1530 search results for "Du Bois"

L’éphéméride du 5 juin

Mort de Marcel Lollia dit « Vélo » le 5 juin 1984

Marcel Lollia dit Vélo, né le 7 décembre 1931 et mort le 5 juin 1984, est un percussionniste guadeloupéen, maître tanbouyé (joueur de tambour) de la Guadeloupe.
Biographie
Marcel Lollia fait ses débuts à Pointe-à-Pitre, auprès du grand maître Carnot, François Mauléon. Joueur de tambour ka, ou gwoka, respecté, Vélo a inauguré une école de cet instrument typiquement guadeloupéen.

Marcel Lollia, communément appelé Vélo était et est resté dans les pensées de tous comme étant un personnage hors du commun. Il faut embrasser les différentes facettes de sa personnalité pour vraiment comprendre qui était cet homme « inspiré par Dieu pour libérer les Guadeloupéens de l’esclavage à travers son Gwo Ka » : Il était, à la fois, nomade, professeur, poète, orateur inspiré, et aussi, un percussionniste de talent.
Malgré sa rapide notoriété, il émanait de son être une sincère simplicité.
Il vivait avec très peu d’argent et n’avait pas de maison. C’est une certaine « madame augustine » qui l’hébergeait.
Vélo ne savait ni lire, ni écrire, pourtant ces textes étaient articulés comme de la poésie.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 3 juin

Naissance de Joséphine Baker à Saint-Louis ( Missouri) le 3 juin 1906

Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis, dans le Missouri, aux États-Unis, et morte le 12 avril 1975 dans le 13e arrondissement de Paris, en France, est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante française d’origine américaine.

Pétition: Osez Joséphine Baker au Panthéon !

En 1937, après son mariage avec un jeune raffineur français de confession juive – religion à laquelle elle se convertit alors –, elle obtient la nationalité française et, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joue un rôle important dans la résistance à l’occupant. Elle utilise ensuite sa grande popularité dans la lutte contre le racisme, et pour l’émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King.

Années de jeunesse

Freda Josephine McDonald, alias Joséphine Baker, née dans le Missouri, aux États-Unis, est une chanteuse et danseuse américaine naturalisée française en 1937, d’origine espagnole, afro-américaine et amérindienne1. Elle descendrait probablement d’Eddie Carson, musicien de rue itinérant aux origines espagnoles2.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 1er juin

Première publication de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles le 1er juin 1967

Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band est le huitième album studio des Beatles, publié le 1er juin 1967 en Grande-Bretagne et le jour suivant aux États-Unis. Enregistré sur une période de 129 jours, cet album est souvent considéré par les critiques comme leur plus grande œuvre et l’un des albums les plus influents de l’histoire de la musique populaire, figurant entre autres à la première place dans la liste des 500 plus grands albums de tous les temps du magazine Rolling Stone.

Par son retentissement, par la façon dont il a révolutionné l’industrie du disque, par sa durée de vie dans les hit-parades et par la force avec laquelle il a capté l’air de son temps, Sgt. Pepper reste encore à ce jour une pierre angulaire de l’histoire de la musique et de la culture populaire de la seconde moitié du xxe siècle.

Genèse et enregistrement

Les Beatles avec le disc-jockey Jimmy Staggs en octobre 1966.
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band est enregistré alors que les Beatles s’extraient de la pression liée à la Beatlemania.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 1er juin

Première publication de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles le 1er juin 1967

Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band est le huitième album studio des Beatles, publié le 1er juin 1967 en Grande-Bretagne et le jour suivant aux États-Unis. Enregistré sur une période de 129 jours, cet album est souvent considéré par les critiques comme leur plus grande œuvre et l’un des albums les plus influents de l’histoire de la musique populaire, figurant entre autres à la première place dans la liste des 500 plus grands albums de tous les temps du magazine Rolling Stone.

