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Utilisation des insecticides à la maison : ce qu’il faut savoir

Lutte contre les insectes, les acariens, les rongeurs ou encore les puces de nos animaux de compagnie… nous utilisons régulièrement des pesticides dans nos intérieurs. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rappelle les précautions d’emploi des pesticides à la maison.

L’Anses insiste sur l’importance de bien lire les recommandations figurant sur les emballages ou les notices mais aussi de les suivre :

  • en portant des gants si nécessaire ;
  • et en aérant les pièces de l’habitation où le produit a été utilisé.

Concernant les antiparasitaires vétérinaires vendus en pharmacie ou par les vétérinaires pour les animaux de compagnie, l’Anses demande par ailleurs aux professionnels de bien expliquer les conditions d’application des produits concernés.

Enfin, l’Anses rappelle aussi qu’il est recommandé de ne pas les jeter à la poubelle, ni de les vider dans l’évier mais de les déposer à la déchetterie ou à l’endroit prévu par la mairie, la communauté de communes ou d’agglomération.

<p »> À savoir :

Cette étude qui a permis d’identifier plus de 5 400 produits a été réalisée en France métropolitaine en 2014 auprès de 1 507 ménages.

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Quand la vérité nous rattrape.

— Par Florent Grabin, président de l’Association Écologique P.U.M.A. —

1981 le Président de la République Française a libéré les ondes ce qui a permis à l’association APPELS de faire savoir à la population qu’il y a un grave problème de qualité de l’Eau distribuée. En 1994 après différentes tentatives, nous sommes parvenus enfin à avoir un débat télévisé sur le sujet Eau, puis en 1996 nous avons de nouveau communiqué sur l’absence de prise en compte des pesticides dans les analyses de l’Eau.

Depuis nous n’avons jamais lâché prise sur la question des analyses de l’Eau en mettant en cause les résultats du Laboratoire de Lille qui opérait pour le compte de la DASS et celui de Massy-Palaiseau en charge des analyses pour la répression des fraudes, enfin nous avons été entendus, Monsieur le Préfet de l’époque a accepté que les analyses se fassent au Laboratoire départemental de la Drôme que nous avons visité et filmé afin de remettre au Préfet la copie lui permettant de comprendre notre motivation, puis diffusé sur une télévision locale qui nous hébergeait.

Nous avons le 21 février 2008 relancé les services de la DASS sur la recherche des organochlorés et il a été convenu d’élargir sur l’ensemble des familles de pesticides, afin d’avoir un panorama exhaustif des molécules éventuellement présentes dans l’Eau ; n’ayant pas de réponse à notre demande nous l’avons réitérée le 6 juin 2008, il nous a été répondu que les résultats sont disponibles.

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Utilisation du Paraquat et du Chlordécone en Martinique

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique PUMA   —

Une énième étape dans l’utilisation du Paraquat et du Chlordécone en Martinique et en Guadeloupe a été franchie le mercredi 18 septembre 2019 à la préfecture de la Martinique. Préalablement, nous avons reçu une invitation à participer à l’audition en présence de quatre autres organisations, après avoir identifié ces dernières, nous avons considéré que, vue l’importance de cette audition, il était hors de question d’être en compagnie de ces interlocuteurs ; à ce moment nous avons motivé notre démarche et obtenu que PUMA soit entendu seul, afin de répondre favorablement à cet incontournable impératif.
En ouverture de séance, le Président Serge LETCHIMY nous a présenté la Commission et ses attentes, puis nous avons été invités à jurer de dire toute la vérité rien que la vérité sur ce que nous savons de l’usage du Paraquat et de la Chlordécone dans notre production agricole.
D’entrée de jeu, nous avons recentré le débat, en précisant
• Qu’il est impératif de traiter l’ensemble des pesticides
• Que les molécules actives n’ont jamais été vendues aux agriculteurs,
• Que le Kepone et le Curlone, sont à base de Chlordécone et le Gramoxon à base de la molécule Paraquat,
Puis nous avons demandé la mise à disposition de la fiche technique de ces produits.

