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Martinique Jazz Festival 2011 Une ouverture controversée !

 

Deux styles, deux poses…

par Roland Sabra

L’audace ne paie pas toujours. Samedi 26 novembre dans la salle Aimé Césaire du CMAC s’ouvrait le Martinique Jazz Festival ( notez l’ordre des mots!) avec en première partie en formation Quartet Grégory Privat, pianiste fils de son père José lui même pianiste du groupe Malavoi. Le public a apprécié et s’est laissé séduire par le manque de naturel du jeu quelque peu affecté de l’artiste qui en fait des tonnes, dans une gesticulation imitative qui emprunte vaguement à Glenn Gould et plus surement au grand guignol pour montrer à quel point il est traversé, travaillé, envahi par les morceaux qu’il interprète. Il faut dire que son toucher de clavier n’est pas aussi expressif et fait preuve d’une assez grande pauvreté, comme s’il lui fallait souligner par le geste ce que son interprétation ne sait dire. Taper n’est pas jouer. La complicité qu’il entretient avec Sonny Troupé à la batterie et au ka lors d’un duo est néanmoins l’occasion d’un rare moment de plaisir. Manu Godja à la guitare tire son épingle du jeu, tandis que Damian Nueva à la basse est totalement sous-employé.

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Le souffle du pays, Nabd El Jazirah, de Widad Amra

 — Par Roland Sabra —

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La terre et le temps

 Après Regards d’errance en 2007, Salam shalon, en 2008, voici le troisième recueil poétique de Widad Amra. Il s’intitule  Le souffle du pays, Nabd El Jazirah.  C’est le souffle de l’île.

 

Une cinquantaine de pages sur la terre et les temps.

 

Le temps de sa terre. En ses temps .

 

En ces temps de tremblements où jamais la terre ne ment, où l’humain clame et réclame, où la mort célèbre l’âme des grands. De l’enterrement du poète au tremblement de Février. Ou l’inverse. Peu importe : « Le temps n’est pas dans la chronologie, la chronologie n’est qu’humaine ».  Des soubresauts du sol à ce temps, qui va et vient, qui se cherche quand le temps n’est plus, quand la mort engloutit terre et temps. Mais que reste l’espoir.

 

Widad Amra construit son livre en quatre temps donc.

 

Premier temps. Celui du dernier tremblement de terre, ici en sa terre. Elle nous dit l’étonnement, l’effroi et la peur de redécouvrir ce qu’elle savait depuis toujours.

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« Nabd El Jazirah », de Widad AMRA

— Par Isabelle Alfonso-Damico —

Nabd El Jazirah

 

widad_amra-1Parce que d’habitude, … disons en règle générale, l’auteur chouchoute son lecteur, le protège…

Parce que Widad est une femme, une mère, et même une jeune et merveilleuse grand mère…

Parce que le titre, écrit en arabe, sonnait à mes oreilles avec le souvenir, les racines, et la douceur de l’enfance…

Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore tel que son sourire et son empathie à l’autre…

Je suis entrée avec douceur dans ce livre « Nabd El Jazirah »

je ne me suis pas méfiée…

Emportée par le rythme, entrainée par la passion, happée par la force de l’écriture,

j’ai été bousculée, renversée, malmenée par une plume

« Nabd el Jazirah »… le souffle cyclonique et tourbillonnant d’un délire. Me suis retrouvée littéralement scotché à mon oreiller

oui, …oui, j’étais tranquillement allongée dans mon lit, livre à la main, prête à voyager dans les racines « widadiennes.

