonnie et Clyde » buissonnier, tire à la ligne) mais diablement sensuel, mieux qu’un ton, un regard. Audacieux, transgressif même, et plus que prometteur.
Les Fiches du Cinéma par Cyrille Latour
Avec audace et originalité, Léa Mysius filme ce conte initiatique comme une ode crépusculaire. Un premier fim intense et une réalisatrice à suivre.
Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
Tout en maîtrise dans sa représentation d’une sexualité qui s’éveille, le film s’autorise des moments plus relâchés de pure beauté plastique et sensuelle, notamment dans ces scènes où Ava se retrouve démunie face aux vagues de l’océan.
VOIR DU PAYS
par Nicolas Bardot
Léa Mysius réalise avec Ava son premier long métrage mais ce n’est pas une totale inconnue puisqu’elle a participé récemment au scénario du dernier film d’Arnaud Desplechin, Les Fantômes d’Ismaël. Ava vient d’être dévoilé au Festival de Cannes, dans le cadre de la Semaine de la Critique, et raconte une histoire qu’on a d’abord l’impression d’avoir déjà vue (un récit d’apprentissage féminin et sensuel le temps d’un été) – sauf que sa jeune héroïne apprend très vite une nouvelle tragique : elle va perdre la vue. Autre surprise : ce n’est pas à proprement parler le sujet du film, mais plutôt un déclencheur.
Avec ses couleurs chaudes filmées en 35mm, Ava parvient à capter l’atmosphère particulière, bouillante, d’une station balnéaire écrasée par le soleil. L’atmosphère : c’est ce qu’il y a de plus saisissant dans ce premier film, ce ton singulier qui l’éloigne justement du déjà vu. Ava parvient à la fois à être très réaliste tout en prenant ses distances avec le réel (et sa meilleure séquence est d’ailleurs un cauchemar visuellement puissant). La réalisatrice n’a pas peur de l’image, et c’est une bonne nouvelle.
Sans trop en dévoiler de l’intrigue, le film effectue peu à peu un décrochage vers un autre récit – à nos yeux beaucoup moins convaincant. Sa fin ressemble plus à une absence de fin qu’à une fin ouverte. Malgré ces réserves, Ava reste un premier essai prometteur, porté par une héroïne sauvage qui a peur de n’avoir vu du monde que sa laideur.
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Jeudi 24 mai 2018 à 19h30
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The third murder
De Hirokazu Kore-eda
Avec Masaharu Fukuyama, Koji Yakusho, Suzu Hirose plus
Genres Drame, Policier
Nationalité Japonais
Synopsis :
Le grand avocat Shigemori est chargé de défendre Misumi, accusé de vol et d’assassinat. Ce dernier a déjà purgé une peine de prison pour meurtre 30 ans auparavant. Les chances pour Shigemori de gagner ce procès semblent minces, d’autant que Misumi a avoué son crime, malgré la peine de mort qui l’attend s’il est condamné. Pourtant, au fil de l’enquête et des témoignages, Shigemori commence à douter de la culpabilité de son client.
La presse en parle :
L’Humanité par Dominique Widemann
Le cinéaste japonais aborde pour la première fois le thriller judiciaire, qu’il tisse avec ses thèmes récurrents, drames familiaux et filiations. Une réussite spectaculaire.
aVoir-aLire.com par Gérard Crespo
La délicatesse du cinéma de Kore-eda est ici greffée à une trame policière surprenante. Ou comment renouveler son art tout en lui restant fidèle.
Bande à part par Danièle Heymann
Intrigue austère, dont Kore-eda s’empare sans trembler. Semblant mettre à l’épreuve ses propres ressources d’empathie et de résilience si prégnantes dans son œuvre, il va, comme l’avocat, tenter de dynamiter en douceur les plus brutales évidences.