Par son retentissement, par la façon dont il a révolutionné l’industrie du disque, par sa durée de vie dans les hit-parades et par la force avec laquelle il a capté l’air de son temps, Sgt. Pepper reste encore à ce jour une pierre angulaire de l’histoire de la musique et de la culture populaire de la seconde moitié du xxe siècle.

Genèse et enregistrement

Les Beatles avec le disc-jockey Jimmy Staggs en octobre 1966.
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band est enregistré alors que les Beatles s’extraient de la pression liée à la Beatlemania.

→   Lire Plus

Les Écologistes en Outre-mer : replaçons les enjeux locaux au centre des décisions nationales et européennes !

Pendant 10 jours, Marine Tondelier, Secrétaire nationale du parti les Écologistes, s’est rendue dans les départements d’Outre-mer. Entre la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, les Écologistes sont allé•es à la rencontre des différent•es acteurs et actrices de la transition écologique. 

« L’objectif de notre visite en Guadeloupe, en Martinique puis en Guyane, c’est non pas pour aller donner des leçons ni pour asséner des solutions comme ça vu de haut mais pour venir écouter. Je viens avec beaucoup d’humilité. »

Avec les élu•es du territoire, les pêcheur•euses, les agriculteur•rices, les associations, les syndicats et les populations autochtones, le groupe a échangé et débattu sur les enjeux du territoire mais surtout sur les solutions apportées. 

Guadeloupe

Premier jour, l’équipe a retrouvé un ami écologiste de longue date, Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre. Iels ont évoqué les réalisations écologiques concrètes de la ville. L’écologie est belle et bien une solution globale au divers problèmes du territoire. 

Ensuite, lors du deuxième jour, Marine Tondelier a eu l’occasion de rendre visite à la coopérative d’Yvelle Athalys, une des pionnières de l’agriculture bio en Guadeloupe !

→   Lire Plus

« Rendez-vous aux jardins » sur le thème des 5 sens en Martinique

La 21e édition des Rendez-vous aux jardins se tiendra du 31 mai au 2 juin 2024.

Des centaines de jardins publics et privés ouvrent leurs portes durant ces 3 journées. La manifestation porte cette année sur le thème « Les 5 sens au jardin ». Découvrez le programme !

Depuis plus de 20 ans, les Rendez-vous aux jardins sont parrainés par le ministère de la Culture pour permettre de découvrir des parcs et des jardins d’exception sur l’ensemble du territoire.

L’événement a aussi acquis une dimension européenne en 2018 à l’occasion de l’Année européenne du patrimoine culturel. 550 jardins ont été ouverts au public dans une vingtaine de pays (l’Allemagne, Andorre, la Belgique, la Croatie, l’Espagne, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, Monaco, le Portugal, la Roumanie, la Suisse, etc.).

Cette fête est l’occasion de mettre en valeur les actions des propriétaires de jardins privés et publics et du ministère de la Culture pour restaurer, conserver, entretenir et valoriser ce patrimoine.

Vue, ouïe, odorat, goût, toucher : le jardin met tous les sens en éveil. L’édition 2024 proposera tout au long du week-end des milliers d’animations, pour tous les publics, néophytes et amateurs éclairés :

  • des ateliers ludiques et pédagogiques ;
  • des visites guidées ;
  • des expériences sensorielles ;
  • des démonstrations de savoir-faire par des professionnels en botanique ;
  • des expositions ;
  • des balades musicales ;
  • etc.

→   Lire Plus

« La saison des fruits à pain. La sézon fiyapen » & « L’exil du roi Béhanzin, 1894-1906 »

