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« Le But de Roberto Carlos » de Michel Simonot, m.e.s Hassane Kassi Kouyaté

Samedi 28 janvier 20h Salle Frantz Fanon

Juin 97, France-Brésil. Roberto Carlos est seul, à trente mètres de la cage, à trente mètres du but. Il prend son élan, s’élance, son tir contourne le « mur ». Il réussit l’impossible et marque… un but d’exception ! Incroyable ! Une courbe improbable ! Goooooooaal !

Certes ! Mais cela ne fait pas une pièce de théâtre, à moins que…

Lui aussi est seul. Il veut quitter son pays. Il veut devenir footballeur en Europe. Un rêve, un espoir, un sauvetage. Il revit son périple, cherche ses mots… Les mots qui ponctuent les étapes. Fuite, route, tunnel, barbelés, frontière, interrogatoire. Ou bien encore, passeur, corruption, bakchich, racket… Parfois, attente, espoir… Plus souvent, désillusion, fatigue, douleur, faim, abattement, épuisement.

Il ne raconte pas, mais évoque, pense à voix haute, offre son regard. La parole est là, au présent du doute, tantôt rugueuse et abrupte, tantôt aérienne et musicienne. Est-ce le personnage qui parle ? Est-ce le narrateur ? L’intermédiaire ? Le comédien ? Il est avec nous et nous sommes avec lui, dans « les hautes herbes » qui masquent l’horizon.

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« Jaz » de Koffi Kwahulé, m.e.s. de Jandira Bauer

25, 26, 27, 28 janvier 2017 à 19h 30 au T.A.C.

L’histoire de A à « JAZ » 

 « Au théâtre, la fiction peut avoir, ou pas, un compromis avec la réalité .

Le vrai du théâtre est le monde des secrets.

Je ne pense pas qu’il soit possible de raconter l’histoire de Jaz avec précision et sincérité sans qu’il en ressorte un caractère politique et polémique »  J. Bauer

 La voix du personnage, JAZ, est entre parenthèses, et son existence se cogne dans l’espace où l’auteur la confine en 1998. Elle vit complètement marginalisée dans « la cité crasseuse ». Séduite par « l’homme au regard de Christ », elle se retrouve trahie, violée, traumatisée, lotus mortifère.

JAZ, personnage anonyme se meurt seule dans l’abandon. Les paroles du texte coulent dans l’espace , tout comme la musique soul purifie l’âme, le blues berce le corps, et l’improvisation dans le jazz favorise les performances.

La mémoire est sujette à une réécriture. Le conflit entre mémoire des victimes contre mémoire des oppresseurs, entre mémoire des minorités et mémoire de la nation, entraîne souvent une compétition, comme si une seule de ces mémoires avait la dimension de la vérité.

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Parutions : nouveautés de fin décembre 2016

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae

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Graphie officielle du créole haïtien : de la nécessité d’une vigilance critique

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Montréal, le 4 janvier 2017

Alors même que l’on croyait le sujet longtemps dépassé, la graphie du créole haïtien est aujourd’hui encore, chez quelques-uns, objet de confusion historique, d’amalgame et de préjugés réducteurs. C’est ce qui ressort de l’article « Rencontre avec Madeleine Begon Fawcett, lanceuse d’alerte (3) » – (Entrevue avec Marie Alice Théard, Le National, Port-au-Prince, 27 décembre 2016).

La lecture de la troisième partie de l’entrevue montre d’évidence que Madeleine Begon Fawcett charrie plusieurs erreurs historiques et des préjugés réducteurs et dommageables sur la graphie du créole ainsi que sur les enjeux réels des réformes éducatives passées.