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Derrière le whodunnit se cachent les mécanismes habituels du cinéma de Kore-eda. On ne s’étonne donc pas de voir le réalisateur se désintéresser des rouages du procedural pour privilégier l’humain…
Critikat.com par Axel Scoffier
Adoptant l’esthétique d’un polar néo-noir, The Third Murder décrit patiemment un engrenage qui met le spectateur sous pression (…).
La Croix par Céline Rouden
Le propos en est d’autant plus fort qu’il est servi par une mise en scène très maîtrisée et dépouillée.
Le Figaro par Eric Neuhoff
Un film cérébral à l’élégance glacée.
Le Parisien par La Rédaction
Avec ce drame sombre où il s’amuse à brouiller les pistes, le Japonais Kore-eda s’éloigne de ses thèmes habituels -la famille- pour signer un film noir superbement mis en scène, notamment pendant les scènes de parloir, et interprété par un formidable duo d’acteurs.
Les Fiches du Cinéma par Marie Toutée
Un drame judiciaire haletant et maîtrisé avec brio, révélant qu’un verdict peut tomber sans connaissance évidente de la “vérité”.
L’Express par Eric Libiot
C’est ce qu’il y a de très beau et de très apaisant avec les films (réussis) de Kore-eda : ils tiennent en équilibre sur un fil sans forcément savoir où mettre les pieds. Et, finalement, ne se terminent jamais.
Libération par Olivier Lamm
Assez peu engageant dans sa facture de polar télé et ses discours ambigus assenés ici ou là sur l’éventuelle pertinence de la peine de mort, « The Third Murder » n’en reste pas moins le film le plus complexe et retors de Kore-eda depuis « Nobody Knows », en 2004 – et à ce titre, si ce n’est le plus plaisant, l’un de ses plus intéressants.
Paris Match par Yannick Vely
Toujours aussi habile pour dresser le portrait nuancé d’un homme en plein doute face à ses certitudes passées, le cinéaste (…) s’interroge sur le rôle de l’institution judiciaire et la pièce de théâtre qui s’y joue.
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Vendredi 25 mai 2018 à 19h30
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Bad lucky goat
Durée 1h 16min
De Samir Oliveros
Avec acteurs inconnus
Genre Comédie dramatique
Nationalité Colombien
Synopsis :
Après avoir accidentellement tué une chèvre en empruntant le camion de leur père, deux jumeaux adolescents que tout oppose, embarquent dans un road trip qui les mènera à la réconciliation.
La Presse en parle :
Madinin’Art par Janine Bailly
Bad Lucky Goat, de Samir Oliveros, emprunte avec humour sa trame au genre du road movie, le fil conducteur du scénario étant un périple aux causes inattendues, accompli sur les petites routes de l’île de la Providence, en mer des Antilles, avec pour moyen de locomotion une moto empruntée après que “le gros méchant bouc” eut percuté l’avant de la voiture familiale, conduite par la fille de la maison. Chargés d’une mission importante — aller chercher des bancs pour l’hôtel que tiennent les parents avant que n’arrive le catamaran des touristes —, le frère et la sœur adolescents voient bientôt leur plan contrarié par ce bouc noir aux longues cornes, échappé, après avoir rongé sa corde, de l’arbre-sanctuaire auquel son maître l’avait attaché, et qui traverse inopinément la route. Que faire ? Jeter le cadavre à la mer ! Mais quand surgira l’idée de le vendre au boucher, il faudra aller le récupérer au fond de l’eau afin d’en monnayer la viande. Car comment sinon payer la réparation du véhicule ? Comment trouver la somme nécessaire avant le soir ? S’ensuit alors une journée pleine de péripéties, de subterfuges inventés, de rencontres pas toujours bénéfiques, toutes choses qui font du chemin un voyage d’initiation, où l’on affronte la faim, la fatigue et la soif, la peur et la police, la rancœur aussi du maître du bouc, qui en reconnaît la tête accrochée en trophée au guidon de la mobylette. La vengeance que le gros homme compte exercer est le moment le plus grave de cette aventure — par ailleurs souvent cocasse et incongrue puisque cette vengeance consiste à attacher au poteau du sanctuaire le garçon en offrande à la place du bouc, inversion de cet épisode biblique où un agneau se substitue à Isaac sous le couteau de son père Abraham. De ces aventures, le frère et la sœur, souvent en querelle, incapables de se témoigner la moindre affection, reviendront à la nuit tombée unis et solidaires, grandis ensemble face à des parents dont ils ne semblent plus craindre les éclats de colère.