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« L’esprit du jazz » mise en scène de Rosemonde CATHALA

— Par Roland Sabra —

Thelonious Monk

 Thelonious Monk est un personnage peu ordinaire. Ce pianiste de jazz est un prodige. Né en 1917, il touche son premier clavier vers l’âge de cinq ans, prend quelques rares leçons aux environs de 12ans et gagne trop souvent le concours des pianistes amateurs au « Theater Apollo » de New York qu’il est interdit de participation à 13 ans.  il se définira comme un autodidacte :  » « En fait, je n’ai jamais eu besoin d’apprendre à jouer : j’étais doué. Il me semble que j’ai toujours su lire les notes et les traduire en sons. Ma sœur aînée prenait des leçons de solfège ; moi, je lisais par-dessus son épaule. Lorsque j’ai pris des leçons à mon tour, je n’ai pas eu à apprendre, j’en savais assez pour pouvoir me débrouiller. » Hors du commun il ne pouvait qu’inventer, créer de toutes pièces. On lui doit un nouveau style musical le be-bop. Sa façon de jouer créa aussi de l’incompréhension, en bousculant la mélodie, l’harmonie, le rythme et en développant, ( jusqu’à l’excès?)

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Le festival de Jazz de Martinique 2008

— Par Roland Sabra —

Chyco Jéhelmann au piano -Photo Philippe Bourgade- Droits réservés-

Il y a treize ans que Chyco Jéhelmann ne s’était pas produit sur scène. C’est dire l’attente du public le 27 novembre 2008 dans la grande salle de l’Atrium à Fort-de-France ! Attente comblée. Le pianiste martiniquais, seul en scène, en s’installant dans la durée a su créer un climat d’échanges intimes avec le public fort nombreux ce soir là. Quelques phrases musicales, en vérité peu nombreuses, mais exprimées sur une large palette de tonalités, avec des découpes, des inflexions, des reprises, des inversions de schèmes musicaux, des réitérations voilées, qui s’articulent autour d’une thématique servant de fil conducteur, ont donné une cohérence au propos pianistique. Il y a quelque chose  qui inexorablement faisait penser aux Exercices de style façon Queneau. Chyco Jéhelmann, tour à tour mordant et caressant, enjôleur et distant, livre un corps à corps bienveillant avec son piano. La thématique est déclinée, par moment avec une dextérité, au sens fort du mot, et curieusement ce ne sont pas ces passages les plus applaudis. L’approbation du public se manifeste aux passages joués les plus fortement.

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Jacques Schwarz-Bart marie le jazz et le gwo ka

Publié le 29 août 2006
Actualisé le 29 août 2006 : 10h38


Saxophoniste guadeloupéen établi à New York, il présente au festival de la Villette son album de fusion avec la musique de tambours de son île.

«MON INTENTION n’est pas de restituer quelque chose qui existe, le gwo ka des soirées léwoz ou le jazz du label Blue Note. Mon intention était de définir un espace sonore qu’on ne peut trouver ailleurs parce que j’en ai créé les paramètres selon mes propres besoins émotionnels.» Voilà qui est franc : Jacques Schwarz-Bart ne joue pas la musique des soirées conviviales qui, en Guadeloupe, font sonner les tambours du gwo ka jusque tard dans la nuit. Et il n’est pas non plus un jazzman droit dans ses classiques et les bonnes vieilles couleurs swing de naguère. Avec Soné ka la, qui sort cette semaine (chez Universal Jazz) et sa participation au festival Jazz à la Villette, il s’aventure entre deux musiques, deux esthétiques, deux savoirs.

Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart compte parmi cette poignée de musiciens français qui vivent et travaillent aux Etats-Unis.

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Martinique : agenda culturel des jours qui viennent… et plus encore!

Jeudi 21 novembre, de 14 heures à 17 heures
Conférence «Exposition au chlordécone – Sa nou pou sav »
Salle Krist’Events, à l’étage de l’immeuble Atlantis (résidence séniors), rue Vincent-Allègre au Robert.
Intervenants :
– Dr Josiane Jos-Pelage, médecin pédiatre, présidente de l’AMSES
– Pr Dabor Résière, médecin réanimateur et toxicologue
– Dr Jonathan Florentin, médecin urgentiste et toxicologue
– Le Collectif des ouvriers agricoles empoisonnés par les pesticides présidé par Mr Yvon Sérénus
Informations et réservations : 0596 78 70 81 – 0596 63 74 62