Le lecteur attentif aura bien noté que Madeleine Begon Fawcett, dans son entrevue, ne prend appui sur aucun texte de référence, sur aucune étude sociolinguistique connue sur le créole pouvant conforter ses erratiques affirmations qui, je le précise, ne sont pas crédibles au plan scientifique. Ainsi, faisant fi des travaux de la créolistique de ces quarante dernières années et de toute référence documentaire accessible, elle trafique la vérité historique lorsqu’elle invente de toutes pièces un OVNI, une pseudo « réforme Connell-Laubach [sic] du créole avec une graphie américaine [sic] (pois devient pwa, manger une bouillie devient « bwè labouyi) ».

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Parutions : nouveautés du 28 novembre au 7 décembre 2016

Littératures et arts postcoloniaux dans l’émergence civilisationnelle caribéenne

Alexandre Alaric, Rodolphe Solbiac
Cet ouvrage examine le dynamisme des sociétés caribéennes postcoloniales par le biais de leurs différentes productions artistiques. Ces contributions révèlent un ensemble de productions littéraires, musicales, plastiques et performatives, de la région et de ses diasporas au XXème siècle. Les travaux passent en revue les démarches créatives et les conceptualisations qui contribuent à la construction du sujet caribéen et accompagnent son émancipation dans les champs littéraires anglophones, francophones et hispanophones. Ils examinent aussi les formes musicales populaires du reggae, du compass et du zouk.Broché(19 euros, 180 p., décembre 2016) EAN : 9782343107707
EAN PDF : 9782140024818 

 … Voir les nouveautés du 28 novembre au 07 décembre 2016…

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La Fabrique à Chansons n°2

La Sacem s’engage auprès des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Elle accompagne le renouvellement des répertoires et soutient les artistes à toutes les étapes de leur carrière et de leur développement.

Le soutien à la création passe notamment par l’aide à l’autoproduction, l’accompagnement de carrière, les bourses, les résidences à la création de musique originale. De nombreux autres dispositifs confortent chaque année des centaines de nouveaux projets.

Gilbert Coco – Martine Sylvestre – Gilles Petrus/Jil Petrus – Medhi Gerville/Meddy Gerville – Teddy Gangama/Teddy Iafare-Gangama – Gilles Lauret – Mamisolofo Rakotonanahary/Mamiso – Eric Le Louvier – Jérôme Kayser – Joël Lutbert – Frédéric Bellayer – Rose-Hélène Demasy/Katy Alyzée La Trobadora

 LA MARTINIQUE

Jérôme Kayser

Académie de la Martinique, École Felix Lorne

Jérôme Kayser est musicien professionnel. Avec une formation universitaire en musicologie, des études musicales au conservatoire et la maitrîse de la MAO, il enseigne la guitare, le chant et la direction de chœur depuis 1989. Il mène en parallèle un parcours de musicien accompagnateur, d’acteur-figurant et d’auteur-compositeur-interprète. Son album Romance des Alizés est sorti en 2012.

Joël Lutbert

Académie de la Martinique, École Clémence Caristan

Joël Lutbert est auteur-compositeur et guitariste.

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Parutions : .. Nouveautés du 17 au 21 octobre 2016 …


parutionsA PROPOS DU PURGATOIRE ET DES IMAGES SAINTES

Prosper Edoukou Bongoua – Préface du Père Jean Sinsin Bayo
Ce livre est le fruit d’un débat houleux et contradictoire entre catholiques et protestants au sujet du purgatoire et de la présence des images saintes dans l’Eglise catholique. Mais prier devant une statue ne serait-il pas idolâtrique ? Comment peut-on savoir si une âme est au purgatoire ou en enfer ? La doctrine sur l’existence du purgatoire ne pourrait-elle pas être un prétexte pour négliger notre vie spirituelle ? Voilà quelques questions auxquelles ce livre apporte des réponses.

Broché

(Coll. Harmattan Côte-d’Ivoire,
12,5 euros, 96 p., octobre 2016) EAN : 9782343101545 EAN PDF : 9782140020742

LE CONTRAT DE TRAVAIL À DURÉE DÉTERMINÉE : UN CONTRAT SPÉCIAL ?
Sous la direction de Catherine Minet-Letalle
Le Code du travail présente le contrat de travail à durée déterminée comme un contrat d’exception par rapport au contrat de travail à durée indéterminée. La réalité est bien plus complexe que cette présentation classique. D’abord, parce que le contrat de travail est lui-même un contrat spécial par rapport au contrat de droit commun.

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Chamoiseau, l’œuvre au monde

Compte rendu critique de : Patrick Chamoiseau, La matière de l’absence (Seuil, 2016)

chamoiseau_micro—Par Loïc Céry (ÉdouardGlissant.fr) —

La légende dit que Jean Paulhan, le « pape de l’édition française » des années vingt aux années soixante, avait coutume en recevant ses invités à son hôtel particulier non loin des Arènes de Lutèce, d’expliquer à qui voulait l’entendre, la signification des deux imposantes piles de livres qui trônaient à l’entrée de l’intimidante demeure, comme des Himalayas inaccessibles à l’entendement. Les ouvrages provenant des envois de presse, tous neufs et souvent dédicacés par leurs auteurs, étaient rangés en rangs serrés, dans un équilibre instable et pourtant viable, mais dont la précarité elle-même intriguait les visiteurs, compte tenu de la hauteur impressionnante des deux colonnes. Les livres attendaient l’attention si salvatrice du démiurge, qui pouvait d’un coup vous propulser au firmament des gloires littéraires de Paris ou de sa seule indifférence vous laisser dans la moiteur de la confidentialité. Dans cet hôtel particulier qui a vu passer tout ce que la littérature française comptait de talents confirmés et d’espoirs en germe, les ouvrages reçus, innombrables et envahissants, n’échappaient jamais à cette sélection première, ce tri soigneusement pensé par le maître.

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Parutions : nouveautés du 19 au 23 septembre 2016

parutionsCINÉMA ET FICTION
Essai sur la réception filmique
Michel Condé
Quels sont les processus mentaux que nous mettons en oeuvre pour comprendre et apprécier un film ? Le cinéma, pour sa plus grande part, relève de la fiction : comment interprète-t-on cet aspect  fondamental du cinéma ? Qu’est-ce qui, à l’écran, distingue la fiction de la vérité et comment fait-on  le partage entre les deux ? Quel plaisir, parfois paradoxal, tirons-nous de cet univers fictionnel ? (Coll. Champs visuels, 37,5 euros, 365 p., septembre 2016) EAN : 9782343100005 EAN PDF : 9782140018091  …..

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Habdaphaï, retour sur la série « Porteurs de mots »

— Par Matilde dos Santos —

L’audace est porteuse de génie, de pouvoir et de magie
Jean de la Fontaine

J’étais insoucieux de tous équipages
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais
Le Bateau Ivre – Rimbaud

 

« Porteur » : Coolie, coursier, déménageur, détenteur, docker, livreur, manutentionnaire, messager, sherpa.

L’artiste
Habadaphaï , plasticien, vit et travaille en Martinique.
D’une vie antérieure il a gardé l’assurance du danseur, une maitrise parfaite de l’espace, la permanente recherche de la perfection dans le geste. De ses origines modestes lui vient le besoin du corps à corps avec le public qui l’amène à performer, à réaliser aussi souvent que possible des installations in situ.
De son enfance à Trenelle, lui reste l’habitude du coup de main qui se traduit  aujourd’hui encore par sa participation dans une suite sans fin des mouvements associatifs. De sa nature propre une simplicité à  la limite de la candeur et une furieuse envie de vivre
Habdaphai ne fait pas que passer, il trace ses traces noires sur le dos du monde. Colorie autour pour dire sa vie, son lieu, ses marques,  les espoirs, l’étranglement  de chaque rencontre.  

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Fanm Ek Nonm Ansanm Pou Vansé

ufm_konfians_nou17 et 18 juin : Les 1ères rencontres-échanges Fanm Ek Nonm Ansanm Pou Vansé de l’UFM – Un franc succès et de belles perspectives.