En librairie

La saison des fruits à pain, La sézon fiyapen
Il y a bien des années, si le matin, au réveil, une mère de famille ne se demandait pas, anxieuse : ki sa man kay ba sé timanmay-la manjé ? (Que vais-je donner à manger aux enfants ?), cela signifiait que la saison des fruits à pain était là ! Du pain-bois disaient nos aînés, une merveille, cet arbre, un miracle son fruit ! Un kiwi géant avait murmuré une petite fille qui en voyait un, coupé longitudinalement, pour la première fois. S’il est bien préparé, il est d’une saveur inégalable. La gastronomie lui a offert un plateau d’argent afin de conjurer les confluences historiques et économiques qui le transplantèrent dans les Amériques. On regarde, on hume, on touche, on se délecte, on écoute tomber avec extravagance ces larges feuilles qui filent dans le cours d’eau de l’oubli, s’accrochent à une autre avant d’atteindre le sol ou s’étalent lentement sur l’herbe.
La sézon fiyapen est arrivée et a apporté la langueur des chaudes après-midi et la douceur des soirées habitées par les contes et les histoires de toutes sortes.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 24 mai

Le pont de Brooklyn est ouvert à la circulation le 24 mai 1883

Le pont de Brooklyn (en anglais Brooklyn Bridge), à New York, est l’un des plus anciens ponts suspendus des États-Unis. Il traverse l’East River pour relier les arrondissements de Manhattan et de Brooklyn.

Long de 1 825 mètres et haut de 84 mètres, ce pont a coûté plus de 15 millions de dollars de l’époque et on estime que 27 personnes ont perdu la vie pendant les travaux, qui ont duré 14 ans. Son architecte, John Augustus Roebling étant mort des suites d’un accident sur le chantier, quelques jours seulement après le début de la construction, c’est son fils, Washington Roebling, puis sa belle-fille, Emily Warren Roebling, qui menèrent le projet à son terme. Le pont de Brooklyn est ouvert à la circulation le 24 mai 1883 : pendant cette seule journée, il est emprunté par 1 800 véhicules et 150 300 personnes.

Données techniques
Le pont de Brooklyn est un pont suspendu monté sur des piles de 90 m qui sont enterrées à 35 m de profondeur ; le tablier se situe à une hauteur de 44 m1.

→   Lire Plus

DO.KRE.I.S, la revue haïtienne des cultures créoles 

— Par Scarlett Jésus, membre d’AICA sc(*) et du CEREAP.(**) —

Il y a fort à parier que jusqu’à aujourd’hui vous ignoriez l’existence de la revue DO. KRE.I.S.

Un drôle de nom penserez-vous pour une revue. Un nom aux sonorités étranges qui, tel un nom de code, suggère le mystère, l’étrangeté. Mais aussi la créolité. Vous n’auriez pas tort puisque cette revue fut créée en Haïti en 2017. Destinée à une publication annuelle, mais freinée par le Covid, son 6ème numéro vient tout juste de sortir en mars 2024. Avec à chaque fois un thème différent.

Son titre est issu d’un jeu d’osselets, très couru à Haïti. Il se joue en quatre manches avec 5 osselets dont chacune des quatre faces porte un nom, en rapport avec son apparence : Il y a le dos (D0 en créole), le creux (KRE), la lettre Z (I ou Zi) et ès (la lettre S). Les joueurs tentent de réussir la combinaison gagnante DO.KRE.I.S. Conçue pour être un espace de rencontres permettant à des cultures et disciplines différentes de dialoguer, la revue a vocation à « faire archipel », c’est-à-dire d’établir des ponts d’un océan à l’autre entre des îles (mais pas que) où le français, imposé, cohabite avec des parlures créoles qui lui résistent.

→   Lire Plus

1ére édition des Journées de l’Architecture Antilles Guyane (JAAG)

Les 23 et 24 mai 2024 à Pointe à Pitre

Les Maisons de l’Architecture Guadeloupe, Guyane, Martinique Organisent la 1ére édition des Journées de l’Architecture Antilles Guyane les 23 et 24 mai 2024 à Pointe à Pitre

Un temps d’échange et de rapprochement pour confronter nos vécus urbains

«… L’architecture d’aujourd’hui dans les DFA est un syncrétisme culturel (Combinaison de doctrines, de systèmes initialement incompatibles.)