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Lundi 28 mai 2018 à 19h30
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The third murder
De Hirokazu Kore-eda
Avec Masaharu Fukuyama, Koji Yakusho, Suzu Hirose plus
Genres Drame, Policier
Nationalité Japonais
Synopsis :
Le grand avocat Shigemori est chargé de défendre Misumi, accusé de vol et d’assassinat. Ce dernier a déjà purgé une peine de prison pour meurtre 30 ans auparavant. Les chances pour Shigemori de gagner ce procès semblent minces, d’autant que Misumi a avoué son crime, malgré la peine de mort qui l’attend s’il est condamné. Pourtant, au fil de l’enquête et des témoignages, Shigemori commence à douter de la culpabilité de son client.
La presse en parle :
L’Humanité par Dominique Widemann
Le cinéaste japonais aborde pour la première fois le thriller judiciaire, qu’il tisse avec ses thèmes récurrents, drames familiaux et filiations. Une réussite spectaculaire.
aVoir-aLire.com par Gérard Crespo
La délicatesse du cinéma de Kore-eda est ici greffée à une trame policière surprenante. Ou comment renouveler son art tout en lui restant fidèle.
Bande à part par Danièle Heymann
Intrigue austère, dont Kore-eda s’empare sans trembler. Semblant mettre à l’épreuve ses propres ressources d’empathie et de résilience si prégnantes dans son œuvre, il va, comme l’avocat, tenter de dynamiter en douceur les plus brutales évidences.
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Derrière le whodunnit se cachent les mécanismes habituels du cinéma de Kore-eda. On ne s’étonne donc pas de voir le réalisateur se désintéresser des rouages du procedural pour privilégier l’humain…
Critikat.com par Axel Scoffier
Adoptant l’esthétique d’un polar néo-noir, The Third Murder décrit patiemment un engrenage qui met le spectateur sous pression (…).
La Croix par Céline Rouden
Le propos en est d’autant plus fort qu’il est servi par une mise en scène très maîtrisée et dépouillée.
Le Figaro par Eric Neuhoff
Un film cérébral à l’élégance glacée.
Le Parisien par La Rédaction
Avec ce drame sombre où il s’amuse à brouiller les pistes, le Japonais Kore-eda s’éloigne de ses thèmes habituels -la famille- pour signer un film noir superbement mis en scène, notamment pendant les scènes de parloir, et interprété par un formidable duo d’acteurs.
Les Fiches du Cinéma par Marie Toutée
Un drame judiciaire haletant et maîtrisé avec brio, révélant qu’un verdict peut tomber sans connaissance évidente de la “vérité”.
L’Express par Eric Libiot
C’est ce qu’il y a de très beau et de très apaisant avec les films (réussis) de Kore-eda : ils tiennent en équilibre sur un fil sans forcément savoir où mettre les pieds. Et, finalement, ne se terminent jamais.
Libération par Olivier Lamm
Assez peu engageant dans sa facture de polar télé et ses discours ambigus assenés ici ou là sur l’éventuelle pertinence de la peine de mort, « The Third Murder » n’en reste pas moins le film le plus complexe et retors de Kore-eda depuis « Nobody Knows », en 2004 – et à ce titre, si ce n’est le plus plaisant, l’un de ses plus intéressants.
