— Par Roland Tell —
Au retour des vacances, il est ici, chaque jour, quelque chaos, parmi les nouvelles qui tombent ! C’est le temps des faits divers crapuleux, où se relatent les derniers crimes, hélas, de plus en plus impunis. Délinquance domestiquée aussi sur le terrain politique, où la Martinique, devenue de plus en plus petite, est en train de se payer deux congrès du MIM, au profit des derniers présidents les plus vieux. Car, de part et d’autre, de jouissances ils ont besoin, au sein de leurs troupes aguerries, où doit se sélectionner une nouvelle engeance, susceptible de fonder la énième indépendance. Pour quelle morale politique ? Pour quel destin des Martiniquais ? Certes, dans les discours entendus, à toute gueule ne convient pas toute parole … d’alliance ! Certes, les deux MIM commencent leur dernière migration politique, ici, sous la protection vigilante de la justice, là, sous le regard nostalgique de la droite.
Que faire ? Faut-il abandonner la CTM, où il est de plus en plus dur de vivre, même si, tout compte fait, le travail territorial, devient plus récréatif, depuis que le TCSP fait rêver les vaches des pâturages lamentinois ! Certes, paisible est le fond de l’air martiniquais, en dépit de tous ces assassins de la nuit, toujours grisés d’impunité, qui vont ainsi de fête patronale en fête patronale, portant en leur esprit, comme en bandoulière, le souvenir de leurs forfaits !
Autre déconvenue : vers des avenirs plus lointains, à l’aube de la rentrée scolaire, devra s’envoler le naufragé fonctionnaire de tous les procès, afin que l’horloge de sa vie professionnelle reprenne enfin son souffle ! Parmi tous les mépris du pouvoir parisien, même nos sargasses ont mauvais augure, plus que mauvaise odeur, d’une démission ministérielle, aujourd’hui fracassante. Où se trouve délinquance ? Là où se glisse volonté de présidence !
ROLAND TELL