Près de 300 personnes ont participé sur les 3 demi-journées de réflexion organisées autour du thème : « Femmes, féminismes, genre, regards croisés sur nos singularités », en partenariat avec l’Université des Antilles, le CRILLASH* et la CTM.

La date de cet évènement avait été choisie pour célébrer à la fois le 72° anniversaire de l’UFM, le centenaire de la naissance de Jane Lero sa fondatrice, et le 13 juin : journée martiniquaise de lutte contre les violences envers les femmes.

Dans son allocution d’ouverture, Rita Bonheur, la présidente de l’association, expliquait les raisons de l’organisation de ce colloque : sortir des actions militantes et d’accompagnement des femmes victimes de violences, réalisées au quotidien, pour proposer un temps de pause. Un temps de réflexion sur des sujets touchant au féminisme, à partager largement et de façon plurielle entre participant-es et intervenant-es venant de plusieurs horizons : universitaires, auteur-es, professionnel-les, politiques, artistes.

Qu’est-ce qui fonde notre singularité en Martinique sur les représentations du genre, les rapports et les inégalités entre les femmes et les hommes ?

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Syto Cavé, notre ami, est en Martinique

— Communiqué de Culture Égalité —

syto_cave_photoSyto Cavé écrivain et metteur en scène de théâtre haïtien.
La priorité de Syto Cavé est le vécu poétique permanent.
Il sera parmi nous avec sa production littéraire et musicale
Mardi 19 avril à 19h30, conversations croisées à Trinité
Mercredi 20 à 18 h à l’AMEP (route de Redoute) : «le projet du nord est en Haïti »
Jeudi 21 à 18h à la médiathèque du Saint-Esprit : «an lodyans épi Syto Cavé»
Vendredi 22 à 20 h au Times – rue Paul Nardal à Fort-de-France
Samedi 23 à 10h à la librairie Alexandre à Fort-de-France (rue de la République) : séance de dédicaces
Dimanche 24 à midi : « A dansé la vi a » Gallochat l’Anse à l’Ane.
Mercredi 27 avril à 18H30 à la médiathèque du Lamentin : « Paroles d’artistes »

 

Né à Jérémie (Haïti) le 7 août 1944, Syto Cavé est un véritable passionné de théâtre et d’écriture. Parolier, il a écrit plusieurs recueils de nouvelles, de poèmes, de pièces de théâtre en créole et en français. Ces dernières ont été jouées en Haïti, aux États-Unis, en France, au Canada, en Martinique, en Guadeloupe et dans le milieu latino-américain.

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La Traversée Invasion !

— Par Michèle Bigot —

la_traverseeAutour de la figure féminine noire, l’Afropéenne Eva Doumbia avec sa
compagnie La Part du Pauvre / Nina Triban, envahit le théâtre autour de
trois spectacles et trois grands textes.
Insulaires (création) de Jamaïca Kincaid, Fabienne Kanor
La vie sans fards (précédé de) Ségou d’après Maryse Condé
La grande chambre de Fabienne Kanor

L’afropéenne Eva Dumbia, metteure en scène et sa compagnie  La part du pauvre/ Nina Triban et le théâtre de la Criée à Marseille nous proposent une traversée depuis les rivages africains de Sedou jusqu’au port négrier du Havre, en passant par les Antilles. Eva Dumbia présente ici trois spectacles et cinq grands textes, qu’elle revisite, adapte ou met en scène. Il s’agit de Insulaires ou Seul l’impossible pourra m’apaiser, spectacle créé à la Criée d’après des textes de Jamaïca Kincaid et Fabienne Kanor, La Vie sans fards précédé de Ségou d’après le récit autobiographique et le roman de Maryse Condé, et enfin La Grande Chambre mise en scène d’un texte de Fabienne Kanor (A Small Place).

Les trois volets du triptyque ont en commun d’articuler des destins et des paroles de femmes Noires.

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Mésiézédanm bien bonswè !