entre les cultures amérindiennes (le déjà là avant), l’architecture des colons (charpentiers de marine), la planification coloniale et ses contraintes, et la créolisation des esclaves, marrons, affranchis et descendants d’esclaves, et puis les autres immigrés par la suite (toutes les composantes de la population que nous connaissons aujourd’hui : indiens, chinois, syro-libanais, fwansé defwans, africains, haïtiens, dominicains, dominiquais, cubains, etc.) »

Gustavo Torres, architecte urbaniste

La création de table-rondes sur l’architecture et l’urbanisme des départements français d’Amérique (DFA), est l’opportunité d’explorer les similitudes et les diversités du patrimoine bâti de nos trois territoires, de nos problématiques à nos solutions.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 19 mai

Inauguration de la prison Mazas le 19 mai 1850

La maison d’arrêt cellulaire, appelée couramment prison Mazas, est une ancienne prison de Paris, construite par l’architecte Émile Gilbert entre 1845 et 1850 pour remplacer le dépôt des condamnés de la Force.
Historique
Située en face de la gare de Lyon, elle est utilisée de 1850 à 1898 essentiellement à l’internement des prisonniers de droit commun. La prison occupe l’emplacement du pentagone limité par les voies aujourd’hui dénommées boulevard Diderot, rue de Lyon, rue Traversière, avenue Daumesnil et rue Legraverend.

Cette « maison d’arrêt cellulaire » s’inspire des modèles du régime carcéral américain en vogue dans le milieu du siècle, le système cellulaire, dans l’esprit de la prison de la Petite Roquette construite en 1836.

L’entrée de cette prison était située initialement 23-25 boulevard Mazas, qui donne donc son nom à la prison (avant d’être rebaptisé boulevard Diderot en 1879).

Mais ce boulevard (partant des abords du pont d’Austerlitz) portait le nom du colonel Jacques François Marc Mazas, mort à la bataille d’Austerlitz : sur réclamation de la famille, l’administration dû renoncer en 1858 à l’appellation primitive au profit de Maison d’arrêt cellulaire.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 17 mai

Le Conseil Constitutionnel valide la loi sur le mariage pour tous le 17 mai 2013.

Alfred Marie-Jeanne, Nestor Azérot, Jean-Philippe Nilor avaient voté contre.

Le mariage de couples de même sexe, également appelé mariage homosexuel ou mariage pour tous, est la possibilité pour un couple de deux femmes ou de deux hommes de contracter un mariage civil, initialement réservé à un homme et une femme, instituée en France le 17 mai 2013.

Depuis 1999, les couples homosexuels ou hétérosexuels avaient la possibilité de signer un partenariat civil, appelé pacte civil de solidarité (PACS) ou de s’établir en concubinage. Cependant, l’un et l’autre n’offrent pas les mêmes garanties juridiques que le mariage civil.

Le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, déposé au Parlement le 7 novembre 2012, a fait l’objet de débats importants et a connu en France une opposition plus forte que dans d’autres pays européens1. La loi no 2013-404 a été définitivement adoptée le 23 avril 2013 puis validée par le Conseil constitutionnel et promulguée le 17 mai 2013. Le premier mariage homosexuel français a été célébré le 29 mai 2013 à Montpellier.

→   Lire Plus

La Martinique disjoncte

— Par Guy Flandrina —

Il y a quelques années déjà, la Martinique connaissait d’intempestives pannes d’électricité.

EDF, à grand renfort de communication, avait alors annoncé à la population -en 2013- s’être équipée, afin de mettre un terme aux coupures de courant ; « un nouveau groupe étant désormais installé à la centrale EDF de Bellefontaine ».

Pourtant, en 2024, le cauchemar des abonnés continue, voire s’amplifie !

De toutes les centrales électriques de France, la nôtre est tête d’affiche au hit-parade des pannes à répétition…

Pas un mois ne s’écoule sans que des communes de ce pays soient privées d’électricité durant un à deux jours, voire plus.

La Martinique a soif car les coupures d’eau, par vagues, sont incessantes ! De cela tout le monde est au courant.