Jeudi 21 novembre, de 17h30 à 19 heures
« Comprendre les enjeux de l’économie martiniquaise »
Amphithéâtre Michel-Louis, sur le campus de Schoelcher.
L’Université des Antilles et l’IEDOM organisent une conférence.
Adrien Boileau, responsable du service des Études et des Établissements de crédit, IEDOM Martinique interviendra sur le thème :Bruno Marques, chercheur associé au Laboratoire
Mémiad abordera le thème : « Octroi de mer : réalités et enjeux » Une séance de questions-réponses suivra les présentations. La conférence est ouverte à toutes et tous

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De la diaspora et de l’ExÎle

Samedi 16 novembre 16 H-19h
Qui étaient les premiers habitants des Antilles ?
Kalinagos des Petites Antilles de la colonisation française à nos jours.
 Amphi Turgot, 17 rue de la Sorbonne Sorbonne
Séance de l’Université populaire du CM98 en partenariat avec Paris 1 et l’APECE (association pour l’étude de la colonisation européenne 1750-1850)
Conférence d’André Delpuech, ancien directeur du Musée de l’Homme, Conservateur général du patrimoine,
Centre Alexandre-Koyré (EHESS, CNRS, MNHN)
École des Hautes Études en Sciences Sociales
Projection du documentaire là où tout commence d’Anne-Sophie Nanki, 2022, en présence de la réalisatrice
Entrée libre et gratuite
Possible d’assister à la conférence en zoom
https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_K_fC5SItRtG6KTEh5YiWmQ
Inscription obligatoire si vous n’êtes pas personnel ou étudiant d’une des universités de la Sorbonne.
https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_K_fC5SItRtG6KTEh5YiWmQ?fbclid=IwY2xjawGQ0ZdleHRuA2FlbQIxMAABHSCQ6Xgg7YVOsUyKpgxCK18nTZN16t7CvYxDQvkmeMiLyQPnpmLZRRtb5g_aem_G4S2v7RYkdihf3754iMm4g#/registration

Samedi 16 novembre, de 20h30 à 1h du matin
Soirée engagée « Dans(e) la lumière
– Au sein de la Fondation EDF (6 rue Récamier à Paris) –

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Quincy Jones, légende de la musique, est décédé à 91 ans

Quincy Jones, producteur, compositeur et arrangeur de génie, est décédé le 3 novembre 2024 à Los Angeles, à l’âge de 91 ans. Son nom restera indissociable de l’histoire de la musique moderne, notamment grâce à son rôle déterminant dans la production de l’album Thriller de Michael Jackson, l’un des plus grands succès commerciaux de tous les temps. Mais la carrière de Quincy Jones dépasse largement ce projet emblématique, tant il a marqué de son empreinte l’ensemble des genres musicaux, du jazz à la pop, en passant par la soul et la musique de film.

Né à Chicago en 1933, Quincy Delight Jones Jr. a grandi dans un environnement modeste. Son père, joueur de baseball, et sa mère, qui souffrait de schizophrénie, ont eu une vie difficile, ce qui a poussé la famille à déménager plusieurs fois avant de s’établir à Seattle. C’est dans cette ville que le jeune Quincy fait ses premiers pas dans la musique. Influencé par la scène jazz locale et soutenu par des figures comme le trompettiste Clark Terry, il se lance d’abord dans la trompette, avant de suivre des études au Berklee College of Music à Boston.

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Causerie-Spectacle sur l’Art du Tambour haïtien et hommage au percussionniste Georges Rodriguez

Par Renel Exentus —

A l’occasion de la 23ème édition du mois du créole, la SRDMH et KEPKAA ont organisé le 12 octobre 2024 une causerie-spectacle sur l’Art du tambour haïtien à la Maison de la Culture du Plateau-Mont-Royal, à Montréal1. Dans une salle comble, l’événement a commencé à 7h30 dans un décor simple et convivial. Le jeu des lumières a permis de mettre en évidence le contraste de la trame discursive du musicologue Claude Dauphin, la performance musicale des percussionnistes du groupe Rara Solèy de Ronald Nazaire et de la prestation dansée de la chorégraphe Shérane Figaro2.

