— Enquête de Guy Flandrina —
Une « prise d’otages » a été effectuée au Musée Franck Arnold PERRET, à Saint-Pierre.
Ce ne sont pas moins de trois pièces de cette institution, très prisée des touristes, qui y ont été enlevées. Le lieu est pourtant labellisé « Musée de France » !
Cette opération a été réalisée par notre confrère, Guy FLANDRINA, afin de démontrer combien ce patrimoine historique martiniquais est laissé à la portée de tous et peut être dérobé par n’importe qui.
Les autorités se doivent de dire quel dispositif elles entendent mettre en œuvre afin d’éviter qu’à l’avenir de tels faits ne puissent se reproduire.
On ne compte plus, ici, les responsables, politiques ou administratifs qui se gargarisent de trois mots semblant faire fureur en notre temps : « préservation du Patrimoine ». Mais qui se préoccupe réellement de la protection de celui-ci en quelque lieu que ce soit ?
Le Musée Franck Arnold PERRET, situé au sommet de la rue Victor HUGO à Saint-Pierre, porte le nom du vulcanologue américain (né à Philadelphie, en1867) qui l’a porté sur les fonts baptismaux, en 1933.
Il détient des trésors qui, mieux valorisés, pourraient, encore plus largement, contribuer au rayonnement de cette « Ville d’Art et d’Histoire » (voir encadré).
Ce musée, gratifié du label « Musée de France » (voir encadré), depuis 1990, retrace la vie de la population dans l’ancienne capitale de la Martinique avant, pendant et peu après l’éruption de la Montagne Pelée.
Ce ne sont pas moins de 350 pièces qui y sont réunies. Grâce à une abondante iconographie, à des objets divers issus de fouilles archéologiques, à des vestiges pétrifiés, à de la vaisselle ou autres effets domestiques ainsi qu’à des fragments de bâtiments et monuments publics… le visiteur peut avoir une vision assez précise de la société pierrotine de l’époque, de la vie quotidienne et des mœurs des habitants.
Ces collections sont autant d’émouvantes pièces à conviction plaidant contre la mort atroce infligée à 30.000 personnes par la Dame Pelée. La réputation de cette tueuse en série a d’ailleurs débordé des frontières de la Martinique. Elle fit venir ici nombre d’experts en tout genre pour mener l’enquête et lui définir un profil. L’éruption du 08 mai 1902 donnera d’ailleurs naissance à un concept volcanologique : le « type péléen ». La collection du musée Franck Arnold PERRET est donc un témoignage capital quant au volcanisme et ses incidences sur les personnes et les biens.
Des pièces importantes y sont cependant conservées dans des conditions qui dénotent une réelle désinvolture à l’égard de ce patrimoine si précieux, pour la mémoire martiniquaise et celle de l’humanité par son caractère historique et scientifique.
Pipes en fumée
Le musée ne comporte ni caméra, ni gardiennage. Il ne dispose même pas d’un élémentaire système de détection des fumées pour prévenir d’un éventuel incendie !
Si les pièces exposées se trouvent dans des vitrines, celles-ci ne sont pas mieux protégées. Là non plus aucun dispositif de sécurité, aucun système d’alarme. Elles peuvent être ouvertes et les objets qui s’y trouvent escamotés… en toute quiétude.
C’est ainsi que, le 27 octobre 2014, j’ai pu vérifier les faits en ouvrant l’une de ces vitrines pour y retirer deux belles pipes, du XVIIIème ou XIXème siècle, (répertoriées N°s : 2010.0.143 et 2010.0.144) sans la moindre difficulté. Elles m’auront coûté la bagatelle de 3 euros (prix du ticket) avec une petite poussée d’adrénaline en prime. Si j’avais dû les prendre pour les revendre au marché noir, on admettrait volontiers que l’investissement est dérisoire !
Pourtant, le gouvernement assure -très solennellement- que « la maîtrise des collections » est aujourd’hui sa « préoccupation majeure ainsi que celle de l’administration » et, « depuis plusieurs années, du Parlement et de la Cour des comptes ».
La question qui donc se pose est de savoir pourquoi le Musée Franck Arnold PERRET, dont les collections sont si riches, est aussi pauvrement pourvu et si vulnérable ?
Une Commission Nationale qui a inspecté ce musée, en 2010, a d’ailleurs, dans son rapport, préconisée « une mise aux normes » répondant aux critères des « Musées de France ».
Des travaux ont été moult fois programmés et chaque fois différés. La dernière volte-face est toute récente. Le début du chantier était prévu pour la fin de cette année 2014; pour la énième fois, il est reporté à… 2015 !
Bien que la ville de Saint-Pierre en soit propriétaire, le label « Musée de France » rend cette structure communale éligible aux soutiens scientifiques, techniques et financiers de l’Etat.
En 2010, un partenariat a été initié avec la Région Martinique afin d’entamer les travaux d’une indispensable rénovation. Chacun aurait voulu déjà voir la fin du tunnel. Mais, le train des mesures imposées par des wagons de procédures fait que la destination finale prend les airs d’un mirage.
C’est sous la houlette de Catherine CONCONNE que la Région Martinique, a, dans le cadre du Plan de Relance, signé une convention avec l’édilité pierrotine. Les moyens financiers de cette ville ne lui autorisant pas les débours nécessaires à la rénovation tant espérée dudit musée.
C’est donc la collectivité régionale, en ayant la maîtrise d’ouvrage, qui prendrait à sa charge des travaux estimés à plus d’un million d’euros. Si le principe est acté, encore faut-il que cette dépense soit votée en plénière. Cela devrait se faire «fin novembre, début décembre 2014, pour les appels d’offres », nous assure la vice-présidente du Conseil Régional.
Des procédures longues, mais obligées, qui ne servent pas la mise en sécurité de ce patrimoine pourtant si exposé !
Ce musée aurait déjà dû, normalement et de longue date, avoir un Conservateur en poste. Mais, les autorités en charge de sa nomination ont assorti celle-ci à la rénovation dudit musée ; c’est l’histoire du chien qui essaie de s’attraper la queue…
L’édilité a bien recruté Clarisse CORIDUN, en 2013, afin « de veiller au bon fonctionnement de ce musée ». Mais cette personne est, pour l’heure, « animatrice du patrimoine à la mairie de Saint-Pierre ». Pourtant, il y a urgence à ce que le « projet scientifique du musée » soit rédigé (par un cadre A, ce qui est le cas de l’intéressée), étant donné que c’est un élément clé dans le déclenchement du dispositif financier.
Fabrice MORIO, le directeur des affaires culturelles -en poste depuis le mois de mai 2014- a conscience des difficultés rencontrées par le musée F. A. PERRET. D’autant que la convention liant le ministère de la culture et la ville de Saint-Pierre a expiré en décembre 2013. Aussi, explique-t-il : « une réflexion est actuellement menée entre la DAC et la municipalité de Saint-Pierre afin de savoir si une éventuelle nouvelle convention doit être reconduite sur les mêmes, bases que la précédente ou opter pour un autre modèle ».
Le sujet n’est pas anodin car l’alternative est la suivante : ou bien l’édilité et la DAC choisissent de reconduire la convention dans le cadre de la « Ville d’Art et d’Histoire », ou alors ils s’orientent vers la notion, plus large, de « Pays d’Art et d’Histoire ».
Cette seconde option offrirait au musée l’avantage de pouvoir changer de main pour plus de moyens. Il deviendrait, en effet possible, « que la municipalité de Saint-Pierre puisse passer le relais à une autre collectivité publique ». En disant cela, sans doute Fabrice MORIO lorgne-t-il en direction de « Cap Nord » (Communauté d’Agglomération du Pays Nord Martinique). Cette hypothèse ajouterait certainement de la dynamique au « Grand Saint-Pierre » que la Région et la ville appellent de leurs vœux.
Louis-Edouard VIRAYE, jusqu’aux dernières élections municipales, était aux manettes de la Commission Patrimoine, Culture et Tourisme de Saint-Pierre. Depuis, il est le président de la Commission Culture de Cap Nord. Le nouveau venu à cette Communauté d’Agglomération juge très opportune le soutien de la Région au Musée F-A PERRET. « Cela va dans le sens de la mission du Grand Saint-Pierre », dit-il, « et s’inscrit aussi dans la perspective des orientations de Cap Nord ». Et l’élu d’expliquer : « la CCNM (Communauté de communes ayant précédée Cap Nord) avait déjà pris une délibération afin que les dix communes qui gravitent autour de la Montagne Pelée puissent opter pour la mise en œuvre du ‘’Pays d’Art et d’Histoire’’ ». Et Louis-Edouard VIRAYE d’ajouter : « cela ne manquerait pas d’impulser plus d’attractivité mais aussi plus de moyens financiers aux communes ; mais, déjà à Saint-Pierre, ce n’est pas gagné » !
Il n’est sans doute pas faux de penser que cette donne pourrait également être un avantage quant à l’inscription de la Montagne Pelée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
« Pas gagné ! », disait l’élu de Cap Nord. La chose est même plutôt loin d’être jouée ! Ainsi, Brigitte LUPON, conseillère municipale de Saint-Pierre et qui a œuvré aux côtés de L-E VIRAYE au sein de la même commission, ne partage pas la vision de ce dernier.
Si le « Pays d’Art et d’Histoire », soutient-elle, « paraît être une bonne idée, cela semble vouloir se faire à marche forcée ». Celle qui est désormais la responsable de la Commission Patrimoine, Culture et Tourisme de Saint-Pierre affirme : « après 13 ans de mandat, je sais par expérience que ce genre de méthode échoue. Je reste persuadée que d’autres pistes n’ont pas été explorées ». En fait, ce qui transpire des propos de cette élue est que « la ville ne souhaite pas que ce musée devienne la propriété d’une autre collectivité quelle qu’elle soit, même si le soutien de la Région est très appréciable».
Son collègue de Cap Nord, en cela, lui fait écho : « le musée doit rester un bien municipal. Car, c’est à la ville de Saint-Pierre que Franck PERRET a fait don du fonds ». Toutefois, M. VIRAYE souligne : « à aucun moment la Région n’a voulu faire main basse sur le musée ». Et Catherine CONCONNE de renchérir : « ni mise sous tutelle, ni appropriation. Il s’agit de faire avec la ville, de l’accompagner dans un projet qui concerne toute la Martinique ».
Actuellement, ce grand « Musée de France » n’a qu’un tout petit effectif : deux agents d’accueil/guides et un agent d’entretien ; ce dernier ne pouvant être disponible durant toute une journée.
Maryse AJAX qui fait fonction de responsable de cette structure y est arrivée en 1988. Elle aura attendu quinze ans pour sa titularisation. Jeanne CAZASSUS, à laquelle Mme CORIDUN a succédé, n’aura pas eu autant de patience…
Comment, dans un contexte si délétère, des collections d’une telle valeur, peuvent-elles être préservées comme elles le devraient ?
Certaines pièces, peut-être du fait de leur taille ou de leur volume, sont laissées, sur des meubles, à portée de main des visiteurs des lieux qui peuvent se « servir » à loisir.
Perdue la tête ?
De retour sur les lieux du « crime », le 07 novembre 2014, c’est avec la même étonnante facilité que je peux retirer une nouvelle pièce de cette « foire aux antiquités ». Il s’agit, cette fois, d’une magnifique et inestimable tête en marbre blanc, une gargouille probablement (répertoriée N° 2005.0.23) ; pesant tout de même 6,25 kilogrammes. Elle était supposée être « en sécurité dans une vitrine fermée à clef »… laquelle n’aura même pas été forcée !
Cette tête, objet de mon coup de cœur, m’aura coûté un peu plus cher. Car, entre-temps, le ticket est passé (le 1er novembre) à 5 euros et la prime d’adrénaline a, elle aussi, connu une certaine inflation eu égard au poids et au volume plus importants à sortir du musée.
Le triste constat, établit par cette nouvelle subtilisation, est que le Musée du cher volcanologue est un véritable libre-service. Ses « étals » offrant un précieux butin, sans risque majeur, à de potentiels voleurs de tout acabit.
Je tire aujourd’hui le signal d’alarme car il y a aussi urgence à procéder tant au récolement qu’à l’inventaire des collections muséales.
En effet, afin de s’assurer que les biens exposés dans les musées sont bien présents, la connaissance des collections passe par des inventaires et un contrôle régulier de la localisation des biens conservés : c’est la loi de 2002 qui a fait du récolement décennal une « obligation pour chaque propriétaire de collections », de l’Etat à la plus modeste municipalité. Sa date de départ a été donnée par la publication des décrets d’application de la « loi musées », en 2004, et le rendez-vous auquel est convié le monde des musées français, sans exception, est fixé à la fin du 1er semestre 2014. C’est donc maintenant que notre cher musée devrait, théoriquement, s’apercevoir de la disparition de ses trois pièces.
Hélas ! La tenue à jour de l’inventaire est une des missions de base de la profession de conservateur qui, on l’a vu, est toujours en devenir à Saint-Pierre. Celle-ci se fait donc bon an, mal an, selon les disponibilités d’un agent d’accueil, Elise POLOMAT-DIJON qui veut bien s’atteler à cette tâche ; en attendant la soudure avec… le chaînon manquant.
Toutes les pièces qui ont pu être soustraites au patrimoine collectif martiniquais, et qui sont dans la nature, ont donc encore de beaux jours devant elles, avant que l’on ne s’aperçoive de leur disparition…
Récoler les collections se résume en deux opérations : la conception d’un plan de récolement décennal (PRD) et l’exécution du récolement proprement dit. Lequel consiste à vérifier, sur pièce et sur place, à partir d’un bien ou de son numéro d’inventaire, la présence du bien dans les collections, sa localisation, son état, son marquage et la conformité de l’inscription à l’inventaire avec le bien ainsi que, le cas échéant, avec les différentes sources documentaires, archives, dossiers d’œuvres, catalogues.
Depuis quelques années, cette tâche peut être informatisée, ce qui constitue un immense progrès dans la gestion des collections publiques.
Hélas ! Encore hélas ! Le musée dont il est question a un fonctionnement si archaïque qu’il ne semble que très tardivement avoir entendu parler d’informatique ou d’internet.
Alors que le récolement qui, rappelons-le, est décennal aurait dû être achevé cette année, il n’a pu commencer qu’en 2010. Il s’achèvera donc, j’ai presqu’envie de dire : « si Dieu le veut », en…2020 !!!
Fort heureusement, en janvier 2015, la Ville d’Art et d’Histoire devra dresser le bilan de ses actions avec tous ses partenaires.
Pour l’heure, la ville, la Région la DAC et l’architecte des Bâtiments de France, finalisent « harmonieusement », déclarent-ils, le cahier des charges et l’appel d’offres.
D’ores et déjà, il apparaît que « l’existant sera réhabilité ». Seront, par contre, « construits une salle de projection, à l’arrière du bâtiment de même que des toilettes ». Un « Comité se met en place afin de rendre le fonds muséographique plus attrayant et plus moderne » car ce musée est pétrifié depuis des années. « L’informatisation ne sera pas non plus négligée », selon Catherine CONCONNE.
Par ailleurs, il est à noter que Michel METERY -ancien plongeur de la Calypso et compagnon du commandant COUSTEAU, lors de ses multiples missions maritimes- propose de « faire entrer dans le musée des pièces marines ». Vestiges de navires n’ayant pu s’extraire de la Baie de Saint-Pierre afin d’échapper aux cendres et autres matières incandescentes vomies par le volcan.
Catherine CONCONNE assure : « dès la fin de la saison touristique, c’est-à-dire vers avril 2015, les travaux ciblés par la convention devraient être lancés ».
D’ici cette échéance, une délégation -d’élus et d’administratifs de Cap Nord, de Saint-Pierre, du Prêcheur, de la Région et de l’ADUAM (Agence d’Urbanisme et d’Aménagement de la Martinique)- se rendra, du 20 au 22 novembre, à Saint-Omer (Pas-de-Calais) afin « de voir, concrètement, les avantages découlant du label ‘’Pays d’Art et d’Histoire’’ ».
Rendre à César…
Le formidable patrimoine, légué par l’éruption cataclysmique de 1902, frise la catastrophe quant à sa conservation. Les conditions semblent désormais réunies afin que le Musée Franck Arnold PERRET retrouve ses lettres de noblesse. A condition que les travaux programmés, et toujours ajournés, ne soient pas renvoyés aux calendes grecques.
J’aimerais prendre, ici, la liberté de remercier les autorités pierrotines, en charge de ce musée, ainsi que le ministère de la Culture et de la Communication pour m’avoir si tranquillement « autorisé » à avoir ce tête-à-tête avec une figure archéologique tout en admirant des pipes d’époque.
Afin de leur exprimer ma profonde gratitude, j’ai l’avantage de porter à leur connaissance que lesdites pièces -dont j’ai pris le plus grand soin- ont été restituées au Musée Franck Arnold PERRET, 19 novembre 2014, à 10 h30. C’est l’élue responsable de la Commission Patrimoine, Culture et Tourisme de Saint-Pierre qui les a réceptionnées, en présence du personnel.
La tête « perdue » a retrouvé sa place et les pipes peuvent être admirées dans leur vitrine… fermée à clef.
En espérant tout de même que le musée sera urgemment rénové et sa sécurité renforcée.
Guy FLANDRINA
La DAC : conseillère pas payeur
Depuis 1977, le ministère de la Culture et de la Communication est présent dans chaque région grâce aux Délégations aux Affaires Culturelles (DAC).
La loi du 6 février 1992 organisant l’administration territoriale de la République a fait des DAC des services déconcentrés du Ministère.
Les DAC sont chargées de la mise en œuvre, sous l’autorité du préfet de région, de la politique culturelle définie par le gouvernement. Elles exercent également une fonction de conseil et d’expertise auprès des partenaires culturels et des collectivités territoriales dans tous les secteurs d’activité du ministère de la Culture et de la Communication, notamment : patrimoine, musées…
Source : Ministère de la Culture et de la Communication
Appellation Musée de France
L’appellation « Musée de France » a été instaurée par la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France.
Cette appellation peut être accordée aux musées appartenant à l’État, à une autre personne morale de droit public ou à une personne de droit privé à but non lucratif.
L’appellation « Musée de France » porte à la fois sur les collections et les institutions qui les mettent en valeur : les collections permanentes des musées de France sont inaliénables et doivent être inscrites sur un inventaire réglementaire. Elle rend les musées qui en bénéficient éligibles aux soutiens de l’Etat, scientifiques, techniques et financiers.
Source : Ministère de la Culture et de la Communication
Les « Musées de France » en Martinique
En Martinique, six musées sont labellisés, depuis 2006.
Fort-de-France en compte trois :
Musée Départemental d’Archéologie et de Préhistoire de Martinique,
Muséum qui regroupe les Galeries de Géologie et de
Botanique (en travaux, après un incendie)
Musée Régional d’Histoire et d’Ethnologie.
Les autres se situent en communes :
– La Maison de la Canne, (Trois-Îlets),
– L’Écomusée de Martinique (Rivière-Pilote),
– Le Musée Franck Arnold PERRET (Saint-Pierre).