Mais la Martinique est aussi en panne d’électricité ! Le compteur des abonnés est à l’arrêt mais les comptes en banque d’EDF continuent de gonfler.

Heureusement, nous avons un hymne, un drapeau et le créole pour crier notre désespoir.

Nous n’avons pas d’autonomie et encore moins d’indépendance, pour notre alimentation en eau potable, bien que nous disposions de nombre de nappes phréatiques et de 361 rivières qui sillonnent notre territoire ; cela devrait pourtant couler de source !

→   Lire Plus

Le septennat perdu d’Emmanuel Macron

Le 14 mai 2017 la passation de pouvoir entre François Hollande et Emmanuel Macron a lieu au palais de L’Élysée. Elle est suivie de la cérémonie d’investiture du nouvel élu où il prononcera ces mots :« Je ne céderai rien sur les engagements pris vis à vis des Français »

7 ans plus tard, l’équivalent d’un septennat Macron, où en sommes nous ?

Au delà des beaux discours et des mesures symboliques, ces 7 ans constituent un recul sur l’écologie, la justice sociale, la démocratie et l’Europe. Téléchargez le bilan complet

Un septennat perdu pour l’environnement

👉 Soutien de la répression de Sainte-Soline, soutien à Gérald Darmanin qui traite les écologistes 
d’ “écoterroristes”.

👉 Malgré les promesses d’interdiction, le glyphosate est toujours autorisé.

👉 Un président pro-chasse : baisse le coût du permis de chasse, promulgation d’arrêtés autorisant la chasse “traditionnelle” aux oiseaux pourtant illégales…

👉 Poursuite de la construction de l’A69 malgré l’expertise des scientifiques.

👉 80% des mesures proposées par la Convention citoyenne ont fait l’objet de dérogation.

👉 Sacrifice de la sécurité nucléaire avec la fusion des 
2 instances de sûreté : l’ANSN et l’IRSN.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 12 mai

Journée des Barricades le 12 mai 1588

La journée des Barricades désigne le soulèvement populaire qui éclate à Paris le 12 mai 1588, durant la huitième guerre de Religion. Ce soulèvement est mené par le « Conseil des Seize » ainsi que par le duc de Guise.

Cause
Ce soulèvement a pour cause principale l’animosité du peuple à l’égard du roi Henri III, soupçonné de vouloir désigner comme successeur Henri de Navarre (futur Henri IV), un protestant. Dès lors, le peuple de Paris se range derrière le duc de Guise, chef de la Sainte Ligue. Celui-ci est en effet, malgré l’interdiction royale, revenu à Paris. Dès lors, méfiant et craignant pour sa vie, Henri III fait venir dans la capitale plusieurs bataillons des régiments de Gardes suisses et de Gardes françaises. Le roi ayant violé un privilège qui veut qu’aucune troupe étrangère n’ait le droit de séjourner à Paris, et les Parisiens craignant de voir les chefs catholiques arrêtés, les esprits s’échauffent.

Le soulèvement
Le 9 mai 1588, malgré la défense du roi, Henri duc de Guise qui était parti à Soissons arrive à Paris, se rend au Louvre et passe au milieu des compagnies des Gardes françaises.

→   Lire Plus

Lettre ouverte à l’État et à nos Dirigeants

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Afin d’informer la population sur la qualité de l’Eau au robinet, nous vous adressons cette lettre ouverte pour tenter d’avoir le bon éclairage dans cette Eau trouble administrative ; celle-là même qui a traversé des péripéties avant de couler aujourd’hui au robinet de très nombreux consommateurs.

Nous sommes sortis de très loin et parvenons à passer à travers les gouttes, des postillons des joutes verbales de nos différents élus, qui pour justifier leur incapacité à gérer ce dossier EAU, se livrent à différentes vannes et autres élucubrations pour tenter de s’accuser mutuellement.

Depuis 1870, année de la première pose d’une canalisation de 6 km pour alimenter la Ville de Saint-Pierre à partir du captage de la Source Morestin, au Morne-Rouge. Depuis il y a eu des investissements pour tenter d’approvisionner en Eau toute la population en Martinique.