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Commission d’enquête sur le chlordécone

— Par Roland M’Sabi —

Même si la situation est extrêmement grave, on se permet d’ajouter un peu d’humour : le chlore ne déconne pas… Plus sérieusement : pourquoi maintenant ? Après plus de 40 ans ? Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il est beaucoup trop tard pour agir puisque la grande majorité des Guadeloupéens et des Martiniquais est déjà chlordéconée. Il était beaucoup plus simple d’accorder des dérogations pour continuer à utiliser ces pesticides qui ont contaminé une grande partie des terres de ces départements. A ce jour, il n’existe qu’une solution pour dépolluer ces terres contaminées durant des dizaines d’années ou plus, d’après une association guadeloupéenne. D’autant que le chlordécone n’est pas seul en cause, car il ne faut pas oublier le paraquat, le témic et beaucoup d’autres poisons utilisés quotidiennement. Même si les ouvriers agricoles sont les premiers touchés, il ne faut pas oublier les riverains qui fuyaient les épandages aériens qui les empêchaient de respirer. On ne peut plus parler « d’eau potable » pour cause de canalisations défectueuses, et mal entretenues. Oubliées les rivières et les « coups de senne » qui attiraient de nombreux visiteurs sur la côte Atlantique.

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Un rapport s’alarme de « la dégradation généralisée » des masses d’eau en Guadeloupe

Cette dégradation est causée par les activités humaines, selon l’Office de l’eau, au premier rang desquelles figure l’agriculture.

La Guadeloupe subit « une dégradation généralisée des masses d’eau », selon Hugues Delannay, directeur adjoint de l’Office de l’eau de Guadeloupe, commentant un rapport sur l’état des nappes souterraines, des rivières et de la mer que l’AFP s’est procuré, mardi 10 septembre.

Une dégradation causée par « l’activité anthropique », selon l’Office de l’eau, dont « l’agriculture et l’assainissement (…) et dans une moindre mesure l’industrie ».

Stations d’épuration non conformes

Le constat le plus « alarmant » du rapport, selon M. Delannay, est l’augmentation de la salinité de la nappe d’eau douce souterraine située sous la Grande-Terre. En cause, « l’intensité de l’utilisation de la nappe, notamment par des forages d’alimentation en eau potable », mais aussi les pollutions d’origine agricole, pesticides et composés azotés.

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La Fabrique du crétin digital

Les dangers des écrans pour nos enfants

Dans son dernier livre La fabrique du crétin digital, le docteur en neurosciences Michel Desmurget s’attaque à plusieurs idées reçues sur les bienfaits de la révolution numérique. Il rappelle les effets délétères des nouvelles technologies sur l’attention et la réussite scolaire.
La Fabrique du crétin digital

Michel Desmurget
La consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d’écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d’une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires).
Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…).

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Disparition des abeilles : une coupable impuissance

Éditorial du « Monde ». En renonçant à la mise à jour des principes d’évaluation des risques des pesticides, la Commission européenne participe à la dégradation dramatique de l’environnement mais aussi à la démonétisation de la parole politique.

Depuis un quart de siècle, en France et ailleurs, les apiculteurs alertent la société et les pouvoirs publics sur l’état dégradé de l’environnement et son impact sur la crise que traverse la filière apicole, minée par des mortalités anormales d’abeilles. A ces alertes succèdent depuis quelques années celles de biologistes de la conservation, qui notent le déclin abrupt, particulièrement marqué depuis les années 1990, de l’abondance et de la diversité des insectes et des invertébrés dans les campagnes d’Europe occidentale.

Lire aussi : Disparition des abeilles : comment l’Europe a renoncé à enrayer leur déclin

Cet effondrement n’a rien d’anecdotique. Il menace à terme le maintien de certaines activités agricoles et fragilise toute la chaîne alimentaire des écosystèmes terrestres. Déjà, en mars 2018, le CNRS et le Muséum national d’histoire naturelle avaient provoqué un émoi national en annonçant que 30 % des populations d’oiseaux des champs avaient disparu, en France, en à peine quinze ans.