— Par Roger EBION, lors de la soirée d’ouverture des Rencontres pour le lendemain —monchoachi-2

« Le poète est celui qui par la parole, les mots, déploie le monde dans sa présence et nous le rend proche. S’ouvrir au monde, ce n’est pas comme on veut le faire croire, s’ouvrir aux quatre coins de la planète : le monde est là où nous sommes, et s’ouvrir au monde, c’est s’ouvrir à sa présence ici et maintenant. Je ne vois pas d’autre façon que celle-là d’aller sur le chemin de la poésie. »

Mi sa Monchoachi di adan « Lakouzémi retour à la parole sauvage, page 11, novembre 2008 ». É sé pou sa, mwen la, pou di poutji poézi Monchoachi, sé sa i di nou a. Pou mwen poézi sé sa.

Mwen ba zot pawol Monchoachi pou zot konprann sé poézi ki fè mwen isi-a oswè-a … Anlè chimen poézi Monchoachi, i ni Lémistè ki paret lanné 2012. Daprè mwen, pa ni anpil matinitjé ki sav i paret, ek sel an ti lech moun li déotwa mòso adan. Moun andéwò pran wotè travay Monchaochi.

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Rencontre littéraire « Écrire au féminin pluriel »

josephine_draciusAvec l’écrivaine Suzanne DRACIUS autour de l’ouvrage qu’elle a préfacé intitulé JOSÉPHINE, IMPÉRATRICE DES FRANÇAIS, REINE D’ITALIE de Sainte-Croix de la Roncière

le VENDREDI 4 MARS 2016 de 19 h 30 à 21 h 30

À L’ESPACE MUSÉOGRAPHIQUE BERNARD DAVID
39, rue Justin Roc, DIAMANT, MARTINIQUE en compagnie de Marie-Line AMPIGNY (première lectrice).
Au tout début de la rencontre, un hommage sera rendu par Madame Isabella EUSTACHE à son compatriote le grand écrivain italien Umberto ECO, récemment décédé.
Oser Joséphine… Il y a deux grandes figures féminines antinomiques en Martinique : Joséphine et Lumina Sophie dite Surprise. À l’une Suzanne Dracius a consacré une pièce, à l’autre, une préface.

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La pensée en mouvement d’un « marxiste noir » du XXe siècle

clr_jamesC. L. R.  James. La vie révolutionnaire d’un « Platon noir » Matthieu Renault. Éditions la Découverte, 232 pages,  19,50 euros.

C’est une figure méconnue en France que le philosophe Matthieu Renault nous fait découvrir au travers de cette « biographie intellectuelle » de C. L. R James, historien et militant caribéen mort à Londres en 1989 et inhumé dans son île natale de Trinidad. Des sociétés antillaises façonnées par l’héritage esclavagiste à l’exil londonien, avec la découverte de la classe ouvrière anglaise, le cheminement de James est celui d’un penseur et d’un révolutionnaire noir qui s’est attaché à repenser les rapports entre les luttes de décolonisation et la révolution socialiste pour dessiner une nouvelle géographie du marxisme. Inspiré par le combat des Noirs américains autant que par le panafricanisme du Ghanéen Kwame Nkrumah, James est, à l’instar de W. E. B. Du Bois, un acteur majeur de la « désoccidentalisation » de la pensée critique, mu par la volonté de « replacer les Noirs dans l’histoire du monde ». Une pensée du mouvement, du « décentrement », toujours indispensable pour repenser les conditions de l’émancipation humaine.