En 1856, Fort-de-France captait l’Eau de la Rivière Absalon et alimentait ainsi, par un canal à ciel ouvert, la fontaine Gueydon dont la cascade spectaculaire agrémentait les abords de la Rivière Madame. Par souci d’hygiène, l’orientation de la fontaine et sa construction en marches d’escalier étaient conçues pour assurer au mieux une stérilisation par aération et exposition aux ultraviolets, ce qui n’empêcha pas de fréquentes épidémies telles que la typhoïde.

→   Lire Plus

De mai 68 au Mouvement de Libération des Femmes (MLF)

— Par Michèle Bigot —

« A l’occasion des 40 ans de Mai 68, le réseau féministe « Ruptures » a organisé trois tables rondes, au cours desquelles diverses personnalités féminines sont venues témoigner du creuset qu’a représenté le mouvement de Mai 68 pour la création de ce qui deviendra en 1970 le MLF. Le présent ouvrage figure donc le recueil de ces interventions à vocation historique. Il se divise en trois parties, la première consacrée à l’héritage de Mai 68 et à la création du MLF (100 pages), la seconde à la révolution féministe des années 1970-80 (50 pages) et la troisième aux résonances et à la transmission telles qu’on a pu les connaître des années 90 à aujourd’hui. On remarquera d’emblée que la plus grande part de l’ouvrage est consacrée à revisiter la fin des années soixante, comme le titre de l’ouvrage le laissait supposer. Ce retour en arrière n’est certes pas inutile, ne fût-ce que pour corriger certaines idées qui se sont imposées dans les générations d’aujourd’hui, à savoir que les prémices du mouvement se sont inscrites contre le marxisme et les combats révolutionnaires.

→   Lire Plus

Les sœurs Nardal, A l’avant-garde de la cause noire

 — Par Dominique Daeschler —

Fraîchement paru aux éditions Autrement, un long plaidoyer pour la reconnaissance du travail des Sœurs Nardal ( antiracisme, féminisme, élaboration d’une conscience noire…), écrit par la journaliste Léa Mormin-Chauvac dont on a pu récemment voir le documentaire qui leur est consacré (en collaboration avec MC Gambart) sur France Télévisions.

Les Nardal ? Sept sœurs, un clan, une tribu qui vit dans une famille cultivée ( père ingénieur, mère musicienne) hors d’une société de classes où les mulâtres et les francs-maçons tiennent le haut du pavé. Pour leurs congénères, les Nardal sont excentriques. Les sept filles voyagent, partent à Paris faire des études dans les années 20 (Sorbonne pour Paulette et Jane les plus connues) et ne tardent pas à tenir salon le dimanche dans leur appartement de Clamart. Un salon où le brassage des idées fait loi…

Cette appétence à discourir, cette capacité à assembler les sœurs Nardal les tiennent d’une éducation singulière pour l’époque où l’on mélange idées, théâtre, concerts( piano, orgue, violon, flûte) dans la grande maison de bois de la rue Schoelcher dont elles se partageront plus tard les étages.

→   Lire Plus

La corruption au Fonds national de l’éducation en Haïti 

Ce que nous enseignent l’absence d’états financiers et l’inexistence d’audits comptables entre 2017 et 2024

  —Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Publié le 20 avril 2024 sur plusieurs sites en Martinique, en France et aux États-Unis, traitant d’un sujet majeur de société et amplement diffusé par courriel auprès de milliers de destinataires, notre article « Le Fonds national de l’éducation en Haïti, un système mafieux de corruption créé par le PHTK néo-duvaliériste » a eu un écho considérable comme en témoignent les correspondances qui nous ont été acheminées. Par son approche analytique et documentée, cet article a mis en lumière le fait que le Fonds national de l’éducation (FNÉ), à l’instar du PSUGO, est au sommet d’une vaste entreprise de corruption et de détournement des ressources financières de l’État dans le système éducatif national haïtien. Les nombreuses et pertinentes références documentaires que nous avions fournies, en plus d’éclairer et de conforter notre analyse, ont permis aux lecteurs de mieux comprendre en quoi consiste la corruption systémique qui sévit au Fonds national de l’éducation. Le présent article approfondit l’analyse élaborée dans celui du 20 avril 2024 et il explore amplement, documents à l’appui, l’une des caractéristiques majeures du FNÉ, à savoir l’invisibilisation des données financières qui est au cœur du dispositif de la corruption systémique au Fonds national de l’éducation.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 2 mai