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Le déclin des abeilles

Analyse des facteurs qui mettent en péril les pollinisateurs et l’agriculture en Europe

La prochaine fois que vous verrez une abeille bourdonner autour de vous, rappelez-vous que la plupart des aliments que nous consommons sont obtenus grâce à la pollinisation naturelle des insectes. Cette pollinisation dite « entomophile » constitue un service écosystémique clé que nous fournissent les abeilles et d’autres pollinisateurs. Les insectes pollinisent environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation (Kremen et al, 2007). Sans eux, notre productivité agricole serait bien moindre, et jusqu’à 75 % de nos récoltes subiraient une baisse de rendement. Il ne fait aucun doute que la plupart des cultures qui composent notre alimentation – notamment de nombreux fruits et légumes ainsi que certaines plantes fourragères utilisées pour la production de viande et de produits laitiers – seraient gravement affectées par une diminution du nombre d’insectes pollinisateurs, en particulier la production de pommes, de fraises, de tomates et d’amandes.D’après l’étude la plus récente menée sur le sujet, la valeur des cultures dépendant de la pollinisation serait d’environ 265 milliards de dollars (Lautenbach et al, 2012).

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Où est passée la Conscience ?

Bromates et pesticides dans l’eau du robinet!

— Association écologique P.UM.A. —

Lorsque dans les années 80, nous avons, avec Pierre DAVIDAS, dénoncé publiquement les méfaits des organochlorés dont la chlordécone, dans l’association écologique APPELS, nous avons eu droit à tous les noms d’oiseaux et lors de nos visites sur le terrain, il y avait toujours un comité d’accueil qu’il fallait calmer avant de convaincre sur le danger de l’utilisation de ces produits chimiques.

Dans le même temps, au sein des différents services de l’État, des spécialistes de la manipulation se sont servis des très nombreux bavards ignares locaux, pour diffuser des contre-vérités scientifiques afin de nous discréditer.

En termes de pollution de l’Eau de boisson et de baignade, il y a eu plusieurs séquences :

– Le non-respect de la loi no 92-3 du 3 janvier 1992 dite loi sur l’Eau, nous a obligé à dénoncer la qualité de l’eau au robinet.

– La DDASS produit le bilan 1994 de la qualité des eaux de distribution en Martinique à la suite de notre dénonciation de la surchloration liée à la présence de bactéries et des matières fécales dans l’eau.

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Pollution de l’eau dans le nord de la Martinique

— Communiqué de la CGTM —

La qualité de l’eau dans le nord de la Martinique est polluée, selon un communiqué produit par l’Agence régionale de santé (l’ARS). Le communiqué précise, que l’eau qui coule dans les robinets, est chargée de bromates, ce qui rend cette eau, impropre à la consommation.
C’est donc avec raison, que l’ARS a tiré la sonnette d’alarme en recommandant de ne plus consommer cette l’eau dans les villes de : Basse-Pointe ; Lorrain ; Marigot et Sainte-Marie.

Lire aussi : Pollution aux bromates de l’eau du robinet dans certains quartiers

Pourtant, malgré cette pollution annoncée, aucune disposition n’a été prise dans les entreprises d’exploitation bananière. Aucune mesure de prévention, pour mettre à l’abri la santé des ouvriers ! Aucun employeur, malgré notre demande, ne s’est procuré de l’eau potable en bouteille, pour le substituer à l’eau impropre à la consommation !
C’est le pire des constats que l’on peut faire ! C’est aussi la preuve, qu’une fois de plus, sur les exploitations agricoles, les ouvriers sont des laissés-pour-compte. Pourtant l’article R 4225 -2 du Code du travail prévoit une obligation de mise à disposition d’eau potable par l’employeur dans les conditions de travail, sous des températures excessives.

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Pollution aux bromates de l’eau du robinet dans certains quartiers

Une lettre de Florent Grabin (P.U.M.A.) à Alfred Marie-Jeanne

Le bromate est un cancérigène qui est extrêmement toxique et peut entraîner l’insuffisance rénale, la surdité et même la mort. Sa présence dans une eau minérale de la marque « Dasani » (filiale de Coca-Cola) en Grande-Bretagne a contraint Coca Cola à rappeler ce produit.( Source Wikipedia)

Définition :
BrO3-. Le bromate est un anion inorganique. Il est incolore, sans goût et peu volatile. En tant qu’oxydant assez puissant, le bromate est réactif.

Plus :
Normalement, le bromate n’est pas présent dans la nature, mais c’est un sous-produit de désinfection de l’eau par l’ozone. Le bromate est formé pendant l’ozonation, quand l’ozone utilisé pour désinfecter l’eau potable réagit avec (oxyde) les ions de bromure naturellement présents dans l’eau. Le bromate est la préoccupation principale par rapport à l’ozonation en tant que technique de traitement de l’eau. La quantité de bromate produite dépend de la quantité de bromure (présent naturellement) dans l’eau.

