Paterson

Jeudi 19 janvier 2017 en VO à Madiana

de Jim Jarmusch
Avec Adam Driver, Golshifteh Farahani, Rizwan Manji
Genres Drame, Comédie
Nationalité Américain
Synopsis :
Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes, de William Carlos Williams à Allen Ginsberg, aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec enthousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte pas…

La presse en parle :

.La Voix du Nord par Philippe Lagouche

Une collection de rituels, d’instantanés, de vignettes impressionnistes, d’haïkus trempés dans une solution chimique répondant à toutes nos attentes en matière d’esprit, d’humour, d’originalité et de grâce. La beauté à l’état pur ! Un halo de paix.

Transfuge par Damien Aubel

(…) le film le plus épuré de Jarmusch (…). Jarmusch propose rien moins qu’un petit traité d’esthétique, avec cette suprême élégance, celle du dandy, qui consiste à ne jamais asséner de leçon.

Le Figaro par Eric Neuhoff

Jim Jarmush, touché par la grâce, signe un film d’une délicatesse bienveillante, un petit miracle de poésie.

Télérama par Jacques Morice

Étranger aux modes, presque démodé, ce poète sans portable et sans oeuvre avance, confiant dans la vie. À son image, le film a la valeur d’un vade-mecum. Qui ne prône ni méthode ni discipline pour trouver le bonheur ou la santé – Jarmusch ne vend pas de ces choses. Il vante seulement un certain art de vivre et de voir.

L’Humanité par Sophie Joubert

Tout s’emboîte et fait sens, inscrivant Paterson dans la filmographie de Jim Jarmusch comme la pièce manquante du puzzle.

Libération par Julien Gester

Résolument radieux, délié et anti-spectaculaire, « Paterson » opère à son allure singulière, empreinte d’autant d’indolente tendreté que de délicatesses, et se rêve en précis de zen américain, attaché à parcourir les sourdes ondes de félicité recouvertes par le fracas du monde plutôt qu’à en sonder les failles ou les grands tremblements.

Première par Gérard Delorme

En s’interrogeant sur les mystères de l’inspiration et de l’écriture, Jim Jarmusch livre une oeuvre de maturité qui pourrait bien constituer son art poétique.

Les Fiches du Cinéma par Jef Costello

Jim Jarmusch livre une chronique à l’infinie modestie, qui agit comme un antidote à l’agitation du cinéma américain contemporain.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy

Jim Jarmusch, dans un film haïku, revient au minimalisme tendre et amusé de ses débuts, faisant souffler sur le calme plat de la banalité la légèreté de la poésie.

Les Inrockuptibles par Emily Barnett

« Paterson » est un film de survie poétique. Jarmusch étudie la manière dont les citoyens modèles d’Amérique échappent à la dictature matérialiste de leur vie. Ainsi, ceux qui restaient invisibles dans « Only Lovers Left Alive » méritaient finalement qu’on les regarde et qu’on leur consacre un film.

L’Express par Eric Libiot

« Paterson » gagen à être vu sans rien attendre de lui. Il ne s’ouvre que si l’on s’en sert. Il sent les fleurs cachées sous une dalle mouillée, caresse les conversations, de tout et de rien, cherche le bonheur derrière les mots et les trouve dans les images d’une vie qui avance sans faire de bruit.

Bande à part par Jo Fishley

Jim Jarmusch fait circuler une poésie des petits riens, de tous les jours, une poésie de la vie lumineuse et enchantée, à la beauté dépouillée, très simple, très ordinaire. Un chauffeur de bus roule, et cela suffit à nos transports. Paterson nous emmène, si loin, si proche.

Le Monde par Mathieu Macheret

Ce que filme ici admirablement Jarmusch, c’est non seulement le « travail » afférent à la poésie, mais plus largement la façon dont le monde alentour se dépose en nous, et se met à résonner au prix d’une longue et lente imprégnation – imprégnation qui serait, en retour, le véritable ferment poétique de l’existence.

Cahiers du Cinéma par Joachim Lepastier

La vraie gageure d’écriture de Paterson, c’est de faire advenir, dans sa propre forme, les conditions d’émergence de la poésie. Plutôt que de raconter, de montrer ou d’évoquer, le film crée sa propre assise de tranquillité et d’attention pour faire de la poésie une compagne de notre routine.