294 search results for "pesticides"

Eau, le carême 2021 est là !!!

En 2021, saurons-nous faire face à la crise de l’Eau au robinet ? C’est la réponse qu’attend la population, suite à l’échec de nos dirigeants à gérer depuis des années, la production et la distribution de ce précieux liquide.

La crise 2020, nous a révélé de nombreux dysfonctionnements dans la gestion de cette crise que nous aurions pu éviter, si les dirigeants respectaient la population et ses associations qui sont leurs représentants dans les instances prévues à cet effet.

Nous nous devons de rappeler les nombreuses émissions radio animées par Pierre DAVIDAS, Robert RANCIOT et votre serviteur Florent GRABIN, tous trois du bureau de l’association écologique APPELS, sans oublier les interventions télévisées pour informer la population, il y a plus de 20 ans. Nous avons dérangé et dérangeons encore ces cadres territoriaux qui ont pour fonction d’accompagner les élus dans les orientations et les choix pour la mise en place du réseau de distribution. Que d’Eau depuis sous les ponts, pardon, les viaducs politiques !!!

Prenons le cas de la modélisation du réseau, ce sont trois cadres qui se sont rendus au niveau national pour être formés à cette méthode qui permet d’anticiper les casses et la meilleure distribution en cas de crise afin d’optimiser les bons débits.

→   Lire Plus

Arrêté légitime devant une légalité défaillante

— Par Léo Ursulet —

Stasnilas Cazelles, vous n’êtes pas préfet du département de la Drôme, mais préfet de la Région Martinique. Et en grand commis obéissant et zélé de l’Etat, vous vous avez tenu à rétablir l’autorité compétente du ministre de l’Agriculture, en sollicitant le rejet judiciaire de l’arrêté antipesticides du maire du Prêcheur.

Alors que le chlordécone a été interdit à la fin des années 1970 aux États-Unis, son usage a été autorisé en Martinique et en Guadeloupe entre 1972 et 1993 pour lutter contre le charançon du bananier. Bien qu’interdit en France dès 1990, il fut utilisé aux Antilles jusqu’en 1993, par dérogation précisément du ministre de l’Agriculture, sous la pression malgré une avalanche de rapports défavorables. Ce ministère se trouve aujourd’hui comme l’autorité devant laquelle un maire de la Martinique doit s’incliner quand il veut protéger sa population contre l’usage des pesticides !

Lire aussi : Ils ont empoisonné notre terre, nos eaux, nos rivages… notre peuple

Le chlordécone est un produit organochloré ultra-toxique avec des effets durables de plusieurs siècles sur l’environnement et particulièrement dangereux pour la santé humaine.

→   Lire Plus

Celles et ceux qui mangent bio risquent moins le diabète

Selon de nouvelles données issues de la cohorte NutriNet, le risque de diabète de type 2 est réduit de 35 % chez les plus gros consommateurs de produits issus de l’agriculture bio.

— Par Stéphane Foucart —

Moins de certains cancers, et maintenant moins de diabète : publication après publication, les données issues de la cohorte NutriNet-Santé ne cessent de suggérer de nouveaux bénéfices sanitaires liés à la consommation des produits issus de l’agriculture biologique. Grâce aux données générées par cette grande cohorte d’épidémiologie nutritionnelle – l’une des plus importantes au monde, forte de 170 000 volontaires –, une équipe franco-américaine estime, dans une étude publiée lundi 9 novembre dans l’International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, que les plus gros consommateurs d’aliments labellisés « AB » ont un risque de diabète de type 2 (parfois appelé « diabète gras ») réduit de plus d’un tiers, par rapport à ceux qui en consomment le moins.

C’est la première fois qu’une étude prospective, c’est-à-dire qui suit une population dans le temps, met en évidence un tel lien. L’hypothèse jugée la plus plausible par les auteurs pour expliquer celui-ci est la présence accrue de résidus de pesticides de synthèse dans l’alimentation conventionnelle.

→   Lire Plus

Collectif Zéro Chlordécone Zéro Poison

Mesdames et Messieurs Maires de Martinique,

Nous, précédemment Collectif contre l’Épandage Aérien et l’Empoisonnement de Martiniquais crée en juillet 2012, sommes un regroupement et de martiniquais.e.s, de collectifs et d’associations militant.e.s soucieux de leur devenir.
Pour ce faire, nous initions plusieurs fois par an, des actions et mobilisations afin d’obtenir des avancées significatives dans notre combat pour la reconnaissance de l’empoisonnement de la population martiniquaise au chlordécone, pour sa prise en charge et pour la mise en place de solutions de protection de l’ensemble des martiniquais.

À ce titre-là, et à la lueur des enseignements et révélations apportées par la Commission d’enquête Parlementaire sur le chlordécone nous vous exhortons à prendre toutes les dispositions nécessaires à l’arrêt de l’utilisation de tous les pesticides portant atteinte à la santé de la population, à la faune et à la flore, et qui menacent également notre existence et celle des générations futures.
En effet, il nous paraît primordial que les hommes et femmes politiques de Martinique sortent du silence, et prennent part à leur tour à la défense des intérêts supérieurs de la Martinique.

→   Lire Plus

L’impossible transformation de l’agriculture martiniquaise ?

— Par Nicaise Monrose, maire de Sainte-Luce —
C’est désormais une évidence : une autre agriculture est souhaitable et attendue.
L’enjeu de cette autre agriculture n’est plus seulement la diversification de la production pour l’autosuffisance alimentaire.
Les enjeux sont aussi désormais : la modification des pratiques culturales par l’agroécologie ; la vitalité des territoires ruraux ; la résilience face au changement climatique ; l’identité et la qualité de l’offre alimentaire et malheureusement… la disparition à bas bruit de la paysannerie martiniquaise.
Étude après étude, enquête après enquête, le désir de la population en faveur d’une autre agriculture se confirme.

Face à cette évidence, les autorités publiques semblent prendre position.

En réponse, sans doute préoccupé par la contestation du « modèle agricole » qui a cours à la Martinique, l’État n’hésite plus à reprendre à son compte le mot d’ordre « d’autonomie alimentaire ». Une révolution…
Le président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, dans son discours devant l’Assemblée de Martinique du 5 mai 2020, affirmait que « la réflexion sur un nouveau modèle de développement est incontournable »…
Dès l’année 2000, la Chambre d’agriculture de Martinique organisait un colloque caribéen sur le thème de « l’Agriculture autrement ».

→   Lire Plus

Septembre, mois du 150ème Anniversaire de l’Insurrection du Sud à la Martinique.

Une lecture théâtralisée est organisée par l’Association Féministe Martiniquaise « Culture Égalité », ce mercredi 30 septembre 2020, de 18:30 à 20:30, à la Maison pour toutes et tous de Tivoli

La lecture est celle de « 1870, FEMMES AU CONSEIL DE GUERRE », une pièce d’Huguette Bellemare et Hervé Deluge, d’après les travaux de l’historien Gilbert Pago.

Le site « Cases Rebelles » parle de la place des Femmes dans les procès qui ont suivi les événements ; extraits.

Un conseil de guerre : 

L’instruction judiciaire aura lieu alors que le Sud est en état de siège, sous l’entière responsabilité des forces armées coloniales : c’est donc un conseil de guerre « réuni pour juger les accusés compromis dans l’insurrection du Sud ». Aux lendemains de l’insurrection, la bourgeoisie blanche réactionnaire avait réclamé des mesures expéditives et une répression terrible qui devrait « une fois pour toutes, mater toutes velléités de résistance ». 

La place des Femmes : 

Quant aux femmes , elles se signalèrent par leur ardeur, ce qui fit dire au gouverneur  qu’elles « se sont montrées dans la lutte plus cruelle que les hommes ».

Les pressions de l’accusation ont commencé dès les interrogatoires lors des arrestations.

→   Lire Plus

Diffraction du temps et tensions au sein de la société martiniquaise

— Par André Lucrèce, Sociologue, Écrivain —
La plupart des réactions aux tensions existantes dans la société martiniquaise ne produisent pas de sens et encore moins d’analyses ou de solutions à une situation qui risque de perdurer. Diffraction du temps car tandis qu’une jeunesse en colère – et je ne parle pas seulement de ceux qui se revendiquent du drapeau « rouge, vert, noir » – dénonce une situation intolérable dans notre pays, la réponse de certains « analystes » et de certains médias est de tomber dans l’emphase historique.
Je l’ai rappelé récemment lors une interview donnée à France Culture à l’occasion d’une émission sur Fanon : Fanon a fertilisé à un niveau jamais atteint la connaissance du monde colonial. Son introspection de ce monde, intelligente et sensible, est éminemment précieuse. Une des idées fondamentales de Fanon est de ne jamais être en état de créance ou de débit vis-à-vis de l’histoire.
« Je ne suis pas prisonnier de l’histoire. Je ne dois pas y chercher le sens de ma destinée » affirme-t-il et il ajoute : « Je ne suis pas esclave de l’Esclavage qui déshumanisa mes pères », « Je n’ai ni le droit ni le devoir d’exiger réparation pour mes ancêtres domestiqués ».

→   Lire Plus

Le monde d’après ne se fera pas sans les peuples dits d’Outremer

— Par Les invités de Mediapart —

Le 27 août 2020, se tiendra à Fort-de-France en Martinique, le procès de militants poursuivis pour avoir dénoncé l’empoisonnement de terres, de l’eau ainsi que des populations Martiniquaise et Guadeloupéenne au chlordécone, pesticide organochloré, toxique, persistant et perturbateur endocrinien.

Un empoisonnement à l’origine de conséquences gravissimes et irréversibles tant sur le plan sanitaire (record mondial de cancer de la prostate, prématurité, retard de développement psychomoteur chez les enfants, endométriose sévère…) qu’écologique (rémanence de 7 siècles dans les sols, …), économique (zone de pêche interdite, sols impropres à la production agricole…), social (perte de revenus, chômage…) et culturel (méthode de culture des potagers privés remise en cause, alimentation traditionnelle en péril…).

Un empoisonnement consécutif au système de profit mis en place par de grands planteurs issus des familles esclavagistes qui bâtirent leur fortune à l’ombre du CODE NOIR de Colbert. Un empoisonnement criminel qui aura duré des décennies avec la complicité de l’État français accordant des dérogations pour un pesticide interdit en France.

Nous, acteurs et collectifs de la société civile, apportons notre soutien aux militants violentés et harcelés par les forces de l’ordre.

→   Lire Plus

Une mise au point des Activistes N.R.V. (Noir, Rouge, Vert)

— Communiqué du collectif des Martiniquais.e.s éveillé.e.s —

Suite aux nombreuses actions et manifestations menées à Fort-de-France durant ces derniers mois, la population martiniquaise se retrouve malheureusement troublée, perturbée et parfois manipulée du fait de nombreuses incompréhensions.
Vu les tensions initialement suscitées par l’action du dimanche 2 août au sein du peuple martiniquais, il s’agit aujourd’hui de rétablir la vérité, à l’aide de l’honnêteté.

Suite à l’appel citoyen lancé pour la destruction des statues de Joséphine et Desnambuc, nous nous sommes rendus devant la porte du tricentenaire de la colonisation afin de mettre en lumière son histoire et son rôle tragique, malheureusement méconnus. Initialement, nous avions, devant cette porte, lancé un appel à sa destruction, et nous l’assumons. Dès le lendemain, Lundi 27/07 nous avons amendé l’action, en appelant plutôt au nettoyage et à la rénovation de la fresque de Khokho, et à la distribution de repas aux personnes précaires vivant aux alentours de la porte célébrant les 300 ans de colonisation, le tout en compagnie de Béatrix Renée-Corail, héritière du savoir-faire légendaire de Khokho.

C’est donc dans un esprit de paix, d’amour mais surtout par respect pour le travail de réappropriation, mené par AIMÉ CESAIRE, que nous avons vu toute légitimité dans notre action.

→   Lire Plus

« Relance », développement, inégalités, survie et émancipation.

— Contribution au débat de Philippe Pierre Charles avec Philippe Jock, Christian Louis- Joseph et Danielle Laport.—

Quid d’ un « plan de relance économique » et de lutte contre les inégalités sociales ?

Martinique 1ère vous a choisis, madame et messieurs, pour répondre à l’invitation de la CCIM de débattre sur un « plan de relance » de l’économie de la Martinique . Danielle LAPORT l’a dit: c’est lorsque la tempête menace ou que le navire prend l’eau que les milieux dirigeants songent à s’informer de l’avis du peuple et de ses organisations ! maléré pa ni gro tjè ! on peut donc malgré tout se prêter à l’exercice en pensant surtout à la nécessité pour le mouvement des masses à affûter les outils de sa propre intervention dans un domaine qui concerne ses intérêts immédiats et à plus long terme.

Il est positif que la question des inégalités sociales soit décrite par deux d’entre vous surtout comme un frein au développement mais les pistes avancées pour agir en la matière sont à la fois maigres et bien conventionnelles. Il s’agirait d’un côté d’augmenter le pouvoir d’achat pour relancer la consommation et donc l’économie et de l’autre d’ attirer l’épargne de la petite bourgeoisie pour l’injecter dans l’économie telle qu’elle est, en la modernisant quelque peu évidemment.

→   Lire Plus

Accompagné de Richard Kolinka, Philippe Torreton déclame « La Troisième Révolution » de Fred Vargas

Le claviériste Aristide Rosier, le batteur Richard Kolinka et le comédien Philippe Torreton ont présenté leur spectacle, né pendant le confinement. Une lecture musicale en hommage à la nature que l’homme détruit.

— Par Guénaèle Calant —

Malgré le vent et la menace de pluie, ils sont allés à la rencontre de Philippe Torreton, qui avait pris place, samedi en fin de journée, dans le jardin Bossuet, à Meaux.

« Je suis venue écouter des textes de George Sand », confie une Meldoise. A ses côtés, une autre rêve de voir « le comédien dans ce cadre magnifique », tandis qu’une autre a entendu parler « de ce spectacle créé pendant le confinement » grâce à des extraits diffusés sur les réseaux sociaux.

Le comédien Philippe Torreton a déclamé de magnifiques textes à la gloire de la terre, que l’homme martyrise. Derrière lui, l’ancien batteur du groupe Téléphone, Richard Kolinka, et le claviériste Aristide Rosier l’accompagnaient en musique.

« Nous y voilà, nous y sommes, dans le mur, au bord du gouffre… Nous avons chanté, dansé, quand je dis nous, entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine… Nous avons jeté nos pesticides à l’eau… Nous avons mangé des fraises du bout du monde… Nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche….nous

→   Lire Plus

Notre Martinique aujourd’hui. Sera-t-on Martiniquais demain ?

Par Guy Lordinot —

« Entre l’intégration et la désintégration, il y a place pour l’invention. »
Aimé Césaire

Aujourd’hui, les Martiniquais sont en plein désarroi. Rien ne va plus.
Symptôme inquiétant : plus de trois mille jeunes émigrent chaque année vers d’autres pays afin de se forger, ailleurs, un avenir répondant à leurs souhaits, que la Martinique est incapable de leur offrir.

Conséquence : la population vieillit. Dans le même temps, l’arrivée régulière d’une population de race blanche montre qu’un génocide par substitution (expression d’Aimé Césaire) est en marche.

Le désarroi s’amplifie, certains cherchent les responsables de cette situation alarmante.
Pour eux, Victor Schœlcher, qu’ils considèrent comme un esclavagiste, en est le responsable. Décision est prise de démolir les deux statues érigées en son honneur. L’opération est menée le 22 mai 2020 par des hommes et des femmes, jeunes pour la plupart qui revendiquent leur geste symbolique à visage découvert face aux autorités de l’Etat.
Disparu depuis 1893, l’intéressé ne peut évidemment pas réagir. Il faut par conséquent trouver d’autres personnalités à incriminer, par exemple les békés, héritiers des esclavagistes. On les cloue au pilori et on s’attaque aux symboles de leur puissance économique.

→   Lire Plus

Le déboulonnement des deux statues de Victor Schoelcher en Martinique est légitime

— Par – Cannelle Fourdrinier —

Ces déchoukaj des statues de Victor sont des actes, non pas de vandalisme, mais de résistance ancestrale, car faire la promotion exclusive de l’éminent raciste Victor Schoelcher revient à mutiler les mémoires de toutes celles et ceux ayant lutté, souvent au prix de leur vie, pour la liberté dans la Caraïbe.

La Martinique est une terre de résistance : les 21 et 22 mai 2020 en ont été l’énième démonstration : 172 ans après que nos ancêtres esclavagisé.e.s aient brisé leurs chaînes, sans qu’aucun.e blanc.he ne vienne les sauver (contrairement à ce que prétend le roman colonial français), leur descendance a souhaité mettre fin à leur invisibilisation. Non, nous ne devons pas notre liberté à Victor Schoelcher. Non, il ne constitue pas le ciment de notre attachement (supposé, et finalement inexistant pour nombre d’entre nous) à la République bananière française qui nous tue à petit feu en nous inoculant du chlordécone depuis 1968, du glyphosate depuis des décennies et autres produits phytosanitaires meurtriers; qui nous sait sans eau courante (laquelle n’est pas potable, eu égard aux pesticides que l’on y retrouve, notamment du chlordécone), en pleine pandémie de COVID-19.

→   Lire Plus

Liste rouge des espèces menacées en France : une situation préoccupante pour la faune de Martinique

Au sein de l’archipel des Antilles, l’île de la Martinique montre un patrimoine naturel remarquable mais d’une grande fragilité. Dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, de nouveaux résultats sont publiés pour la première fois pour la faune de ce territoire. Sur les 427 espèces indigènes évaluées, près de 15 % apparaissent menacées. Ces analyses ont été établies par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui de spécialistes de la faune martiniquaise.

Les analyses réalisées concernent en particulier les oiseaux, les mammifères, les reptiles, les amphibiens, les mollusques, les poissons et macro-crustacés d’eau douce, les libellules, les papillons de jour et une partie des coléoptères. Au total, 15 espèces ont déjà disparu, 62 sont menacées et 56 autres sont quasi menacées.

La destruction des habitats et leur fragmentation par l’urbanisation et les aménagements représentent les premières menaces pour les espèces animales de Martinique. Ce sont les milieux forestiers qui sont les plus touchés, en particulier les forêts semi-humides du Sud, qui représentent l’unique habitat et des ressources essentielles pour nombre d’espèces.

→   Lire Plus

Propositions pour un retour sur Terre

— Par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton —

Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourrir le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton et mises en ligne d’abord sur le site La Pensée Écologique.

La pandémie du Covid-19, et plus précisément la façon dont un grand nombre de pays tentent d’y répondre, peuvent nous permettre d’analyser la donne plus générale qui nous échoit. L’enjeu est une véritable bascule de civilisation avec un socle commun, consensuel, à partir duquel l’adversité démocratique – le jeu majorité et opposition – peut à nouveau se déployer et s’exprimer. Quel est ce socle commun ? De quelle bascule s’agit-il ?

La pandémie : une conséquence de notre rapport au vivant

Ce que tout le monde pensait impossible, un arrêt partiel des économies, s’est imposé à la quasi-totalité des nations sur Terre.

→   Lire Plus

La distribution de l’Eau au robinet

 — Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A.—

Les services de l’État ont pris des mesures de restriction de la distribution de l’Eau au robinet des consommateurs, cela aurait pu être évité si les différents Services avaient pris les dispositions nécessaires pour réparer le principal tuyau de 800 mm de Séguineau au Lorrain ; à ce propos, nous avons eu différentes rencontres techniques pour tenter de faire avancer les travaux de réparation, mais les Ingénieurs du Conseil Général ont mis un terme à ce chantier à la suite d’erreurs d’appréciation.
Puis, de mensonges en dénigrements, le propriétaire du terrain servant d’assiette à cette canalisation, a été mis en accusation et la DEAL a pris le relais, en accompagnant la CTM sur l’étude d’un contournement par la route nationale. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les faux sachants de l’ingénierie politique dominent, faisant fi des avis des spécialistes et autres ingénieurs privés, nous avons en réserve de très nombreux exemples.
L’Usine de production de Vivé qui alimente cette canalisation, a une capacité de traitement de 37 000 m3/j, et actuellement il y a 14 000 m3/j qui ne passent pas par Séguineau, ce qui nous met en défaut sur le reste du réseau.

→   Lire Plus

Fermez service, entreprise non essentiels et confinez vous chez vous!

  — Communique de presse de l’A3C —

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe a dernièrement rappelé que la seule chose à faire, face à la pandémie du coronavirus en Martinique, était de rester chez soi et de se confiner, le plus grand nombre possible, c’est-à-dire tout ceux qui ne sont pas nécessaires à la santé et au fonctionnement élémentaire d’une vie sociale et économique ramenée à sa plus simple expression.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, la situation mondiale, et encore plus en Martinique, est gravissime.

  1. Il est de plus en plus évident que la préoccupation première est le confinement du plus grand nombre pour ralentir la progression de la maladie. Tous les experts savent pertinemment que personne ne sait quand finira la pandémie, mais tous savent qu’elle ne sera finie ni en juin ni en juillet 2020 et que nous connaîtrons sans doute de nombreuses rechutes. Par ailleurs, ralentir la progression de la maladie n’est pas l’éteindre. Personne ne sait comment l’éteindre. Tout ce que l’on sait avec certitude est que la maladie progresse à toute vitesse, et qu’elle touche tout le monde.

→   Lire Plus

Martinique : le silence…

Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

De plus en plus le silence s’installe dans notre Martinique, ceci devrait nous interpeller, d’autant plus que, concernant de nombreuses personnes, sous couvert d’appartenance à des clubs ou obédiences, ce silence est très précieux, ce qui conduit dans certains cas, à faire de nous des victimes. 

Nous retenons que le silence provoque l’indifférence si on le laisse trop s’imposer à nous ; les différentes dérives auxquelles nous assistons actuellement, touchent toutes les familles, sur le plan moral, économique, sanitaire, environnemental, social, etc.

Sur le plan moral, le silence a permis la montée d’actions pilotées par des ‘’Khmers verts’’ qui s’arrogent tous les droits en se transformant en justiciers. Dans le même temps, ils parviennent à manipuler nos jeunes qui n’ont pas suffisamment de recul pour comprendre qu’ils sont les victimes de leur incompétence ; de ce fait les jeunes ont compris que pour ‘’s’en sortir’’ il faut quitter le bateau Martinique, ce qui conduit inévitablement à l’inversion de la courbe des âges, du simple fait qu’ils enfantent tous hors Martinique. 

Sur le plan économique, le silence assourdissant nous a fait reculer considérablement.

→   Lire Plus

Que reste-t-il du pouvoir des maires ?

— Par Benjamin Konig —

Maillon essentiel de l’organisation de la vie démocratique, les communes sont de plus en plus mises à mal. Entre perte de compétences et austérité budgétaire mais avec la volonté de continuer à agir, que peuvent encore les maires ?

es hussards de la République seraient-ils devenus les trimards de la République ? Depuis plusieurs années, le mandat de maire, pourtant central dans l’organisation politique de la France, est en crise. « Malaise des maires », sentiment de « dépossession », « mise sous tutelle », étranglement financier, montée en puissance des intercommunalités, épisode « BalancetTonMaire » lancé par LaREM pour pointer les élus qui augmentent les impôts locaux en prévision de la perte de la taxe d’habitation. Autant de difficultés qui conduisent à des « Maires au bord de la crise de nerfs » (1), avec près de la moitié des maires seulement qui veulent se représenter (48,7 %, mais 42,4 % dans les communes de 500 habitants et moins).

Un mois avant des élections municipales très incertaines, jamais autant d’édiles n’ont été à bout de souffle : le baromètre Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences-Po) publié à l’occasion du congrès des maires de novembre dernier explique les raisons de ces « démissions ».

→   Lire Plus

Les raisons d’un avenir incertain pour la Guadeloupe !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’attitude insouciante des guadeloupéens face à l’avenir, risque d’hypothéquer le développement économique et social du pays Guadeloupe !
Pour bon nombre de guadeloupéens les pouvoirs publics français ne croient pas en l’avenir économique et à la soutenabilité du modèle social du pays Guadeloupe et tout est la faute du gouvernement et de Emmanuel Macron. Ou plutôt de la distance qui existe entre ce que dit le gouvernement et ce qu’il fait réellement. Comme le dit l’adage : « Du dire au faire il y a au milieu la mer ». En fait, cette perception résulte d’une attitude de comportement paradoxal entre les français de l’Hexagone et les guadeloupéens.

Selon un sondage Ifop l’avenir apparaît comme anxiogène aux yeux de la majorité des Français.
Face à la vision sombre de l’avenir, les consommateurs français culpabilisent, modifient leur comportement mais aussi font pression sur les autres. C’est le principal enseignement de la 35e enquête de l’Observatoire de la consommation Cetelem, présentée le 28 janvier dernier.
Pour une large majorité des Français (84%), l’avenir apparaît comme quelque chose d’inquiétant.

→   Lire Plus

Nous tenons encore debout

— Par Florent Grabin, Président de l’Association P.U.M.A. —

Selon le Professeur en biologie moléculaire, Gilles-Éric SERALINI, si nous parvenons à tenir debout, c’est parce que nous avons une énergie fantastique de communication entre toutes nos cellules, un réseau à la fois électromagnétique et chimique, qui permet aux cellules de rester en cohésion et en harmonie.

Pour le Pr Gilles-Eric SERALINI, que se passe-t-il lorsqu’on interfère dans ces réseaux, comme le font par exemple les pesticides ou les perturbateurs endocriniens ?

‘’On se désorganise petit à petit et ça se traduit par toutes sortes de pathologies de la communication cellulaire, c’est le cas de la plupart des cancers, des maladies nerveuses, des maladies immunitaires, des allergies et des maladies hormonales.’’
D’après le scientifique, on ne peut pas expliquer l’augmentation de ces pathologies par des mutations génétiques, qui ne seraient arrivées moins de 50 ans dans la population mondiale, ni par une recrudescence de nouvelles bactéries, ni de nouveaux virus ; en revanche, lorsqu’on soumet des rats aux pesticides de manière chronique, on constate qu’on peut provoquer toutes ces maladies ; ce lien évident, les autorités continuent pourtant de le nier.

→   Lire Plus

Résolutions de l’Assemblée générale de la CGTM des 30 et 31 janvier 2020

1 – Chlordécone

La CGTM réunie en assemblée générale les 30 et 31 janvier 2020 au Lamentin, face à l’empoisonnement au Chlordécone reconnu par les services de l’état, exige des autorités compétentes des mesures urgentes et immédiates.

La CGTM Santé exige une prise en compte des conséquences sur la population, un dépistage gratuit pour tous et un suivi pour les personnes contaminées, avec une reconnaissance en maladie professionnelle.

2 -Soutien aux militants anti-chlordécone

La CGTM santé réunie en assemblée générale au Lamentin les 30 et 31 janvier 2020 apporte son soutien indéfectible aux militants anti-chlordécone qui, pour avoir effectué un travail de conscientisation se sont vus bafouer et réprimander par les services de l’Etat le 13 janvier dernier.

D’ores et déjà, nous CGTM Santé appelons nos membres et les travailleurs à se rendre le 3 juin prochain à 8h au tribunal pour soutenir et exiger la relaxe des 7 militants attaqués.

3 – Retraite par point

La CGTM santé réunie en assemblée générale au Lamentin les 30 et 31 janvier 2020 dénonce le système par point des retraites qui entrainerait une régression sociale et qui nous priverait de nos acquis sociaux.

→   Lire Plus

Conseil constitutionnel :« la protection de l’environnement » peut justifier des « atteintes à la liberté d’entreprendre »

Il admet sa « valeur constitutionnelle » et acte la fin de l’exportation de pesticides interdits mais produits en France.

— Par Stéphane Mandard —

Dans le combat acharné qu’ils mènent pour continuer à produire en France des pesticides pourtant interdits en Europe en raison de leur toxicité, les géants de l’agro-chimie viennent de perdre une manche sans doute définitive. Dans une décision rendue vendredi 31 janvier, le Conseil Constitutionnel vient de rejeter la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par l’Union de l’industrie de la protection des plantes (UIPP), qui regroupe Bayer, Syngenta, BASF et tous les fabricants de produits phytosanitaires implantés en France.

Par cette décision inédite, le Conseil constitutionnel reconnaît pour la première fois que « la protection de l’environnement, patrimoine commun des êtres humains, constitue un objectif de valeur constitutionnelle » qui peut justifier des « atteintes à la liberté d’entreprendre ».

La QPC visait l’article 83 de la loi sur l’alimentation (Egalim) d’octobre 2018 interdisant, à partir de 2022, la production, le stockage et de la circulation de produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives non autorisées en Europe pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale ou à la préservation de l’environnement.

→   Lire Plus

Quand on veut être raisonnable il faut faire la révolution…

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Madame la Sénatrice, Monsieur le Directeur de l’ARS,
Par la présente lettre ouverte, nous venons réagir à votre massive communication à destination de la population ; vous avez dû la mettre en œuvre afin de nous discréditer aux yeux de l’opinion publique, celle-ci a pourtant très bien compris nos différents messages sur la dégradation de l’Eau au robinet.
Nous remercions Monsieur le Préfet d’avoir répondu favorablement à notre demande de mener une campagne d’analyse des résidus pesticides chez le consommateur, méthode qui sera pérennisée afin de comprendre l’évolution du biofilm se trouvant à l’interface des tuyaux du réseau de transport de notre EAU de boisson ; la prise en compte de l’ensemble des pesticides dans le plan 4 Chlordécone n’a pas été effective, d’où notre retrait pour ne pas être caution de cette erreur manifeste.
Vous prétendez respecter les normes européennes pour vos analyses, heureusement pour la population, quoique celle de Basse-Pointe ne bénéficie pas du même traitement. Vous avez pu constater que malgré l’apport d’Eau non polluée, vous ne parvenez pas à faire disparaître la présence de la Chlordécone et des autres molécules, ni même à les diluer.

→   Lire Plus

L’eau… assumons !

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique PUMA —
L’Eau est le produit alimentaire le plus contrôlé dans notre société, mais aussi le plus complexe et méconnu du grand public qui a besoin d’être informé sur : qui fait quoi ?

Elle parvient au consommateur par deux canaux différents :

En bouteille pour tout ce qui est Eau de source, ce contenant en plastique dégrade l’eau quand il est stocké au soleil dans les parkings des différents distributeurs ; (à ce propos, les services de l’État devraient être plus vigilants, afin de protéger notre population). Selon différentes études il faut varier régulièrement la consommation des eaux en bouteille, du simple fait qu’elles n’ont pas tous les oligo-éléments essentiels à notre équilibre, nous trouvons ceux-ci dans l’Eau du robinet ; selon les différents rapports d’analyses, notre production locale d’Eau en bouteille est exempte de résidus pesticides.

L’Eau du robinet est captée principalement en rivière (90 % de la production) dont celle de Vivé au Lorrain qui a la plus importante usine de production de la Martinique. (À ce jour, pour des raisons sociau-économiques, le périmètre de protection du captage de cette usine n’est toujours pas mis en place).

→   Lire Plus