Source : GreenFacts

Lire aussi : Le bromate dans l’eau potable

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Lettre à Monsieur Alfred Marie-Jeanne

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Objet : Les Bromates dans l’Eau du robinet
Courrier transmis par mail avec Avis de Réception n°1A 069 649 8523 0

Fort de France le : 30 juillet 2019.

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Parutions : nouveautés du 28 juillet 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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L’Eau peine à arriver au robinet…

— Par Florent Grabin, Président de P.U.M.A. —

Sous décision préfectorale du 18 mars 2019, portant la Martinique en zone d’alerte sécheresse et limitant les usages de l’eau, en vue de la préservation de la ressource, nous avons immédiatement réagi en saisissant Monsieur le Préfet sur le risque sanitaire et aussi sur l’une des raisons à l’origine de cette situation. Si cette décision présente un intérêt écologique, il n’a pas été pris en compte l’étranglement du réseau de transport de 800 cm de diamètre, au quartier Séguineau au Lorrain, qui ne laisse passer que 17 500 m3 jour, avec tous les problèmes collatéraux.
En effet, en avril 2009, ce plus important tuyau d’eau transportant 35 000 m3 d’eau /jour, produite à l’usine de Vivé au Lorrain s’est desemboîtée, afin d’éviter tout retard de réparation du fait des contraintes des procédures, constatant que l’exploitant, la SMDS ne pouvant pas faire face, la SME s’est immédiatement engagée à faire rentrer des tuyaux par avion spécialement affrété pour l’occasion, pour une valeur de 150 000 € environ ; c’est ainsi que les spécialistes de ce type d’installation sont venus sur place pour installer ce raccordement provisoire, prévu pour six mois.

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Vers un statut d’autonomie pour la Guadeloupe sans le dire !

— Par Jean-Marie Nol —
L’évolution institutionnelle récente de la Martinique fut plutôt un « ajustement administratif à la marge » qu’un réel changement, et certains experts politiques et juridiques pensent que cela n’a engendré que de la bureaucratie, et ce sans engendrer la moindre économie d’échelles, d’autres allant même jusqu’à dire que ce processus d’ évolution des institutions en Martinique renforça le mode de régulation socio-politique inauguré avec la départementalisation .
Si la question du statut en Martinique semble rester enfermée dans un éternel cercle vicieux , il n’en va pas de même aujourd’hui pour la Guadeloupe.
En effet les 26 et 27 juin 2019, les élus et partis politiques de la Guadeloupe  se sont réunis en congrès afin de procéder à l’analyse de la situation économique, sociale et politique et définir les pistes pour une future évolution institutionnelle /statutaire . Que pouvaient -t-ils donc constater ? C’est pourtant simple à comprendre que 4 ans environ après les élections régionales et départementales , tous les problèmes de fond demeurent : emploi, logement, transports, eau, déchets,sargasses, CHU, déclin de la production locale …. À ce propos, le congrès a décidé d’en faire un bilan et de tracer les perspectives.

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Moins de vitamines, moins d’antioxydants mais gluten surpuissant = appauvrissement alimentaire programmé

— Par Isabelle Mermin —

Cash investigation, sur France 2, montre comment les semences hybrides participent à l’appauvrissement en vitamines et antioxydants de nos fruits et légumes et comment les multinationales contrôlent les variétés, nous privant de la diversité du vivant.

Pour être commercialisée, une variété de fruits et légumes doit être inscrite, moyennant finance, à un catalogue officiel auquel se réfère le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS).

Les producteurs désireux de fruits et légumes résistants, calibrés et stables se fournissent en semences hybrides auprès des multinationales Bayer-Monsanto, Corteva (ex-DuPont et Dow), Syngenta ou Limagrain. Ce système rend-il nos produits meilleurs? Non, comme le révèlent les référencements de l’Académie d’agriculture de France. Linda Bendali, qui signe une enquête fournie pour le magazine d’Élise Lucet, constate, entre 1960 et 2017, «une perte de 16% de calcium, de 27% de vitamine C et de près de 50% de fer, sur soixante-dix fruits et légumes». Le chef Olivier Roellinger, lui, fabrique ses semences maison (non certifiées, dites paysannes): «Les multinationales se sont approprié le vivant, le garde-manger de l’humanité. Pour entrer au catalogue officiel, la qualité nutritive et le goût ne sont pas des priorités».