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Programme des Concerts du festival des Nuits Caraïbes 2016

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Quels que soient les styles musicaux, les instruments utilisés ou les lieux des concerts, la programmation des Nuits Caraïbes 2016 a été guidée par le souci de procurer de grands moments d’émotion avec des artistes aimant faire partager leur passion. Pour la première fois, trois univers musicaux seront explorés conjointement :

1 – Du gospel au classique en passant par le jazz

Les voix des chanteuses d’origine antillaise Dominique Magloire et Betty Famibelle se marieront à celle du violoncelle d’Aurélie Allexandre d’Albronn, accompagnées par le pianiste Jean-Baptiste Doulcet pour une expérience nouvelle intitulée « Le violoncelle sur la voix » qui sera déclinée à trois reprises : en ouverture des Nuits Caraïbes le vendredi 19 février à 20h au Théâtre Aimé Césaire à Fort de France, le jeudi 25 février à la Salle George Tarer à Bergevin et enfin en clôture des Nuits Caraïbes 2016 à l’habitation Ermitage à Bouillante le dimanche 28 février à 17h.

2 – L’univers de la chanson

Le spectacle « Brel en 1000 Temps », créé spécialement pour les Nuits Caraïbes 2016 par le comédien Alain Carré et le pianiste Yves Henry, vous entraînera sur les pas du grand chanteur, au travers des plus beaux textes de ses chansons et les musiques de Beethoven, Mozart, Debussy et Ravel qui ont nourri son inspiration.

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XXVIème édition du Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde

Du mardi 19 au samedi 23 janvier 2016

institut_tout-monde_logoGuadeloupe
EN PRÉSENCE DE
Ernest Pépin (Président du jury), Sylvie Glissant (Institut du Tout-monde), J. Michael Dash, Miguel Duplan, Romuald Fonkoua,
Lise Gauvin et Evelyne Trouillot

« Ce qui paraissait constituer une faiblesse des réalités caraïbes, le caractère composite de ces sociétés, leur évident multilinguisme, leur dispersion en îles dans une mer ouverte, est cela même qui aujourd’hui dessine en perspective à la fois leur solidarité de fait et leur présence au monde.
Dans une époque où le savoir humain hésite au bord de techniques vertigineuses, qui ne sont pas sans poser de dramatiques problèmes de culture et d’éthique, les pays de la Caraïbe ont nécessairement besoin de conjoindre cette connaissance de leurs origines et de leurs histoires, pour mieux aborder ensemble à la multiplicité du Tout-Monde.
Dans cette époque encore, où les principes d’identité ont inspiré les libérations les plus éclatantes et motivé les intolérances les plus meurtrières, les pays de la Caraïbe se rassemblent autour de la conviction que leurs identités particulières sont inaliénables, mais qu’aussi bien elles sont complémentaires les unes des autres.

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Sony Labou Tansi : une œuvre majeure d’une évidente actualité

sony_labou_tansi-2Entretien avec Bernard Magnier

Le Tarmac : Pouvez-vous nous dire comment est née l’idée de ce spectacle ?

Bernard Magnier : C’est une commande du comédien et metteur en scène Hassane Kouyaté qui souhaitait depuis longtemps aborder l’œuvre de Sony Labou Tansi. Nous en avons parlé et de cet échange est née l’idée d’un spectacle qui présenterait l’itinéraire de l’écrivain et tenterait une traversée de l’œuvre. En outre, pour le 20e anniversaire de sa mort, il me semblait important de saluer cet écrivain qui, en quelques années de création romanesque et dramaturgique, a bouleversé la scène littéraire africaine.

Comment avez-vous rencontré Sony Labou Tansi ?

J’ai lu en 1979, son premier roman, La Vie et demie. Ce fut un choc. Il y avait là quelque chose de neuf, tant dans le propos que dans la manière de le dire ou, plus exactement, de le crier. J’ai tout de suite souhaité entrer en contact avec l’auteur pour un entretien et lui demander des poèmes car je constituais à l’époque une petite anthologie pour la revue Encres Vives. Je lui ai écrit par l’intermédiaire de son éditeur.

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Suzanne Césaire, fontaine solaire

Les 11 & 12 décembre 2015 à 20h au Tropiques-Atrium.