Paris Match par Yannick Vely
Toujours aussi habile pour dresser le portrait nuancé d’un homme en plein doute face à ses certitudes passées, le cinéaste (…) s’interroge sur le rôle de l’institution judiciaire et la pièce de théâtre qui s’y joue.
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Mardi 29 mai 2018 à 19h30
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« Carpinteros »
De Jose Maria Cabral _ République Dominicaine
1h49 – 2016
Synopsis:
Lorsque Julián est envoyé à la prison de Najayo, en République dominicaine, il tombe amoureux d’une prisonnière, Yanelly. Leur unique moyen de communication est le langage des signes…Tourné à l’intérieur de trois prisons de République Dominicaine avec la participation active des détenus et de l’encadrement, Carpinteros nous plonge de manière très réaliste dans la vie pénitentiaire avec ses trafics, ses rapports de force, ses petits arrangements. En particulier les hommes et les femmes dont les quartiers sont voisins communiquent grâce à un étonnant langage de signes… ce qui facilite les rapprochements amoureux et engendre des rivalités. Quelques acteurs professionnels s’intègrent parfaitement à cet univers carcéral que la caméra révèle avec une vivacité inventive. Ce film, parfaitement rythmé, navigue avec beaucoup de naturel dans ces milieux clos y retrouvant les forces et les faiblesses de la nature humaine.
Bio du réalisateur:
José María CABRAL (Saint Domingue, 1988) a commencé à faire des films à 16 ans. À 29 ans, il a déjà réalisé cinq longs-métrages : Jaque mate! (2012), Arrobá (2013), Despertar (2014), Detective Willy (2015). À l’exception de Jaque mate! diffusé à la télévision, tous ses films sont inédits en France.
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Mercredi 30 mai 2018 à 19h30
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« The last family »
De Jan P. Matuszynski
Avec Andrzej Seweryn, Dawid Ogrodnik, Aleksandra Konieczna
Genre Drame
Nationalité polonais
Synopsis :
The Last Family est le portrait singulier d’une famille d’artistes : Zdzisław Beksiński, peintre surréaliste polonais, sa femme Zofia et leur fils impulsif et suicidaire Tomasz, célèbre animateur radio. Appuyée sur les archives et vidéos enregistrées par Beksiński, cette chronique intime d’une famille hors-norme témoigne des changements de la société polonaise dans la deuxième moitié du XXe siècle.
La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Frédéric Mignard
Quand l’un des plus ténébreux des peintres polonais devient l’objet d’une chronique familiale existentielle, le biopic est aux antipodes des attentes, dans la truculence psychologique et un réalisme saillant qui permet d’approcher Beksinski au-delà de ses obsessions d’artiste (…).
Cahiers du Cinéma par Ariel Schweitzer
La plus belle surprise que le cinéma polonais nous avait réservée depuis longtemps.
Le Monde par Thomas Sotinel
Ce qui fait l’essence de ce film mêlant matériau documentaire et science très maîtrisée du cadre est finalement très humain : cette faculté à vouloir vivre ensemble malgré le mal que l’on se fait. La solidité du béton n’empêche pas la fragilité de la chair.
Les Fiches du Cinéma par Simon Hoarau
Durant plusieurs années, le peintre surréaliste polonais Zdzislaw Beksinski conjugue son œuvre à une vie de famille dysfonctionnelle. Un premier film bouleversant, qui se fait la chronique d’un foyer en proie à l’injustice de la fatalité.
Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
La plupart du temps, Matuszynski filme les Beksinski avec tendresse, laissant cette famille à son mystère, à l’opacité de ses psychoses. Il serait facile d’y voir en creux l’histoire de la Pologne, pays tordu par l’histoire, les guerres, le communisme, etc. Mais la folie était-elle l’apanage du soviétisme ? Matszynski parvient en tout cas à filmer avec une ligne clairement dessinée ce qui ne l’est absolument pas, avec un respect permanent pour la folie des êtres de chair qu’il filme.