L’évènement se composait de deux parties. Animée par Claude Dauphin, la première partie portait sur l’organologie du vodou haïtien. Par souci pédagogique, le conférencier a commencé à définir l’« organologie » comme étant la partie de la musicologie qui étudie « la constitution des instruments de musique, leurs techniques de production de sons, leurs principes acoustiques et leur environnement culturel ». Dans ce contexte, il mettait l’accent sur le patrimoine musicologique de la culture populaire haïtienne.

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L’éphéméride du 7 octobre

Toni Morrison reçoit le Prix Nobel de littérature le 7 octobre 1993

Chloe Ardelia Wofford Morrison connue sous le nom de Toni Morrison, née le 18 février 1931 à Lorain dans l’Ohio et morte à New York le 5 août 2019, est une romancière, essayiste, critique littéraire, dramaturge, librettiste, professeure de littérature et éditrice américaine. Elle est lauréate du prix Pulitzer en 1988 et du prix Nobel de littérature en 1993. Elle est à ce jour la huitième femme et le second auteur afro-américain après Derek Walcott à avoir reçu cette distinction.

Biographie
Jeunesse et formation
Toni Morrison, est la seconde des quatre enfants (Lois sa sœur aînée, George et Raymond ses frères cadets) de Ramah, une femme de ménage, et de George Wofford, un soudeur. Ses grands-parents maternels, Ardelia et John Solomon Willison, avaient fui successivement l’ambiance raciste, ségrégationniste de l’Alabama puis du Kentucky, pour s’installer dans l’Ohio et du côté paternel, les grands-parents avaient quitté la Géorgie où ils travaillaient comme métayers.

Toni Morrison passe son enfance et son adolescence à Lorain, ville de la banlieue de Cleveland, habitée par des personnes aux ascendances diverses : Tchèques, Allemands, Irlandais, Italiens, Grecs, Serbes, Mexicains et Afro-Américains.

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« L’homme mesuré », un film de Lars Kraume

En replay sur Arte
Avec Leonard Scheicher, Girley Charlene Jazama, Peter Simonischek | 3 octobre 2024 #} sur Arte | 1h 51min | Drame, Historique
Titre original Der vermessene Mensch
Synopsis:
À la fin du XIXe siècle, Alexander Hoffmann, un jeune doctorant en ethnologie à Berlin, est profondément marqué par une exposition coloniale qui présente des « spécimens humains » issus des colonies allemandes du Sud-Ouest africain. Ce choc culturel le pousse à remettre en question la validité des théories raciales basées sur la craniométrie, enseignées à son université. Fasciné par Kezia, une femme herero qui sert d’interprète, il développe des idéaux humanistes.
Quelques années plus tard, en quête de savoir, Alexander se porte volontaire pour une expédition scientifique dans les colonies allemandes en Afrique. Protégé par l’armée impériale, il se retrouve à collecter des objets d’art abandonnés après la révolte des Herero et des Nama, peuples indigènes brutalement réprimés. Alors que ses compatriotes entament une guerre d’extermination, il se retrouve peu à peu entraîné dans une spirale où ses propres limites morales sont constamment dépassées. Tiraillé entre sa conscience et son rôle dans le système colonial, Alexander doit faire face à la réalité de l’oppression et du génocide.

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L’éphéméride du 6 octobre

Le premier film parlant, Le Chanteur de jazz, est présenté aux USA le 6 octobre 1927.

Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) est un film musical américain réalisé par Alan Crosland, sorti en 1927.

Il est communément considéré comme le premier film parlant, plusieurs scènes chantées et un monologue étant insérés au milieu des scènes muettes (qui restent cependant les plus nombreuses). Mais c’est un film sonore.

Synopsis :
Le chanteur Rabinowitz furieux a trouvé son fils Jakie en train de chanter dans un bar, et l’a chassé du foyer familial.
Quelques années plus tard, Jakie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par l’actrice Mary Dale, qui se propose de l’aider à faire carrière.
Et en effet, Jakie est propulsé sur les scènes de Broadway pour y faire un nouveau spectacle, un spectacle qui ferait de lui à coup sûr la nouvelle vedette de la chanson sous les traits d’un blackface. Mais le concert tombe le soir de Yom Kippour, et le père de Jakie, très malade, est incapable de chanter à la synagogue.

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L’éphéméride du 2 octobre

Joséphine Baker, à 19 ans, fait scandale en passant en première partie dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées le 2 octobre 1925

La Revue nègre est un spectacle musical créé en 1925 à Paris. Par son succès et la personnalité de Joséphine Baker qui en est l’étoile montante, elle permet entre autres une diffusion plus large de la musique de jazz et de la culture noire en Europe.

Histoire
La création de la Revue nègre est liée à l’émergence en France de la musique dite de jazz : celle-ci débarque à Paris quelques mois avant la fin de la Première Guerre mondiale via les jazz-bands composés de soldats américains et influence des musiciens comme Igor Stravinsky (Ragtime, 1919), des poètes comme Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire ou Blaise Cendrars, des peintres, avant de se diffuser dans les dancings parisiens à travers la mode du charleston. D’autres styles sont révélés comme le Jazz Nouvelle-Orléans depuis Londres où Duke Ellington donna très tôt une série de concerts. D’autre part, au début des années 1920, les spectacles de music-hall et de cabaret se diffusent auprès d’un plus grand public.

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Vide-dressing à l’Ecolieu de Tivoli.

Prenez! Donnez ! Échangez! Un vide-dressing gratuit pour échanger ses vêtements

C’est encore la rentrée, l’occasion de faire du tri dans ses placards et de donner une seconde vie aux vêtements que l’on ne porte plus ! L’équipe de l’Ecolieu de Tivoli vous attend à son grand VIDE DRESSING GRATUIT lors de son prochain mini-marché le 5 octobre !
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Le principe est simple : apportez à l’écolieu de Tivoli, les vêtements dont vous ne voulez plus, jusqu’à la veille du marché (le 4 octobre avant 15h30) et venez le jour J faire de nouvelles trouvailles pour renouveler votre garde-robe.
Tous types de vêtements sont attendus : bébé, enfant, femme ou homme, tout est accepté du moment que l’état est correct. On pense seconde main et solidaire, on offre une 2ème vie aux vêtements qu’on ne porte plus ♻️

Au programme :
Vide dressing gratuit
Visite libre du parcours sensoriel et pédagogique et du site (Plantothèque école médicinale d’Urgence).
VENTE de fruits & légumes, plantes et artisanat
Quiz sur l’industrie textile
Restauration Ital

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RDV à l’Ecolieu de Tivoli de 8h à 12h
Entrée libre – renseignements sur WhatsApp au +596696197892

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Hommage à Mona

21 septembre 2024 à 19h , place le la Mairie au Gros-Morne

Avec : Robert Mavounza, Michel Sauvage, Charles Millon Desvignes, Taylor Licide, Fulbert Adélaïde, Déborah, Magali e Puisard, Philippe Demarre, Manzl Krys, … accompagné pa le groupe Anzi Anzan
Infoline: 0696 024 652

Eugène Mona, de son vrai nom Georges Nilecam, est une figure emblématique de la musique martiniquaise, né le 13 juillet 1943 au Vauclin, au sud-est de la Martinique. Véritable chantre de l’identité créole, Mona(*) incarne un artiste aux multiples facettes : flûtiste virtuose, chanteur engagé et compositeur avant-gardiste. Surnommé « le Nègre debout » ou encore « l’homme aux pieds nus », il a su fédérer les sonorités traditionnelles de son île, tout en explorant de nouveaux horizons musicaux.

Un artiste créole universel
Mona se revendiquait comme un artiste profondément enraciné dans la culture créole, tout en ayant pour ambition de toucher l’universel. Sa musique reflète cet ancrage martiniquais, mêlant bèlè, haute-taille, biguine, mazurka et valse créole avec des influences de jazz, blues et musique classique. Avec sa flûte des Mornes, un instrument traditionnel martiniquais qu’il a appris auprès de Max Cilla, il unifiait les rythmes de l’île et les tambours traditionnels, y incluant même des sonorités tamoules.

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Sérgio Mendes : Légende de la Bossa Nova et pionnier de la musique mondiale

— Par Hélène Lemoine —

Sérgio Santos Mendes, né le 11 février 1941 à Niterói, dans l’État de Rio de Janeiro, et décédé le 6 septembre 2024 à Los Angeles, restera l’une des figures les plus marquantes de la musique brésilienne et internationale. Pianiste, compositeur et arrangeur de génie, Mendes a non seulement contribué à l’exportation de la bossa nova hors des frontières du Brésil, mais il a également su fusionner cette musique aux rythmes latins avec le jazz et la pop, créant un style musical unique qui a traversé les générations.

Les débuts au Brésil

Sérgio Mendes grandit à Niterói, au Brésil, dans une famille où son père est médecin. Très jeune, il se passionne pour le piano, qu’il étudie au conservatoire local avec l’objectif de devenir pianiste classique. Cependant, c’est la découverte du jazz qui le pousse vers d’autres horizons musicaux. Il commence à se produire dans les boîtes de nuit de Rio de Janeiro à la fin des années 1950, au moment où la bossa nova, un nouveau genre musical brésilien, voit le jour. Influencé par des artistes comme Antônio Carlos Jobim, son mentor, et João Gilberto, Mendes s’immerge dans ce mouvement, jouant régulièrement au Little Club, un lieu emblématique de la Beco das Garrafas, l’épicentre de la bossa nova à Rio.

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L’éphéméride du 7 septembre

Naissance à New York de Sonny Rollins le 7 septembre 1930

Sonny Rollins, né Theodore Walter Rollins, est un saxophoniste ténor et compositeur de jazz. Il est largement reconnu comme l’un des musiciens de jazz les plus importants et influents de l’ère post-bebop.

La longue et prolifique carrière de Sonny Rollins au saxophone ténor commence vers l’âge de 16 ans. Certaines de ses compositions comme St. Thomas, Oleo, Doxy et Airegin sont devenues des standards de jazz. Ses soixante-cinq ans de carrière lui donnent aujourd’hui le statut de dernier géant en activité. Improvisateur, croisant les genres, poussant à leurs limites le son et le phrasé, Sonny Rollins incarne l’esprit de quête inlassable du jazz. Sonny Rollins est toujours en tournée en 2013 après avoir survécu à la plupart de ses contemporains en compagnie desquels il enregistra, tels John Coltrane, Miles Davis, Max Roach et Art Blakey.

Biographie
Les premières années
Bien que Sonny Rollins soit né à New York, pas très loin des temples de la musique noire new-yorkaise comme Le Savoy ou l’Apollo, ses parents sont originaires des Îles Vierges américaines2.

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Kalinago et Arawak : Pour une citoyenneté transnationale

— Par Patrick Chamoiseau —

À l’heure où les grandes nations se raidissent dans des levées guerrières, nous pouvons — nous, de la Caraïbe — distinguer un murmure. Celui qui monte de la mer et qui nous invite à une reconnaissance. L’Inde et le Bénin, dans un élan de justice mémorielle, l’ont entendu. Ils offrent une citoyenneté de cœur à ceux que la Traite et la colonisation ont enlevés à leur sol. Une porte inédite s’est ainsi ouverte à ceux d’entre nous qui désirent amplifier leur extension au monde. Que l’on s’en serve ou pas relève d’une stricte éthique individuelle. Mais, nous pouvons globalement en peser l’intention.

Au-delà des choix personnels, ne devrions-nous pas, tous autant que nous sommes, soustraire notre horizon au seul modèle de l’État-nation occidental, à son nationalisme meurtrier, pour y multiplier les rhizomes d’une « nation-relation » ‒ celle que nous avons (Édouard Glissant et moi) évoquée dans bien des manifestes ?

De la source à la ressource.

Avec la colonisation, la globalisation capitaliste, les mouvements aléatoires des peuples et des individus, le monde s’est pris de créolisation.

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7ème édition du concours des Voix des Outre-mer

— Par François Villa —

En prévision de la 7ème édition du concours des VOIX DES OUTRE-MER dont la finale aura lieu en janvier 2025 à l’Opéra Bastille de Paris se déroulent, depuis juillet et jusqu’à décembre 2024 sur les différents territoires Outre-mer des ateliers (gratuits) de formation, de perfectionnement dispensés par des professionnels auprès de tous les candidats.
Détecter, former, promouvoir et professionnaliser les talents des Outre-mer, tel est l’objectif de l’association Les Contres-courants (fondée par Fabrice di Falco et Julien Leleu), organisatrice du concours Voix des Outre-mer et de tout le dispositif d’accompagnement pédagogique et d’insertion professionnelle de nombreux ex-candidats ou lauréats.
Lors de cette soirée, 2 autres Prix seront décernés : Prix Musique du Monde et Prix Christiane Eda-Pierre.

Je vous invite à découvrir une des étapes de ce concours avec la finale Ile-de-France des candidats des outre-mer basés en métropole.
Possibilité d’assister à des cessions de formation les jours précédants la finale. animé entre autres par Fabrice di Falco.

Le jeudi 5 septembre, à l’occasion de la finale Ile-de-France du concours des VOIX DES OUTRE-MER en ouverture, la chanteuse Axelle Saint-Cirel (mezzo-Soprano), que des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde, ont pu découvrir lors de son interprétation de « La Marseillaise » lors de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.

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Un temps pour l’art : Trois journées de célébration artistique à Ducos

Les 28, 29 & 30 août

L’association Korzémo, implantée à Ducos en Martinique et récemment reconnue par le Ministère de la Culture comme « Scène conventionnée d’intérêt national avec mention ‘art, enfance, jeunesse et paysages’ », organise un événement artistique exceptionnel pour clore les vacances d’été : Un Temps pour l’Art. Cet événement se déroulera sur trois jours, du 28 au 30 août, à l’Espace Zozo se Séguiran, situé au 1 rue Jules Ferry, Ducos.

L’association Korzémo : Un pilier culturel martiniquais

Fondée en novembre 2003 par des artistes et passionnés, dont la comédienne Mayou Luc, la danseuse Laurence Couzinet et la chorégraphe Catherine Bourgeois Grébille, Korzémo s’est rapidement imposée comme un lieu de création artistique de premier plan en Martinique. Installée depuis 2012 à Champigny Ducos, l’association offre une large gamme d’activités culturelles, allant de la comédie musicale à des disciplines spécifiques telles que la danse jazz, le théâtre et le chant. Chaque année, elle rassemble des centaines de personnes sur scène pour un spectacle unique de deux heures, combinant amateurs et passionnés de tous horizons dans une œuvre collective.

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Une voix rebelle : L’héritage indomptable de Catherine Ribeiro

— Par Hélène Lemoine —

Catherine Ribeiro, figure légendaire de la chanson française, laisse derrière elle une empreinte indélébile dans l’histoire de la musique et de l’engagement politique. Fille d’immigrés portugais née à Lyon en 1941, elle a grandi dans un environnement marqué par les dures réalités de la classe ouvrière, avec pour seul horizon les cheminées fumantes des usines de Saint-Fons. Cette enfance forgée dans la douleur et les luttes sociales a façonné une artiste rebelle et une militante indomptable, prête à se dresser contre toute forme d’injustice.

Dès les années 60, elle refuse de se laisser enfermer dans les codes du yéyé, malgré un début de carrière prometteur qui la voit figurer sur la fameuse « photo du siècle » aux côtés de stars montantes comme Sylvie Vartan et Johnny Hallyday. Mais Catherine, indocile et tourmentée, choisit d’emprunter des chemins parallèles. Avec Patrice Moullet, elle fonde le groupe Alpes et se lance dans une exploration musicale audacieuse, fusionnant psychédélisme, rock progressif et jazz. Ensemble, ils repoussent les limites de la chanson traditionnelle, à la recherche d’une forme d’expression plus brute, où la voix devient un véritable instrument au service de la révolte et de la poésie.

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Pré-inscriptions 2024/2025 à La Maison Rouge : Maison des Arts.

La Maison rouge a le plaisir de vous partager le lien d’inscription à nos activités pour la saison 2024-2025.
Merci de bien sélectionner les frais d’inscription et le ou les cours qui vous intéressent.
Lien : https://www.helloasso.com/associations/la-maison-rouge-maison-des-arts/evenements/inscription-2024-1

Nous vous invitons également à venir tester nos activités durant notre journée portes ouvertes le samedi 21 septembre 2024 à La Maison Rouge de 9h à 14h.

Infoline : 0596 71 45 96

L’inscription se fait en trois étapes :
– Sélectionnez vos cours ainsi que la case « frais de gestion »
– Remplissez le formulaire d’inscription
– Payez en ligne
(Pour inscrire plusieurs enfants, renouvelez l’opération pour chaque enfant!)

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L’éphéméride du 3 août

Dernière prestation des Beatles dans le Cavern Club à Liverpool le 3 août 1963.

The Cavern Club (La caverne en français) est une salle de spectacle située au 10, Mathew Street, une petite rue du centre de Liverpool, ville portuaire du nord de l’Angleterre. Ouvert le 16 janvier 1957 comme club de Jazz. il doit son nom à l’allure sombre du local dans un sous-sol fait de voûtes au sous-sol d’un bâtiment commercial.
Histoire
C’est là que, pour la première fois, Brian Epstein (leur futur manager) vit jouer les Beatles, le 9 novembre 19613. Bien avant, les Quarrymen y avaient déjà joué plusieurs fois en 1957 et, avec Paul McCartney, le 24 janvier 1958. En deux ans et demi – du 9 février 1961 au 3 août 1963 – les Beatles y donnèrent 292 représentations, souvent à l’heure du déjeuner selon les traditions anglaises, attirant une foule de spectateurs de plus en plus grande, créant un premier noyau de fans. De nombreux autres groupes et artistes y ont joué (notamment les représentants du style Merseybeat comme Billy J. Kramer & the Dakotas) : The Rolling Stones, Arctic Monkeys, The Who, Pink Floyd, Oasis, Aretha Franklin, John Lee Hooker, The Ting Tings, the Kinks, Scorpions.

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Le 53ème Festival Culturel de Fort-de-France : bilan subjectif, forcément subjectif!

— Par la redation de M’A —

La 53ᵉ édition du Festival Culturel de Fort-de-France laisse une impression en demi-teinte à propos des conditions d’accès et de la programmation, construite autour d’une philosophie du rapport à l’Autre, guidée par le sens du « donner et du recevoir », comme le précisait Didier Laguerre, le maire de la ville capitale, dans sa présentation. L’ensemble de l’équipe du festival s’est conformé à cette éthique, à une exception près. Les toutes premières qualités de ce festival sont, il faut le rappeler aux esprits chagrins, la multiplicité et la diversité des spectacles et autres activités proposées. Il est impossible pour quiconque d’en rendre compte dans leur totalité. Un autre aspect de ce festival est sa dimension populaire. Les spectacles se sont joués la plupart du temps à guichet fermé, mêlant des publics qui n’ont pas toujours l’occasion de se croiser et c’est suffisament rare pour être à l’honneur de cette manifestation. Deux spectacles antithétiques dans tous leurs aspects en témoignent : le premier, dans le domaine de l’hyper-professionnalisme, déplaçant les foules par milliers sur le confortable et prestigieux site de Tropiques-Atrium, et le second, à l’extrême opposé, dans le registre du semi-amateurisme, avec ses quelques dizaines de spectateurs dans un modeste centre culturel en bordure de la rocade, bercés par le ronronnement des voitures et des camions !

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