Suzanne Césaire— Par Selim Lander —

Les textes les plus saillants de Suzanne Césaire choisis par Daniel Maximin (l’auteur de Suzanne Césaire : le grand camouflage. Écrits de dissidence (1941-1945), Le Seuil, Paris, 2009), interprétés par trois jeunes comédiennes dirigées par Hassane Kouyaté : telle est la fête à laquelle nous sommes conviés en cette fin de semaine. Suzanne Césaire est un météore des lettres martiniquaises. Elle connut Aimé Césaire, son mari, pendant leurs études à Paris. De retour à Fort-de-France pendant la deuxième guerre mondiale, ils ont lancé avec quelques autres la revue, l’aventure de Tropiques. Par la suite, tandis qu’Aimé Césaire connaissait le destin politico-poétique que l’on sait, Suzanne Césaire, installée à Paris avec ses enfants, semble avoir déserté les lettres, à l’exception d’une pièce de théâtre au titre évocateur : Aurore de la liberté. Ses articles dans Tropiques n’en font pas moins date. Ils sont les plus marquants, les plus engagés, on sent à les lire une femme de caractère aux idées claires et aux convictions bien ancrées.

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« Apocalypse » le nouvel album de Factor Will

— Dossier de presse —

apocalyspeOriginaire de Martinique, avec un père musicien, FACTOR WILL baigne dans le milieu de la musique depuis son plus jeune âge. Il grandit dans une cité de Fort-de-France, vivier de nombreux artistes.
Il commence par pratiquer le piano et la guitare. Éclectique dans ses gouts musicaux, son style s’affine au fur et à mesure des années pour se définir comme musicien Reggae-Dancehall, mais sans oublier ses racines en interprétant encore du zouk : FACTOR WILL est martiniquais, mais avant tout, caribéen !
La musique a toujours été pour lui un moyen de défendre des messages positifs. Son respect pour les générations précédentes qui l’ont initié et lui ont permis d’évoluer dans le milieu de la musique, l’ont tout particulièrement aidé à se construire en tant que personne, mais aussi en tant qu’artiste.
Il fait ses premiers pas très jeune sur scène (sound system et fêtes de quartiers). En 1993, après l’écoute du premier album de Mc Janik , il décide d’écrire ces propres textes. Sur la scène Reggae-Dancehall antillaise depuis 1995 à l’âge de 14 ans, son parcours, déterminé dans l’underground et ses participations à de nombreuses compilations, l’ont conduit à son deuxième album solo en 2009 « My Life », original et plein de bonnes « vibes ».

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La danse, comme une résurrection !

– Par Janine Bailly –

AnabelGUEREDRAT-BoxeValeska and you, présenté au centre d’un cercle magique sur le plateau de la salle Aimé Césaire, pour un public forcément restreint en raison de cette disposition particulière, ne ressemble à rien de ce que personnellement j’ai déjà pu voir dans le domaine appelé « danse ». Je pourrais donc qualifier cette performance à l’aide de l’expression  « Objet artistique non identifié ». De ce moment intense, on ne ressort pas indemne, mais bien plutôt interpellé (ainsi que le suggère déjà le titre), secoué, bouleversé dans ses certitudes et ses convictions. Et si l’art a pour fonction de nous réveiller, Annabel Guérédrat, « lanceuse d’alerte » par son corps, ses paroles, ses chants, par les textes aussi qu’elle choisit de nous dire, atteint cet objectif au-delà de toute espérance !

Aux pourtours du cercle attendent vêtements, chaussures et accessoires qui seront tour à tour et à tour de rôle utilisés puis rejetés, certaines scènes étant interprétées seins nus, et cette nudité voulue, en écho à l’énergie déployée, apporte au spectacle une intensité, une poésie et une émotion accrues.

