— Communiqué de presse —
À bas la répression.
Respect du droit du peuple kanak à la libre disposition.
Depuis plusieurs jours la situation se détériore en Kanaky Nouvelle Calédonie. Alors que les droits du peuple kanak colonisé par la France depuis un peu plus d’un siècle, sont reconnus par la communauté internationale et que la France s’était engagée à travers deux accords, accords de Nouméa puis accords de Paris à accompagner le peuple kanak vers sa souveraineté ou au moins pour lui permettre de s’autodéterminer, l’actuel gouvernement de la France a décidé d’effacer toutes les dispositions de ces accords et de renforcer la mainmise française sur ce territoire.
Depuis plusieurs jours, le peuple kanak est mobilisé pour s’opposer à la volonté du pouvoir français de continuer dans sa politique d’écrasement de l’expression souveraine kanak. Il dit : NON au dégel du corps électoral.
Avec le peuple Kanak, nous devons partout dans le monde dire aussi : NON au dégel du corps électoral.
Autodétermination et libre disposition du peuple kanak.
Décolonisation pour la Kanaky-Nouvelle Calédonie.
Non à l’envoi de force de répression massive pour mater et tuer le peuple colonisé qui demande la reconnaissance de son droit à l’autodétermination.
L’attitude du colonialisme français ne nous surprend pas. La France est l’un des colonisateurs les plus bornés du monde. Dans leur logique actuelle, ils doivent amplifier la colonisation du territoire kanak et mettre le peuple kanak en extrême minorité sur leur terre. C’est le processus qu’ils ont engagé depuis plusieurs années et en dégelant le corps électoral, ils savent qu’ils arriveront à leurs fins.
Peuple kanak tenez bon.
Une question de survie se pose pour le peuple kanak. La France ne jouera jamais franc-jeu avec le peuple kanak. À la volonté d’émancipation et de souveraineté du peuple kanak la France oppose la répression et la colonisation. L’avenir proposé par la France aux Kanaks est la marginalisation, la répression et l’effacement. La France ne peut pas assurer un quelconque avenir pour la Kanaky. La France doit partir.
Pointe-à-Pitre, le 14 mai 2024