— Par Yvon Joseph-Henri –—
Tribune. Vu de l’extérieur, un dazibao signé « un membre de l’intersyndicale » (laquelle ?) mais qui s’authentifie sans vouloir signer, prétend éclairer la population sur la justesse de la grève des lycées, collèges et certaines écoles primaires et indiquer que la bonne entente règne au sein des protagonistes de l’intersyndicale dont on découvre quelques noms.
Un projet de retraite dite universelle quasi unanimement rejeté.
Que l’on soit tous, retraité et actifs contre cette réforme est certain. Il est aussi certain que les professeurs seront les plus touchés par la réforme des retraites selon les études faites par les syndicats. Mais ces études ont-elles pris en compte le sort de nos amis avocats ? Bref, à quoi bon dès lors que la nocivité du projet est évidente à tous. Seule compte le rejet quasi unanime, et l’entrée du pays en dissidence à l’égard du pouvoir en place qui se drape dans sa légitimité pour poursuivre sa tâche.
Installé par le peuple, qu’il le veuille ou non, le pouvoir peut évidemment être destitué par le peuple. Mais encore faut-il que la majorité de la population partage un mode d’action violent par nature ou qui instaure un blocage total et définitif du pays jusqu’au départ du gouvernement et du Président de la République.