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Jounen kréyòl touwonlatè 28 oktòb 2015

jour_inter_creole

 • JOURNÉE INTERNATIONALE DU CRÉOLE

• EN MARTINIQUE :
Au TOM (Téat Otonom Mawon), à la Croix-Mission, face au « cimetière des riches » à Fort-de-France, au bout du boulevard du Général de Gaulle, tous les premiers jeudis de chaque mois, à partir de 20 h, les amoureux de la parole libérée et du slam sont conviés avec leurs textes et (ou) leurs oreilles autour de Patrick Mathelié-Guinlet. Si tu slames, c’est gratuit, et si tu viens seulement pour te régaler de bonnes paroles nourrissantes, alors il t’en coûtera 5 €…
Contact : Abd-el-Slam au 0696268577.

 – 28 oktòb 2015/Hommage à Fanotte Fanon
Les associations co-signataires ont voulu placer les manifestations de La SEMAINE INTERNATIONALE DU CREOLE en Martinique en hommage à une vaillante militante de la cause du créole et de la culture martiniquaise récemment décédée : Fanotte FANON.

Fanotte FANON, décédée à lâge de 65 ans, après une longue maladie, avait été à la pointe du combat pour la langue et la culture créoles, dans des organisations comme BANNZIL KREYOL MATNIK, A.M,C.A.E. (Association Martiniquaise pour la Coordination de l’Antillanisation de l’Enseignement) Kontè Sanblè (Association de Conteurs de la Martinique).Reçu

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Splendeurs et misères. Images de la prostitution, 1850-1910

Au Musée d’Orsay.

« Pierreuses » officiant clandestinement sur des terrains vagues dans les profondeurs de la nuit, filles « en carte » et « insoumises » racolant dans l’espace public, « verseuses » employées par des brasseries à femmes, pensionnaires de maisons closes, courtisanes recevant leurs admirateurs dans leur luxueux hôtel particulier… au XIXe siècle, la prostitution revêt de multiples visages.

Ce caractère protéiforme et insaisissable n’a cessé d’obséder romanciers et poètes, dramaturges et compositeurs, peintres et sculpteurs. La plupart des artistes du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle ont porté leur regard sur les splendeurs et les misères de la prostitution, celle-ci devenant également un motif d’élection pour les media naissants, tels que la photographie puis le cinématographe.

C’est en particulier à Paris, entre le Second Empire et la Belle Epoque, que la prostitution s’affirme comme sujet dans des oeuvres se rattachant à des courants aussi divers que l’académisme, le naturalisme, l’impressionnisme, le fauvisme ou l’expressionnisme. La ville est alors en pleine métamorphose : nouvelle Babylone pour certains, « Ville Lumière » pour d’autres, elle offre aux artistes quantité de lieux nouveaux (salons de la haute société, loges d’opéras, maisons de tolérance, cafés, boulevards…) où observer le ballet codé des amours tarifées.

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De retour d’Avignon

— Par Dominique Daeschler —

avignon_2015_finCette cuvée 2015 du festival d’Avignon paraît décevante dans son ensemble. Beaucoup de témoignages (immigration et sans papiers, racisme, chômage, guerres et violences policières) qui ne passent pas la barre du théâtre et restent dans une dimension « reportage » ou « jeu au public » abordant la fable brechtienne dans son aspect le plus élémentaire sans apport spécifique de mise en scène et de dramaturgie. Enfin, l’altérité édictée en credo n’atteint pas toujours son but dans des spectacles redondants (Retour à Berratham), hétéroclites (Cuando vuelva a casa), brouillons(le bal du cercle).

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Dinamo (in)

Trois argentins (C Tolcachir, M Hermida, L Perotti) membres du théâtre école Timbre 4 cosignent texte et mise en scène d’un huis clos entre trois femmes dans une caravane : Ada chanteuse en mal d’inspiration et de contrats, Marisa sa nièce ex championne de tennis et Harima clandestine planquée dans ce petit espace. Toutes trois sont confrontées à la solitude, au manque d’avenir, aux réminiscences obsessionnelles du passé. C’est Harmina qui parle une langue inconnue (petit clin d’œil à l’espéranto) qui i rassemblera le trio dans la possibilité de vivre au présent.

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