238 search results for "José Alpha"

Le système éducatif haïtien : réforme ou mirage ?

Le système éducatif haïtien entre l’École fondamentale et l’enseignement secondaire rénové : réforme ou mirage ?

—Par Fortenel THELUSMA, enseignant-chercheur, linguiste et didacticien du français langue étrangère (FLE) —

L’école fondamentale et l’enseignement secondaire : brève présentation

Le système éducatif haïtien actuellement comprend l’enseignement fondamental divisé en trois cycles, d’une durée de neuf ans, le secondaire rénové totalisant quatre années (secondaire I, secondaire II, secondaire III et secondaire IV) et l’enseignement de niveau supérieur. Née de la réforme Bernard de 1979, l’Ecole fondamentale remplace l’école primaire et les trois premières années des lycées et collèges. Selon le livret vert de la réforme (p.27), « l’Ecole Fondamentale a pour vocation essentielle de promouvoir une formation générale […] qui doit conduire le maximum d’enfants à un niveau de connaissances générales et d’initiation aux techniques, indispensables à leur accession aux établissements de niveau secondaire ou à un processus de production ».

Les caractéristiques de l’Ecole Fondamentale, selon ce document, sont les suivantes :

– Homogénéité : programmes successifs se développant suivant un tronc commun de formation de base approfondie pour tous les élèves.

– Flexibilité : Bifurcations possibles à la fin de chacun des cycles successifs vers des formations préprofessionnelles ou professionnelles et réinsertion possible au début de ces mêmes cycles.

→   Lire Plus

Sciences sociales: nouveautés du 18 octobre 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Le traitement lexicographique du créole dans le « Glossary of STEM terms from the MIT – Haïti Initiative »

Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

La parution en Haïti, dans Le National du 22 juin 2020, de notre article « Le traitement lexicographique du créole dans le « Diksyonè kreyòl Vilsen », nous a valu un certain nombre de commentaires et de questions pertinentes de lecteurs vivant en Haïti et en outre-mer. Pour mémoire, il faut rappeler que notre évaluation de ce dictionnaire a été effectuée selon trois critères analytiques : (1) le projet/programme éditorial de ce dictionnaire ; (2) le choix et la représentativité de la nomenclature ; et (3) la conformité méthodologique et le contenu des rubriques lexicographiques. Au terme de notre évaluation nous avons conclu que l’examen du « Diksyonè kreyòl Vilsen », à partir de ces critères, démontre qu’en aucun cas cet ouvrage ne peut être recommandé par les linguistes au titre d’une référence dictionnairique car il n’est pas conforme aux exigences de la lexicographie professionnelle. Ses lourdes lacunes conceptuelles, méthodologiques et lexicologiques, l’inadéquation, l’approximation ou la fausseté de nombreuses définitions ainsi que l’absence d’un métalangage adéquat en font un ouvrage très peu fiable, qui se consulte difficilement et qui ne peut servir de référence crédible aux usagers, en particulier aux élèves, aux enseignants et plus largement aux langagiers.

→   Lire Plus

Le traitement lexicographique du créole dans le « Diksyonè kreyòl Vilsen »

— Par Robert Berrouët-Oriol Linguiste-terinologue —

Depuis la publication des deux premières études à caractère scientifique publiées sur le créole haïtien (Suzanne Comhaire-Sylvain : « Le créole haïtien, morphologie et syntaxe » (1936) et Jules Faine : « Philologie créole » (1937), la créolistique a connu d’importants développements et des publications diverses (livres et articles scientifiques) font désormais partie du corpus de référence sur cette langue. Parmi ces publications figurent des dictionnaires et des lexiques rédigés par des amateurs éclairés, par des spécialistes de domaines apparentés ou par des linguistes, entre autres « L’inventaire des ressources lexicales en créole haïtien : présentation d’extraits du lexique de la maternité et de l’accouchement » de Suzanne Allman paru en 1984 dans la revue Conjonction no 161-162. Le matériau de base de cette publication provient de la thèse de doctorat en ethnolinguistique de Suzanne Allman soutenue à l’Université de Provence en 1983, « Étude ethnolinguistique du lexique de la fécondité et de la maternité en créole haïtien ». Le corpus dictionnairique sur le créole haïtien comprend plusieurs titres, rédigés en créole ou en édition bilingue ou portant sur la terminologie d’un domaine spécifique. En voici quelques exemples : « Dictionnaire français-créole » de Jules Faine (Éditions Leméac, 1974) ; « Diksyonnè kréyòl-franse » de Lodewijik Peleman, Éditions Bon nouvèl, 1976 ; « Éléments de lexicographie bilingue : lexique créole-français » de Ernst Mirville (Biltin Institi lingistik apliké, Pòtoprins, no 11 : 198-273, 1979) ; « Leksik elektwomekanik kreyòl, franse, angle, espayòl » de Pierre Vernet et H.