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Chlorpyrifos : les dangers ignorés d’un pesticide toxique

Associé notamment à des déficits de QI chez l’enfant, l’insecticide est toujours autorisé malgré des études scientifiques accablantes. Son processus de renouvellement dans l’UE arrive à son terme.

C’est une famille de pesticides qui vole en moyenne 2,5 points de quotient intellectuel (QI) à chaque enfant européen. Son principal représentant, comme beaucoup de produits chimiques, porte un nom compliqué qui lui garantit le confort d’un certain anonymat. Pourtant, il contamine notre vie quotidienne. D’abord pulvérisé sur les cultures pour éliminer pucerons ou chenilles, le chlorpyrifos poursuit son existence sous la forme de traces dans les oranges, les pommes, la laitue, l’urine des enfants et le cordon ombilical des femmes enceintes.

Au fil d’un demi-siècle de pulvérisation, les données scientifiques se sont accumulées sur les effets nocifs de cet insecticide. Censé remplacer le DDT et ses effets délétères en 1965, le produit de la firme américaine Dow endommage en fait le cerveau des enfants de manière irréversible.

Les éléments scientifiques sont désormais si accablants que, d’après les informations du Monde, la Commission européenne s’apprête à proposer son retrait du marché. Or, notre enquête démontre que les autorités ont mis près de vingt ans avant d’évaluer les données du fabricant.

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Proposition zéro pesticide dans notre alimentation.

— Par PUMA, Pour Une Martinique Autrement —

Proposition PUMA plan 4: Zéro pesticide

Objectif

La co-construction du plan 4 a pour objectif de participer à un groupe de travail chargé du suivi des mesures de transition agroécologique dans une agriculture engagée en faveur de la réduction des usages de produits chimiques en agriculture sur tout le territoire de la Martinique.

Nous devrons prendre en compte les erreurs du passé pour mettre en place une production propre, dépourvue de tout résidu pesticides, afin de mieux alimenter la population pour réduire les impacts du cocktail pesticides sur la santé.

Avec ce plan, nous pouvons répondre aux exigences du Gouvernement qui réaffirme dans le 3e plan ‘’Ecophyto’’ sa volonté ferme d’atteindre les objectifs de réduction de l’utilisation des produits chimiques de synthèse de moitié, d’ici à 2025 et de sortir du Glyphosate pour une majorité des usages d’ici fin 2020. Les ‘’interprofessions végétales’’ qui rassemblent les producteurs et transformateurs de céréales, légumineuses, oléagineux, vigne, légumes et fruits ont été informées de cette nouvelle règlementation.

La poursuite des efforts consentis par la filière banane devra être prise en compte afin d’accompagner la profession dans la recherche de méthode alternative à l’usage des molécules chimiques.

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Non à l’intégration forcée et mortelle de notre pays à la France et à l’Europe

— Déclaration du CNCP, MODEMAS, MIRPREOM, PKLS —

Face à la réticence des Martiniquais à participer aux élections européennes, le pouvoir français et ses relais locaux mettent tout en œuvre pour faire croire que l’intégration de notre pays à l’union européenne constitue une chance. Ils font tous miroiter les subventions de l’Europe sensées nous porter la prospérité. Tous font languir sur l’accès au grand marché européen qui permettrait l’écoulement de nos maigres productions.
Il n’y a là rien de bien nouveau.
En réalité l’intégration de notre pays a commencé depuis longtemps et est menée quotidiennement. Les effets négatifs de cette intégration combinée avec ceux de notre situation de colonie de la France soulignent avec force notre état de dépendance avec ses terribles conséquences : Une agriculture coloniale caractérisée par une quasi mono-culture bien profitable au lobby béké de la banane, un mépris total de notre biodiversité, un secteur industriel rachitique, une économie anesthésiée, une dépendance alimentaire renforcée, une importante croissance de l’importation avec le déversement massif de produits européens dans les grandes surfaces qui pullulent avec comme conséquence la disparition de toute production martiniquaise, de nos artisans, de nos cultivateurs, de nos marins pécheurs…
Force est de constater que la politique du président Macron s’inscrit avec virulence dans la continuité de celle de tous ses prédécesseurs, elle sert les nantis et elle aggrave la situation des plus malheureux.

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Prédation des terres, prédation des humains

— Par Sandra Regol, porte-parole d’EELV —

Polluée par des décennies de recours au chlordécone, les terres de Martinique sont ravagées. Ravagées par les pesticides et l’agriculture intensive pratiquée dans les grandes monocultures que sont les bananeraies, un modèle qui n’a enrichit qu’une infime partie de la population, les grandes familles békés, à grand coup de subventions publiques. Le chlordécone, massivement utilisé contre le charançon du bananier, est particulièrement symbolique des avantages dont ont bénéficié ces grandes familles. Alors que le pesticide était interdit depuis 1990 en métropole, ceux-ci bénéficiant de nombreux relais auprès de l’exécutif français, avaient obtenu des dérogations du préfet pour l’utilisation du pesticide jusqu’en 1973, au détriment le plus total des habitants et de l’environnement. Mais le business de la banane, et de leurs grands propriétaires, semblait valoir bien plus… Les conséquences sont dramatiques : une large majorité des terres sont aujourd’hui polluées, impactant toute la chaîne alimentaire, 90% de la population adulte est infectée, les cancers de la prostate prolifèrent, pêche et agriculture sont interdites en plusieurs endroits… Ces grandes familles dominent encore largement la vie économique martiniquaise.

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Appel des peuples indigènes : « Depuis l’élection de Jair Bolsonaro, nous vivons les prémices d’une apocalypse »

— Tribune —

Dans une tribune au « Monde », quatorze représentants de peuples indigènes de différents continents, dont ceux de l’Amazonie brésilienne, lancent un appel à protéger le caractère « sacré » de la nature et à s’opposer aux projets du président du Brésil.

Tribune. Nous, gardiens et enfants de la Terre Mère, peuples indigènes et alliés, nos prophéties, notre sagesse et nos savoirs nous ont permis de constater que la vie sur la Terre Mère est en danger et que l’heure d’une grande transformation est arrivée.

Les peuples indigènes ont toujours pris soin de la Terre Mère et de l’humanité. Nous représentons 370 millions de personnes dans le monde, répartis sur 22 % de la planète et couvrant 80 % de la biodiversité mondiale.

Nous appelons l’humanité à prendre des mesures pour protéger le caractère sacré de l’eau, de l’air, de la terre, du feu, du cycle de la vie et de tous les êtres humains, végétaux et animaliers. Il est vital de transformer notre approche de la nature en l’envisageant non comme une propriété, mais un sujet de droit, garante de la vie.

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La chlordécone et le cancer de la prostate : pour plus de transparence!!

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Parlementaires de Guadeloupe et de Martinique.

Depuis quelques temps il y a un emballement médiatique sur la question de l’absence de lien entre la Chlordécone et le cancer de la prostate, propos tenu par Monsieur le Président de la République ; ce dernier, s’il en parle ne devrait pas ignorer les différentes études scientifiques indépendantes qui confirment ce lien.

Télécharger l’original de la lettre

Les conseillers de Monsieur le Président de la République devraient l’informer qu’aucune molécule chimique n’agit seule et agit différemment selon le terrain (tous les fumeurs ne font pas un cancer du poumon), ce sujet a déjà fait l’objet de nombreuses études, cette affirmation lui permet de semer le doute, afin d’éviter d’assumer les responsabilités de l’État.

Les assertions péremptoires de certains conseillers éloignent le Président de la République de la vérité, de la réalité et compte tenu d’une probable aggravation des indicateurs (du fait de la bio-accumulation), de la synergie d’action du cocktail de pesticides ingéré.

Rappelons que la Chlordécone est classée 2B, soit cancérogène possible, par la communauté scientifique internationale.

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Résistons à la tromperie

— Par Florent Grabin, Président de l’Association P.U.M.A.

Nous parlons de la ‘’Chlordécone’’ en Martinique depuis 61 ans déjà, pour certains c’était l’un des meilleurs produits connus pour traiter les maladies tropicales de notre production agricole ; on avait donc en main l’arme qu’il fallait pour faire reculer la forêt et avancer la culture afin d’alimenter la planète.

Il y a un HOMME que nous tenons à saluer c’est Pierre DAVIDAS qui nous a quittés en 1999 et c’est avec réalisme que nous constatons que cet HOMME avait eu raison de nous entraîner dans la dénonciation de l’ensemble des produits chimiques de synthèse utilisés dans la production de notre alimentation. Malheureusement, il a été combattu par ceux-là même qui s’étaient servis de lui pour se faire élire par ici, ou exister par là, en pratiquant la récupération afin d’imposer l’écologie de la peur.

Quarante-cinq ans après, nous constatons avec amertume, que la manipulation reste de mise et que le mensonge par omission a prise sur ceux qui se servent de leur notoriété ou de leurs titres pour tromper notre population. Il est faux de prétendre que c’est grâce à une récente émission télévisée et à différents articles dans la presse nationale que la question de la ‘’Chlordécone’’ s’est révélée à notre population.

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Sortie en librairie des huit republications des romans-jeunesse de Frédéric Pichon.

Ces ouvrages précédemment publiés par les Editions Pellican des Isles ont été acquis par Caraïbéditions, ont été reformatés et remis en page au sein d’une même et unique collection.

Ci-dessous, on trouvera la présentation de chacun de ces ouvrages et ci-joint, une interview de l’auteur expliquant notamment les raisons de ce changement d’éditeur.

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– Titre : L’enfant et la mer des Caraïbes
– Collection : Romans jeunesse
– Format : 130 X 200, 144 pages
– Prix TTC Antilles-Guyane : 12,50 €
– Résumé : Marcus est un jeune Saintois aux Antilles. Il veut devenir pêcheur comme son père. Mais ce dernier souhaite que son fils continue ses études car les poissons sont en train de disparaître. L’enfant va prendre le large tout seul. Il va faire une découverte incroyable. Il comprendra alors qu’il faut absolument sauver la mer! Pourra-t-il avertir le monde? Emilie, une jeune collégienne arrivée depuis peu de Menton, l’attend avec impatience. Ce livre d’aventure met l’accent sur l’environnement. Une partie de la faune sous-marine est appelée à disparaître selon les scientifiques. Aux Antilles, les coraux se meurent, les poissons sont de moins en moins nombreux.

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Non à la polarisation sur le chlordécone.

— Par Florent Grabin pour l’Asso P.U.M.A.— 

Plus de 4 millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année dans le monde, mais certains pays ont la main particulièrement lourde. De trois millions de tonnes de pesticides utilisées dans le monde en 2001, nous sommes passés à quatre millions en 2016, soit une augmentation de 50 % en 15 ans. Avec 22,9 kg de pesticides utilisés par hectare de terre agricole, le Costa Rica est le champion du monde. Il en déverse pratiquement 10 fois plus sur ses cultures que la France, qui n’en utilise ‘’que’’ 3,7 kg par hectare. Le pays est un gros exportateur de fruits exotiques (banane, ananas, melon…) et de café, des cultures qui exigent une grosse quantité de fongicides et d’insecticides, utilisant ainsi 49 kg de pesticides par an et par hectare de bananes et 30 kg pour l’ananas.

Cette utilisation massive est à l’origine de nombreux problèmes environnementaux et de santé dans le pays : des centaines de cas d’intoxication au ‘’Paraquat’’, chaque année, sont ainsi recensés. Le Costa Rica tente depuis plusieurs années de limiter l’usage de ces substances chimiques avec des interdictions et en prônant de nouvelles pratiques agricoles.

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Les vœux de P.U.M.A.

Bonjour à toutes et tous, et bienvenue à cette année 2019 qui commence.

Nous voulons profiter de ce moment pour remercier chaleureusement chacune et chacun d’entre vous, pour avoir participé aux actions de P.U.M.A. Cette année encore, vous avez contribué à faire progresser les consciences sur les dangers des pesticides et autres produits chimiques toxiques et sur la possibilité de développer des alternatives à leur utilisation. Grâce au réalisme des producteurs de bananes le retrait massif de certains pesticides à permis le retour de notre biodiversité.

Grâce à vous,  à votre générosité, traduite par un soutien financier, par un engagement bénévole à nos côtés, par des encouragements écrits ou oraux, par la diffusion de nos actions à votre réseau, etc., grâce à tous ces gestes quotidiens, qui témoignent de votre confiance en notre association, vous avez renforcé la conviction qui est la nôtre, de ne jamais baisser les bras, ni même la tête face à l’adversité.

Vous êtes exigeants, en attente de résultats et vous avez raison, car il y a urgence, mais vous êtes aussi positifs, de bons conseils, pertinents, engagés, pour faire face à la complexité de nos pathologies environnementales.

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