À Madiana. Horaires variables.
De Éric Barbier
Avec Jean-Paul Rouve, Djibril Vancoppenolle, Dayla De Medina
Nationalités Français, Belge
28 août 2020 / 1h 53min / Drame
Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Dans les années 1990, un petit garçon vit au Burundi avec son père, un entrepreneur français, sa mère rwandaise et sa petite soeur. Il passe son temps à faire les quatre cents coups avec ses copains de classe jusqu’à ce que la guerre civile éclate mettant une fin à l’innocence de son enfance.
La presse en parle :
Femme Actuelle par La rédaction
Cette adaptation du roman de Gaël Faye rend bien son climat envoûtant, lourd comme un orage qui gronde, écrasant comme une terrible fatalité.
Ouest France par Gilles Kerdreux
Eric Barbier […] réussit à garder toute l’humanité d’une histoire racontée à hauteur d’enfant où on saisit la détresse de ce fils écartelé entre deux cultures.
Closer par La Rédaction
Une très belle adaptation.
La Croix par Céline Rouden
Du paradis perdu de l’enfance à l’exil, cette adaptation sensible et juste, dans laquelle Jean-Paul Rouve excelle en père aimant et lointain, reconstitue sans manichéisme la montée de la tension et de la peur ainsi que l’engrenage fatal de la haine et du racisme qui vont conduire à la tragédie.
Le Journal du Dimanche par Stéphane Joby
Éric Barbier adapte le roman à succès de Gaël Faye avec pudeur et justesse documentaire, tout en ajoutant quelques scènes jamais gratuites.
Le Parisien par Pierre Vavasseur
Le film […] est d’une très grande force, tant par sa réalisation que par l’interprétation bluffante du jeune Djibril Vancoppenolle.
Les Fiches du Cinéma par Marine Quinchon
En adaptant le best-seller de Gaël Faye, Éric Barbier réussit un drame sensible, poignant et haletant, à hauteur d’enfant, sur le génocide rwandais. Un récit servi par quatre acteurs formidables, dont certaines scènes pourraient perturber les jeunes spectateurs.
L’Humanité par Muriel Steinmetz
La violence est maintenue hors cadre mais la tension reste visible dans la manière de filmer : caméra mobile, comme traquée, tantôt proche tantôt distante, avec passages incessants de la petite famille de Gaby à la déflagration en cours.
Paris Match par Fabrice Leclerc
De l’implosion d’une cellule familiale biculturelle jusqu’à l’épuration ethnique inconcevable, Barbier sait filmer la brutalité et l’indicible de cette descente aux enfers à la fois intime et politique.
Positif par Olivier De Bruyn
Malgré quelques maladresses, cette adaptation littéraire fidèle mais jamais scolaire mérite d’être découverte.
Sud Ouest par Sophie Avon
(…) cette histoire de guerre au Burundi regardée à hauteur d’enfant est filmée avec justesse et restitue le climat très particulier du livre.
Télé 7 Jours par Isabelle Magnier
Tout prêterait à pleurer. Il n’en est rien. « Petit pays » est aussi un film joyeux, une ode lumineuse à l’innocence.
Télé Loisirs par Claire Picard
Éric Barbier mêle habilement ce drame intime à la tragédie rwandaise, en filmant à hauteur d’enfant.
Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
Éric Barbier embrasse les nuances en un remarquable mélange de distance (le point de vue du petit héros métis) et de proximité (la maison-refuge où résonne l’écho sourd de la tragédie).
La Voix du Nord par Catherine Painset
Se voulant trop fidèle au livre, à l’écrivain, à l’histoire (petite et grande…), le film reste prudemment en surface et ne bouleverse pas profondément.
Le Figaro par La rédaction
L’adaptation d’Éric Barbier est fidèle au livre mais un peu trop illustrative.
Le Monde par Philippe Ridet
Contrat largement rempli. Pourtant, il manque à ce long-métrage une part essentielle du livre de Gaël Faye. Sa voix singulière, son flow, comme disent les rappeurs.
Le Nouvel Observateur par Nicolas Schaller
La chronique du quotidien à Bujumbura, des quatre cents coups entre copains, du déni des adultes face à l’embrasement de la région et de la famille qui se décompose, avec le divorce des parents, et se recompose au gré des tragédies convainc. En revanche, sur la violence de la guerre civile et ses séquelles, le film se montre plus maladroit, dépassé par une histoire trop grande pour lui.
Première par Sophie Benamon
Le réalisateur retranscrit par de jolies scènes les saveurs d’un paradis perdu et parvient à traduire l’écriture fine de Gaël Faye sur le quotidien à Bujumbura en authentiques moments d’Histoire où la banalité s’inscrit en pointillés.
Télérama par Jacques Morice
Le film est parfois bancal, maladroit, mais il parvient à mêler chronique intime et récit historique, avec des acteurs en majorité non professionnels, Djibril Vancoppenolle en tête, poignant dans son mélange d’innocence, de désarroi et de lucidité.