→   Lire Plus

Littératures : nouveautés du 21 juin 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

→   Lire Plus

Sciences humaines : nouveautés du 21 juin 2020

Les sciences humaines et sociales (SHS) représentent un ensemble de disciplines étudiant divers aspects de la réalité humaine sur le plan de l’individu et sur le plan collectif, selon le système éducatif en France.
Définitions
Les sciences humaines et sociales regroupent de nombreuses disciplines qui cherchent à expliquer des phénomènes dont les explications ne relèvent pas de la biophysique, mais plutôt des influences, des faits sociaux, des autres ou de l’environnement sur les actions, comportements et attitudes humaines. Ses domaines de recherche sont nombreux, allant de la géographie à la psychologie sociale, en passant par la linguistique, la démographie, l’histoire, l’anthropologie ou la sociologie.

Actuellement, les sciences humaines et sociales peuvent converger plus ou moins avec d’autres domaines des sciences. C’est le cas avec la biologie (notamment dans le domaine de l’environnement). Certaines convergent également vers la physique et la chimie. D’autres en divergent fortement. Des champs entiers des sciences sociales font usage des mathématiques et du formalisme.

Chaque discipline des sciences humaines et sociales, a ses propres écoles de pensée et de nombreuses approches méthodologiques et théoriques. Il n’y a pas de principe universel ou une seule dénomination ; chaque champ de recherche a ses particularités.

→   Lire Plus

Sciences sociales : nouveautés du 14 juin 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Littératures : nouveautés du 14 juin 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

→   Lire Plus

De Caroline Laurent, «  Rivage de la colère », Prix 2020 Maison de la Presse

Caroline Laurent est franco-mauricienne. Après le succès du livre co-écrit avec Evelyne Pisier, « Et soudain, la liberté », elle a publié le 9 janvier 2020 son nouveau roman « Rivage de la colère », aujourd’hui récompensé. En parallèle de ses fonctions de directrice littéraire chez Stock, elle a été nommée en octobre à la commission « Vie Littéraire » du Centre National du Livre.

Aux origines du roman, un fait historique :

Dans « Rivage de la colère », récompensé par le 51ème Prix  Maison de la Presse, Caroline Laurent dévoile un pan tragique, hélas fort peu connu, de la décolonisation dans l’Océan Indien : en 1965, le Royaume-Uni accepte le principe d’élections générales qui décideront de l’indépendance de l’île Maurice et de ses possessions. Mais dans le plus grand secret, il est décidé que certaines de ces dépendances, dont les îles Chagos, au nord-est de Maurice, resteront sous administration britannique, après qu’elles auront été rachetées par le Royaume-Uni, ce dernier prétendant qu’elles ne sont pas habitées ! Le but n’est autre que de donner ces territoires en location aux États-Unis, qui y créeront une importante base militaire. 

→   Lire Plus

Les fondements constitutionnels de l’aménagement du créole dans le système éducatif haïtien

Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

La parution en Haïti et en outre-mer, le 27 mars 2020, de notre article « Le créole et « L’idéologie linguistique haïtienne » : un cul-de-sac toxique », ainsi que, le 7 avril en cours, de notre plus récent texte, « Unilatéralisme créole ou aménagement simultané du français et du créole en Haïti ? Un choix de société et un choix politique », a suscité plusieurs réactions. Depuis les États-Unis où il vit, un lecteur nous a aimablement indiqué sur Facebook que l’article du 27 mars 2020 était du « pale franse », du « parler français », donc du bavardage improductif. Et puisque nous ne sommes pas dans le feu de l’action sur le terrain en Haïti, notre réflexion serait illégitime et elle n’a pas lieu d’être… En revanche, par courriel principalement, des lecteurs d’Haïti où ces deux articles circulent abondamment nous ont fait part d’une nette communauté de vue entre nous quant à la vision offerte en partage par ces articles qui ont fourni, à l’aide de références documentaires sûres, des pistes de réflexion sur l’enfermement idéologique dans l’abord de la question linguistique haïtienne et sur les fondements constitutionnels de l’aménagement linguistique en Haïti.

