Refus du passe-sanitaire: les conséquences à la clinique Belle Espérance

Obligation vaccinale des soignants: le député Olivier Serva s’inquiète du démantèlement de la clinique Belle Espérance aux Abymes et du sort réservé aux patients.

Le Député Olivier SERVA s’est rendu ce lundi 1er novembre à la rencontre des équipes de la Clinique de Belle Espérance aux Abymes, après avoir été alerté par Monsieur Élie DOMOTA. L’établissement est affecté par un dysfonctionnement notoire, puisque seul un service sur quatre fonctionne. Ce quasi-arrêt des services est la résultante d’une application mécanique du contrôle du passe-sanitaire auprès des soignants de l’établissement.

Olivier SERVA regrette que le secteur privé ne bénéficie pas du moratoire de fait, que celui mis en oeuvre dans le secteur public. Par ailleurs, le Député se dit particulièrement inquiet quant au sort réservé aux patients en psychiatrie, lesquels ont été renvoyés à défaut de personnel soignant. Ce retour précipité, dans la nature, fait craindre une rupture dans la continuité des soins chez ces personnes particulièrement fragiles, ainsi que des troubles à l’ordre public ou à la sécurité des familles.

Olivier SERVA souhaite que le traitement des maladies mentales en Guadeloupe devienne une priorité. Bien avant la crise sanitaire, 1 appel du SAMU sur 3 portait sur une problématique de santé mentale.
Le cas de la Clinique Belle Espérance vient en outre rappeler l’urgente nécessité de repenser l’offre de soin en s’assurant de résorber le déséquilibre territorial entre structures existantes en Grande-terre et à la Basse-terre.

Le Député de la 1ère circonscription alertera le Ministre de la Santé Olivier VÉRAN et fera rappel de l’urgence à déplacer la cellule de médiation actuellement à la Martinique, de manière à rendre aux guadeloupéennes et guadeloupéens une qualité de services, plus décents et sécuritaires.

Le Député Olivier SERVA reste sensible et à l’écoute des soignants qu’il a pu rencontrer, lesquels ont manifesté leur volonté de conserver leur emploi et de continuer à travailler au mieux-être de leurs patients.

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