La bataille de Cut Knife s’est tenue le 2 mai 1885

La bataille de Cut Knife est une bataille de la Rébellion du Nord-Ouest qui s’est tenue le 2 mai 1885 lorsqu’un groupe de guerriers Cris et Assiniboines fut attaquée par une force composée de la police montée, de miliciens et de soldats canadiens. Les guerriers ont défait les forces canadiennes avec des pertes des deux côtés.
Au printemps de 1885, les Métis vivant en Saskatchewan forment un gouvernement provisoire sous Louis Riel, prenant le contrôle autour de Batoche. À ce moment Riel commença à contacter les Cris et les Assiniboines. Le gouvernement canadien décida d’écraser la rébellion, craignant que les tribus de l’ouest joignent celles-ci. Les Cris sous la direction de Poundmaker allèrent à Battleford pour parler à l’agent des Indiens, Rae. Le but de la visite était d’obtenir de Rae plus de vivres car il y avait une famine et de discuter de la situation. La population de Battleford et plusieurs résidents autour, en apprenant que plusieurs Cris et Assiniboines quittaient leur réserve pour venir à Battleford, eurent peur pour leur sécurité.

→   Lire Plus

La canne : aux origines, une herbe géante sans sucre!

— Par Jean Samblé —

La canne à sucre, cette herbe géante de la famille des graminées, a une histoire aussi riche que sa sève sucrée. Originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée, elle a vu le jour dans ces terres fertiles où la diversité génétique abondait. Les premières communautés humaines qui l’ont côtoyée ont sans doute remarqué sa tige imposante, mais peu savoureuse à l’époque. Les chercheurs, telles des archéologues du monde végétal, ont en effet découvert que la canne à sucre, à son origine, n’était guère sucrée. C’est grâce à des millénaires de sélection naturelle et de domestication que les premiers cultivateurs ont réussi à extraire peu à peu sa douceur cachée. À partir d’une espèce sauvage robuste mais peu sucrée, ils ont patiemment développé des variétés de plus en plus sucrées, jusqu’à obtenir la canne que nous connaissons aujourd’hui.

L’évolution de la canne à sucre est intimement liée à l’ingéniosité humaine et à son besoin croissant de sucre. Au fil des millénaires, les cultures agricoles se sont développées, les techniques de sélection se sont affinées, et la canne à sucre a suivi le rythme de cette évolution.

→   Lire Plus

L’ignorance militante de la Réforme foncière martiniquaise

— Par Yves-Léopold Monthieux 

Rien de ce qui suit ne figure aux programmes des Écoles et de l’Université. Dans les années 1960 – 1970, parmi les décisions faisant suite aux évènements de décembre 1959, trois mesures majeures ont été décidées par le gouvernement. Elles ont marqué de façon indélébile la société et l’histoire martiniquaises, mais aussi sa géographie. On les nomme BUMIDOM, SMA, Réforme foncière. Fruits d’un volontarisme incontestable, ces mesures s’étaient heurtées à l’opposition de la gauche classique (PCM, PPM, PS) et des mouvements indépendantistes. Regroupés à la marge du parti communiste sous le vocable ”gauchiste”, ces derniers se recommandaient des idées maoïstes, trotskystes, castristes et autres. Un condensé sulfureux qui a pu s’expérimenter lors des événements de Chalvet, en février 1974.