Première par Michaël Patin
D’une rigueur formelle rare, hypnotique et anti-sentimentale, ce faux biopic invoque le vertige existentiel là où d’autres tricotent des notices Wikipédia.
La critique complète est disponible sur le site Première
Transfuge par Frédéric Mercier
En jouant à la fois sur le registre de la chronique et celui de la reconstitution du tournage d’images existantes du quotidien, « The Last Family » est bien autre chose qu’une énième chronique familiale, c’est un objet qu’on ne soupçonnait pas d’exister : le biopic familial, la biographie dont les membres de la famille sont les héros, un peu comme si les Simpson existaient bel et bien.
La Croix par Corinne Renou-Nativel
Un jeune cinéaste polonais s’est plongé dans les archives foisonnantes d’un peintre surréaliste pour livrer un portrait familial fascinant.
Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Un film parfois sombre mais habilement construit, porté par des acteurs inspirés.
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Jeudi 31 mai 2018 à 19h30
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Le jeune Marx
De Raoul Peck
Avec August Diehl, Stefan Konarske, Vicky Krieps
Genres Drame, Historique, Biopic
Nationalités français, allemand, belge
Synopsis :
1844. De toute part, dans une Europe en ébullition, les ouvriers, premières victimes de la “Révolution industrielle”, cherchent à s’organiser devant un “capital” effréné qui dévore tout sur son passage.
Karl Marx, journaliste et jeune philosophe de 26 ans, victime de la censure d’une Allemagne répressive, s’exile à Paris avec sa femme Jenny où ils vont faire une rencontre décisive : Friedrich Engels, fils révolté d’un riche industriel Allemand.
.Intelligents, audacieux et téméraires, ces trois jeunes gens décident que “les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, alors que le but est de le changer ». Entre parties d’échecs endiablées, nuits d’ivresse et débats passionnés, ils rédigent fiévreusement ce qui deviendra la “bible” des révoltes ouvrières en Europe : “Le manifeste du Parti Communiste”, publié en 1848, une œuvre révolutionnaire sans précédent.
La presse en parle :
Madinin’Art par Roland Sabra
Étrange film que « Le jeune Karll Marx » présenté par Raoul Peck quatre mois à peine après le superbe « I am not your negro » et qui suscite à la fois intérêt et frustration en ravivant des débats que l’on croyait avoir oubliés. Intérêt parce qu’il rappelle que la pensée de Marx est un « work in progress » continu, objet d’un processus d’apprentissage ininterrompu avec des moments clés et même peut-être de ruptures, ce qui en fait son incroyable modernité. Frustration parce que le réalisateur haïtien reste curieusement saisi d’effroi par sa découverte et dans l’impossibilité d’en tirer enseignement dans sa façon de filmer, restant prisonnier des biopics, façon hollywoodienne, dont il prétend vouloir se déprendre et faire la critique.
A rupture on préférera le terme de césure ou celui plus communément admis de coupure. La plus importante chez Marx est celle des années 1842-1848, objet du film du réalisateur. Qualifiée cette coupure est un autre débat. Est-elle « épistémologique » au sens bachelardien du terme, c’est à dire un passage de l’idéologie à la science, comme l’affirme Althusser ou n’est-elle qu’ un changement de problématique se situant toujours dans le champ philosophique mais convoquant la naissance d’une science sociale ? Le graffiti de 68 que l’on pouvait lire sur le mur extérieur de la fac de lettres à Nanterre et qui proclamait « Altusserarien » ne va pas beaucoup plus loin que la formule qu’il prétend soutenir….