→   Lire Plus

Unilatéralisme créole ou aménagement simultané du français et du créole en Haïti ?

Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

Un choix de société et un choix politique

Au moment où nous rédigeons cet article, la pandémie du Covid 19 continue de se répandre à travers le monde avec son cortège mortifère de décès et de personnes infectées. Cette pandémie inédite oblige les États à prendre des mesures de protection des populations et le confinement préventif est de rigueur dans de nombreux pays. Le Covid 19 est déjà présent en Haïti et plusieurs spécialistes de santé publique estiment qu’il y fera de nombreuses victimes en raison principalement des lourdes défaillances des structures sanitaires du pays. Les écoles et universités sont fermées ainsi que divers centres d’apprentissage technique, tandis que des associations de journalistes souhaitent un confinement général, d’au moins 14 jours, face à la pandémie de Covid-19 au pays (AlterPresse, 1er avril 2020). En Haïti, cette situation génère de l’anxiété, de la peur, et elle n’est guère propice à la réflexion sur des sujets de société aussi prégnants que l’éducation, les droits humains et la liberté de parole. Faut-il dès lors se laisser emporter par une certaine paralysie et s’interdire de réfléchir, individuellement et collectivement, aux solutions à apporter aux nombreuses urgences du pays ?

→   Lire Plus

Avec ou sans la peur, luttons !

— Collectif —

Si personne, quoiqu’on dise, ne peut prédire le rythme ni même l’ampleur finale de l’expansion du Covid 19 chez nous, il est juste de proclamer que l’hécatombe n’est pas fatale. Non pour tirer argument de sa vitesse apparemment moins grande pour le moment ici que sous d’autres cieux pour relâcher une vigilance bien insuffisante, mais au contraire, pour mettre à profit notre position dans une sorte d’ œil du cyclone pour s’armer et faire face.
Dans une émission de grande écoute de Martinique Première, le nouveau préfet a listé des fronts et des acteurs séparés allant du personnel soignant jusqu’au simple citoyen. Le rôle attribué à ce dernier ou à cette dernière, serait de  » rester confiné  » La seule tâche de  » l’arrière « , pour reprendre la métaphore guerrière, serait de vaquer aux activités familiales, d’applaudir les soignant-e-s et d’avoir un œil sur le voisinage immédiat. C’est maigre ! pour deux raisons :
D’abord la coupure entre période confinée et période post confinement risque d’être moins nette que l’on croit, la durée du confinement s’annonçant bien longue s’il n »y a pas un changement dans la stratégie globale, conçue au départ comme une adaptation (qui ne dit pas son nom !)

→   Lire Plus

De la nécessité d’une loi d’orientation linguistique de l’éducation en HaïtiDe la nécessité d’une loi d’orientation linguistique de l’éducation en Haïti

 

—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue  —

Un large consensus a vu le jour et s’est renforcé ces dernières années chez nombre d’enseignants, de linguistes, de didacticiens et d’administrateurs des écoles en Haïti : faire du créole une véritable langue de scolarisation aux côtés du français et à parité statutaire avec le français. Ce consensus, de plus en plus, emporte l’adhésion même si, comme la plupart des langues à tradition orale, le créole n’a toujours pas franchi l’étape cruciale de sa didactisation et n’est pas encore pourvu d’un stock lexical suffisant pour exprimer les réalités nouvelles liées au développement accéléré des sciences et des techniques. (Sur la problématique de la « didactisation » du créole, voir notre article « Aménagement et « didactisation » du créole dans le système éducatif haïtien : pistes de réflexion », Le National, 24 janvier 2020.) Il ne faut donc pas perdre de vue qu’aucun travail de recherche linguistique sur le terrain, aucune étude publiée ces dernières années n’a jusqu’ici démontré que le créole –langue relativement jeune dotée d’un grand potentiel expressif dans les échanges quotidiens entre locuteurs–, a déjà développé les vocabulaires scientifiques et techniques dont il a besoin pour nommer les domaines scientifiques et techniques qui sont au rendez-vous du développement du pays.