Tandis que le BUMIDOM est devenu la victime expiatoire de la lutte anticolonialiste et que le SMA (service militaire adapté) a su s’arracher à l’accusation d’“armée d’occupation coloniale”, les adversaires de la Réforme foncière usèrent et usent encore d’un artifice intellectuel inédit : le silence militant et la tenue des Martiniquais dans une totale ignorance de ce moment de leur histoire.

→   Lire Plus

De l’EAU sans complexe.

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

Nous remercions tous ceux qui ont participé au débat sur le manque d’Eau ou robinet, c’est sans complexe que nous, PUMA, avons dans le cadre de notre mission contribué une fois de plus à faire notre population écouter pour comprendre, que le problème ne provient pas du Carême. Merci à tous ceux qui nous accompagnent, qui nous encouragent sans complexe, à poursuivre nos actions. Comme nous l’avons indiqué, la question de l’EAU est une affaire à 100% MARTINIQUAISE.

La culture politique demande une grande réforme pour permettre à tout citoyen de participer aux grands projets structurants de notre territoire, les élus non pas le monopole du savoir, très souvent nous avons vu dans la population des supposés ‘’sans grades’’ qui ont permis, sans complexe, de trouver des solutions que des  »bac plus douze » ne parvenaient pas à élucider.

Aujourd’hui nous abordons un sujet qui, nous osons l’espérer, va permettre à nos dirigeants en responsabilité et nos parlementaires de faire évoluer le protocole d’analyse de l’EAU, fournie à la population ; L’ARS a la charge de contrôler toutes les EAUX de boisson en bouteille ou au robinet.

→   Lire Plus

Se noyer dans un dé à coudre…

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A.—

L’EAU, ce don du ciel, qui peut donner la vie en participant à notre santé quand nous sommes assoiffés, peut aussi donner la mort, sa sur abondance peut inonder nos lieux d’habitation et entraîner des noyades.

Nous, PUMA, avons relancé le débat, pour que l’Eau coule de source à nos robinets, comme il fallait s’y attendre nous assistons à un déchaînement de dénigrement sur les réseaux sociaux, afin de mettre le discrédit sur notre association de protection de l’environnement.

Nous ne sommes en compétition avec personne, nous n’avons aucune envie de jouer le jeu d’être mieux que quiconque, nous essayons seulement d’être meilleurs que nous l’étions hier, Pour Une Martinique Autrement. Cependant, nous tenons à rappeler à certains : tant que vous avez encore un pied dans l’eau du lac, n’insultez jamais le crocodile et vous risquer de trouver sur la berge un PUMA pour vous faire respecter les lois de la Nature.

Sans prétention aucune, nous demandons à certains intervenants sur les plateaux télé ou radio de mieux s’informer pour ne pas tromper la population dans ses choix.

→   Lire Plus

L’indivision successorale, élément majeur de dérégulation de la société martiniquaise

— Par Yves-Léopold Monthieux 

Dans la seconde moitié du siècle dernier est apparu un phénomène qui a consisté à adopter des normes propres au département tout en ignorant des règles constantes touchant au fondement de la société. En réalité, grâce au nouveau vent de liberté, il s’est déployé petit à petit une permissivité, faussement vénielle, tendant à s’affranchir au quotidien de la règle de droit. En effet, le phénomène d’indivision qui fait l’actualité de l’île et des ravages dans les familles voire au sein de la société, elle-même, tient à une pratique connue dans d’autres domaines : l’ignorance du droit au bénéfice d’un aimable empirisme voire un laisser-aller et même la tentation d’un certain défi à la loi, façon Robin des bois.

Incontestablement, l’indivision successorale figure au premier rang des nœuds gordiens nés de cette douce inclination. La plupart des achats fonciers réalisés par nos ancêtres avaient eu lieu vers l’an 1900 : un peu avant, un peu après. Aujourd’hui, lorsqu’on considère le volume du contentieux, l’étendue des surfaces concernées et le nombre de leurs successeurs, c’est la société entière qui s’en trouve impactée.

→   Lire Plus