Lire la Suite => |
Vendredi 1er juin 2018 à 19h30
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I Giorni contati (Les Jours comptés)
De Elio Petri
Avec Salvo Randone, Franco Sportelli, Regina Bianchi
Genre Drame
Nationalité italien
Synopsis: À 50 ans, Cesare Conversi a travaillé toute sa vie avec abnégation. Un jour, il voit mourir dans le tram un homme de son âge. Obsédé par l’approche inexorable de la mort, il s’arrête de travailler afin de profiter de la vie…
La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par Christian Berger
Deuxième réalisation d’Elio Petri (jusque-là inédite en France), un film admirable, à la fois ancré dans son époque et intemporel, d’une noirceur tranquillement désespérée.
Les Inrockuptibles par Vincent Ostria
Un conte philosophique aux intonations parfois nietzschéennes. (…) On ne parlera pas de cynisme mais de profonde désillusion (comme chez Antonioni); elle nimbe d’un voile tragique cette balade quasi picaresque.
Critikat.com par Raphaëlle Pireyre
A travers l’épisode de doute radical vécu par un plombier, le film plonge dans les différentes couches de la société italienne en s’interrogeant sur les façons de chacun d’organiser son temps et de gagner sa vie. Film-discours fortement engagé à gauche, « Les Jours comptés » ouvre la voie à la filmographie politique que Petri va construire jusqu’à la fin des années 1970.
Le Monde par Jacques Mandelbaum
De l’âge d’or du cinéma italien, extraordinaire vivier de génies, reste-t-il quelques pépites enfouies ? Rappeler que le nom d’Elio Petri sommeille encore dans les limbes de la mémoire collective, c’est déjà répondre à cette question.
L’Humanité par Vincent Ostria
Loin des bluettes actuelles d’un cinéma transalpin souvent fade, cet inédit de l’auteur du mythique « Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon » est
une sorte de conte saisissant sur la mort et le travail.
Télérama par Cécile Mury
Une superbe découverte (…). Même si l’influence néoréaliste est présente dans chaque dialogue, dans chaque étape de cette quête sociale et humaine, le film se déploie, rencontre après rencontre, comme un conte philosophique, sur des questions vertigineuses. |
Lundi 4 juin 2018 à 19h30
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Le jeune Marx
De Raoul Peck
Avec August Diehl, Stefan Konarske, Vicky Krieps
Genres Drame, Historique, Biopic
Nationalités français, allemand, belge
Synopsis :
1844. De toute part, dans une Europe en ébullition, les ouvriers, premières victimes de la “Révolution industrielle”, cherchent à s’organiser devant un “capital” effréné qui dévore tout sur son passage.
Karl Marx, journaliste et jeune philosophe de 26 ans, victime de la censure d’une Allemagne répressive, s’exile à Paris avec sa femme Jenny où ils vont faire une rencontre décisive : Friedrich Engels, fils révolté d’un riche industriel Allemand.
.Intelligents, audacieux et téméraires, ces trois jeunes gens décident que “les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, alors que le but est de le changer ». Entre parties d’échecs endiablées, nuits d’ivresse et débats passionnés, ils rédigent fiévreusement ce qui deviendra la “bible” des révoltes ouvrières en Europe : “Le manifeste du Parti Communiste”, publié en 1848, une œuvre révolutionnaire sans précédent.
La presse en parle :
Madinin’Art par Roland Sabra
Étrange film que « Le jeune Karll Marx » présenté par Raoul Peck quatre mois à peine après le superbe « I am not your negro » et qui suscite à la fois intérêt et frustration en ravivant des débats que l’on croyait avoir oubliés. Intérêt parce qu’il rappelle que la pensée de Marx est un « work in progress » continu, objet d’un processus d’apprentissage ininterrompu avec des moments clés et même peut-être de ruptures, ce qui en fait son incroyable modernité. Frustration parce que le réalisateur haïtien reste curieusement saisi d’effroi par sa découverte et dans l’impossibilité d’en tirer enseignement dans sa façon de filmer, restant prisonnier des biopics, façon hollywoodienne, dont il prétend vouloir se déprendre et faire la critique.
A rupture on préférera le terme de césure ou celui plus communément admis de coupure. La plus importante chez Marx est celle des années 1842-1848, objet du film du réalisateur. Qualifiée cette coupure est un autre débat. Est-elle « épistémologique » au sens bachelardien du terme, c’est à dire un passage de l’idéologie à la science, comme l’affirme Althusser ou n’est-elle qu’ un changement de problématique se situant toujours dans le champ philosophique mais convoquant la naissance d’une science sociale ? Le graffiti de 68 que l’on pouvait lire sur le mur extérieur de la fac de lettres à Nanterre et qui proclamait « Altusserarien » ne va pas beaucoup plus loin que la formule qu’il prétend soutenir….
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Mardi 5 juin 2018 à 19h30
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« The last family »
De Jan P. Matuszynski
Avec Andrzej Seweryn, Dawid Ogrodnik, Aleksandra Konieczna
Genre Drame
Nationalité polonais
Synopsis :
The Last Family est le portrait singulier d’une famille d’artistes : Zdzisław Beksiński, peintre surréaliste polonais, sa femme Zofia et leur fils impulsif et suicidaire Tomasz, célèbre animateur radio. Appuyée sur les archives et vidéos enregistrées par Beksiński, cette chronique intime d’une famille hors-norme témoigne des changements de la société polonaise dans la deuxième moitié du XXe siècle.
La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Frédéric Mignard
Quand l’un des plus ténébreux des peintres polonais devient l’objet d’une chronique familiale existentielle, le biopic est aux antipodes des attentes, dans la truculence psychologique et un réalisme saillant qui permet d’approcher Beksinski au-delà de ses obsessions d’artiste (…).
Cahiers du Cinéma par Ariel Schweitzer
La plus belle surprise que le cinéma polonais nous avait réservée depuis longtemps.
Le Monde par Thomas Sotinel
Ce qui fait l’essence de ce film mêlant matériau documentaire et science très maîtrisée du cadre est finalement très humain : cette faculté à vouloir vivre ensemble malgré le mal que l’on se fait. La solidité du béton n’empêche pas la fragilité de la chair.
Les Fiches du Cinéma par Simon Hoarau
Durant plusieurs années, le peintre surréaliste polonais Zdzislaw Beksinski conjugue son œuvre à une vie de famille dysfonctionnelle. Un premier film bouleversant, qui se fait la chronique d’un foyer en proie à l’injustice de la fatalité.
Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
La plupart du temps, Matuszynski filme les Beksinski avec tendresse, laissant cette famille à son mystère, à l’opacité de ses psychoses. Il serait facile d’y voir en creux l’histoire de la Pologne, pays tordu par l’histoire, les guerres, le communisme, etc. Mais la folie était-elle l’apanage du soviétisme ? Matszynski parvient en tout cas à filmer avec une ligne clairement dessinée ce qui ne l’est absolument pas, avec un respect permanent pour la folie des êtres de chair qu’il filme.
Première par Michaël Patin
D’une rigueur formelle rare, hypnotique et anti-sentimentale, ce faux biopic invoque le vertige existentiel là où d’autres tricotent des notices Wikipédia.
La critique complète est disponible sur le site Première
Transfuge par Frédéric Mercier
En jouant à la fois sur le registre de la chronique et celui de la reconstitution du tournage d’images existantes du quotidien, « The Last Family » est bien autre chose qu’une énième chronique familiale, c’est un objet qu’on ne soupçonnait pas d’exister : le biopic familial, la biographie dont les membres de la famille sont les héros, un peu comme si les Simpson existaient bel et bien.
La Croix par Corinne Renou-Nativel
Un jeune cinéaste polonais s’est plongé dans les archives foisonnantes d’un peintre surréaliste pour livrer un portrait familial fascinant.
Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Un film parfois sombre mais habilement construit, porté par des acteurs inspirés. |
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