→   Lire Plus

Aménagement et « didactisation » du créole dans le système éducatif haïtien : pistes de réflexion

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

La question de l’aménagement et de la « didactisation » du créole dans le système éducatif haïtien n’est pas nouvelle en Haïti. « En 1898 déjà, Georges Sylvain [déclarait] que «le jour où (…) le créole aura droit de cité dans nos écoles primaires, rurales et urbaines, le problème de l’organisation de notre enseignement populaire sera près d’être résolu ». Depuis le début des années 1980,Dejeanfait un plaidoyer dans cette perspective, dont l’essentiel est consigné dans Dejean (2001,2006). Michel DeGraff (2014)poursuit ce plaidoyer en faveur de l’utilisation du créole haïtien comme langue d’enseignement pour une meilleure rentabilité de l’action éducative » (Renauld Govain : « Le créole haïtien : de langue d’alphabétisation des adultes à langue d’enseignement », researchgate.net, 11 avril 2018.) Dans les années 1940, cette question a été entrevue notamment par Christian Beaulieu, compagnon de lutte de Jacques Roumain et auteur de « Pour écrire le créole » (Les Griots, 1939), et qui fut l’un des premiers, à cette époque, à réclamer l’utilisation du créole à des fins pédagogiques. De manière plus programmatique, la question de l’aménagement et de la « didactisation » du créole dans le système éducatif haïtien a été posée avec la réforme Bernard de 1979, mise en veilleuse en 1987, et qui faisait du créole langue d’enseignement et langue enseignée.

→   Lire Plus

Le défi de l’aménagement du créole dans le système éducatif haïtien

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

L’aménagement du créole dans le système éducatif haïtien a retenu depuis nombre d’années l’attention de plusieurs spécialistes auteurs de « plans » et de « programmes » ou celle de diverses « commissions », et il a été timidement abordé dans des projets de « réforme » et dans des « directives ministérielles » visant le secteur de l’éducation. Ainsi, le Groupe de travail sur l’éducation et la formation, le GTEF, a produit en 2010 des analyses et recommandations qu’il importe de rappeler :  

« Favoriser l’apprentissage de l’élève dans sa langue maternelle tout en assumant le bilinguisme adopté dans la Constitution – Les études et l’expérience établissent que l’écolier apprend mieux et plus rapidement dans sa langue maternelle. Le manque de clarté dans les politiques linguistiques, les hésitations de l’État dans la mise en œuvre de ces politiques, le déficit en quantité et en qualité de matériels de support aux apprentissages disponibles en créole, les lacunes dans les programmes de formation des maîtres et l’absence d’une politique de communication à l’endroit des parents et du public en général ont constitué des freins à la concrétisation du projet de bilinguisme assumé par la Constitution du pays. »

→   Lire Plus

Sciences sociales : nouveautés du 2 décembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Sciences sociales : nouveautés du 24 novembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Sciences sociales : nouveautés du 10 novembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Sciences sociales: nouveautés du 27 octobre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 22 septembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Publications : les nouveautés du 22 septembre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

→   Lire Plus

Le Biguine Jazz Festival à l’hôtel Bakoua aux Trois-Îlets

Chris Combette, Erik Pédurant & Mario Canonge le 9 août à partir de 20h.

Chris Combette:

Chris Combette, né en 1957 à Cayenne, est un chanteur originaire de la Guyane. Souvent qualifiées de caribéennes, ses compositions sont pétries de toutes les sonorités qui forgent le répertoire créole : biguine, mazurka, zouk, salsa, calypso, reggae ou bossa nova…

Chris Combette passera les six premières années de sa vie au Havre, avant de partir vers Fort-de-France, en Martinique. C’est lors de son adolescence dans les Caraïbes qu’il découvrira sa passion pour la musique.

Au début des années 1970, il fonde, avec son frère Charles et Yvon et Jean-Claude, deux de ses cousins, son premier groupe : Les Agils. Il est à la basse. Les Agils sont surtout inspirés par le Rico Jazz, un orchestre de bal. C’est d’ailleurs dans ce style que Chris Combette commencera sa carrière.

En 1975, il quitte la Martinique pour aller poursuivre à Montpellier, et plus tard à Paris, des études scientifiques. Lors de ce voyage, il écrit sa première chanson, Pas ça.

8 ans plus tard, Chris revient en Martinique pour un an.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 2 juin 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 24 février 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 22 janvier 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus