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Colloque international sur les œuvres d’Aimé Césaire, patronné par l’Unesco. Programme.

Du 12 au 16 novembre au Lycée Victor Schœlcher

Le colloque international « Le caractère multidimensionnel de la poésie d’Aimé Césaire » à l’occasion du 110e anniversaire de la naissance de l’écrivain

Du 12 au 16 novembre 2024, le Centre Césairien d’Études et de Recherches (CCER) organisera un colloque international au lycée Victor Schœlcher, à Fort-de-France, en Martinique, pour célébrer le 110e anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire. Ce colloque, placé sous le patronage de l’UNESCO, réunit des chercheurs et des experts du monde entier pour explorer l’œuvre poétique de l’écrivain martiniquais, notamment sa richesse et sa dimension plurielle.

Intitulé « Le caractère multidimensionnel de la poésie d’Aimé Césaire », l’événement ambitionne d’approfondir la compréhension de cette poésie, souvent qualifiée d’hermétique, en mettant en lumière ses multiples facettes. L’objectif est de réunir chercheurs et « césairologues » venus de tous horizons, d’Allemagne à la Côte d’Ivoire, du Sénégal au Venezuela, afin d’examiner les textes et la pensée de l’écrivain sous divers angles : linguistique, culturel, politique, et esthétique.

Un événement au cœur de la Martinique, terre natale de Césaire

L’édition 2024 de ce colloque se distingue par son ancrage profond dans l’histoire et la culture martiniquaises, puisque le lycée Victor Schoelcher, où Aimé Césaire a été à la fois élève et enseignant, accueillera l’événement.

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Le fait du Prince, l’Université et ses « cains-cains ».

Par Aya Vedrime, le 5 novembre 2024—

« La véritable connaissance n’est pas une accumulation du savoir ;

elle est l’éveil des consciences qui passe par plusieurs étapes successives »

Proverbe d’Egypte antique.

L’Université des Antilles est supposément le haut lieu du savoir en tout pays comme en péyi-a. Elle y enseigne le droit, les sciences, les techniques et les humanités à la jeunesse antillaise, du moins, à celle qui n’est pas encore partie – rappelons que sur les dix dernières années, la Guadeloupe a perdu 28000 habitants et la Martinique 53 000, soit un total de plus de 80 000 habitants…

Ses « cains-cains » – pardonnez-nous provisoirement cette bien vilaine expression1, ici utilisée à dessein – sont ici ses étudiants ne provenant ni des Antilles, ni de la France continentale, ni de l’Union Européenne, ni de la Grande Caraïbe, ni de l’Inde. En clair, et de facto, les étudiants venus du « continent noir ». Ipso facto considérés comme la dernière roue du carrosse académique ?

Le 12 octobre dernier, sur ce même site, Jean-Michel Salmon, Maître de conférences en économie sur ce campus, publiait un texte d’alerte intitulé « Etudiants africains et discrimination au pays de Césaire ?

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L’éphéméride du 26 juin

Naissance à Basse-Pointe d’Aimé Césaire le 26 juin 1923

Aimé Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France (Martinique), est un écrivain et homme politique français, à la fois poète, dramaturge, essayiste, et biographe.

Fondateur et représentant majeur du mouvement littéraire de la négritude — avec Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas —, anticolonialiste résolu, il mène en parallèle une carrière politique en tant que député de la Martinique et maire de Fort-de-France durant cinquante-six années consécutives, de 1945 à 2001.

Biographie
Les jeunes années
Aimé David Césaire est né le 26 juin 1913 dans l’habitation Eyma. Il faisait partie d’une famille de sept enfants. Son père, Fernand Césaire, était administrateur, gérant d’une habitation à Basse-Pointe, puis après concours nommé au bureau des impôts comme contrôleur des contributions, et sa mère, Éléonore Hermine, était couturière. Son grand-père paternel, Fernand Césaire, après des études à l’école normale supérieure de Saint-Cloud5, fut professeur de lettres au lycée de Saint-Pierre et le premier instituteur noir en Martinique[réf. nécessaire] et sa grand-mère, mamie Nini du Lorrain contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire, aptitudes qu’elle enseigna très tôt à ses petits-enfants.

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Fête de la Musique le 21 juin 2024, en Martinique : le programme!

Voir aussi l’agenda culturel du week-end

 Bellefontaine

De nombreux artistes comme Jean-Luc Guanel, Kryssy ou Sorrow se produiront sur la Place des Fêtes de la commune.

Le Diamant
Lan Mizik dans l’histoire diamantinoise : la municipalité  convie le public à découvrir la musique autrement à l’espace Muséographique Bernard David à 19h30

Ducos

• Avec Kolo, Barst, Hary Diboula et bien d’autres

Sur la place des fêtes, dès 18h00, lavi mizik Matnik avec Warm Up Djs et micro ouvert (open micro) pour tous. Et les groupes LBC, Ballet Tchè Kréol (danse et théâtre), Yozo, Kolo Barst et Harry Diboula.

Fort-de-France

• À Tropiques Atrium, scène ouverte

Scène ouverte, à la salle Frantz Fanon : venez jouer ou écouter la musique, de 16h00 à 20h00 avec Jazz & Co, StanyLy, Jane Tonix, François Gabourg, Martine Defoi& Co, Jatoba, Elsa Péraste, et Biengriyé Trio.

• Mizik Tout Koulè

-Karaoké-zouk gran moun, de 9h00 à midi au Téyat Otonom Mawon de la Croix Mission ;
-Variété diverses tambour
 avec Max Girier-Dufournier, de 10h00 à 14h00, place de l’Enregistrement ;
-Musique traditionnelle
 avec Katy Alizé, de 10h40 à 11h40 sur le porche de la mairie de Fort-de-France ;

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Colloque Caribbean Mundus : le programme

Les 23 et 24 mai 2024 sur le campus de Schœlcher
Les 25 mai 2024 au Domaine de la Pagerie des Trois-Ilets

Parce que le monde a déjà traversé de semblables marécages, nous traverserons cette nouvelle épreuve, nous atteindrons une autre rive où, au moins pour un temps, le même monde se fera plus juste, plus vigilant, plus fraternel. Non qu’il s’agisse d’un cycle, obéissant à une vision mécanique comme celle qui réédite les inépuisables frayeurs millénaristes d’invasions barbares et de grands remplacements. Il s’agit de la combativité de celles et ceux qui ne renoncent jamais à façonner la vie, à se charger du monde, à inventer l’avenir.

Nous habitons la Terre, Christiane Taubira.

Récemment renommée autour des grands axes de recherche portés par ses équipes (Pouvoir, Histoire, Environnement, Esclavage, Atlantique, Caraïbe), l’Unité Mixte de Recherche PHEEAC (UA, CNRS, UMR 8053) organise le symposium international Caribbean Mundus en collaboration avec le Centre de développement durable de l’Université de la Havane et de l’Université des West Indies. Cet évènement scientifique bénéficie des financements du programme de recherche et innovation de l’Union européenne H2020 Connected Worlds: The Caribbean, Origin of Modern World (ConnecCaribbean) par le biais de la convention Marie Sklodowska Curie Nº 823846.

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8e édition du festival international du film documentaire de Martinique

Du 25 avril au 04 mai à Fort-de-France et en communes

Le Festival International du Film Documentaire de Martinique – Les Révoltés du Monde vous invite pour sa 8e édition qui aura lieu du 25 avril au 4 mai 2024, avec une sélection de 14 films autour de figures historiques et de luttes citoyennes pour la liberté, les droits des femmes, la solidarité, la justice économique et sociale.

À partir du combat de Néné pour électrifier un village isolé au Sénégal, nous découvrirons comment La lumière des femmes éclaire les enjeux de la modernité. C’est aussi l’importance de lutter contre la domination et l’exploitation qui conduisit Rachel Keke à mener La révolte des femmes de chambre d’un des plus grands hôtels parisiens. Koromousso – Grande soeur lève le voile sur une part d’intimité d’un groupe de Canadiennes d’origine africaine en abordant le phénomène de l’excision et sa réparation.

Nurse blanche et enfant noir nous révèle une autre intimité : celle d’immigrés noirs nigérians qui se remémorent leur enfance dans des familles d’accueil britanniques blanches. Avec Le courage en plus, nous verrons comment la création artistique apporte un changement et de l’espoir à des jeunes Guinéens en situation de handicap.

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Inhumation de Frantz Fanon le 12 décembre 1961

Inhumation de Frantz Fanon  au cimetière des « Chouhadas » (cimetière des martyrs de la guerre) près de la frontière algéro-tunisienne, dans la commune d’Aïn Kerma (wilaya d’El-Tarf) le 12 décembre 1961

Frantz Omar Fanon, né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France et mort le 6 décembre 1961 à Bethesda (Washington DC, États-Unis), est un psychiatre et essayiste français martiniquais et algérien. Il est l’un des fondateurs du courant de pensée tiers-mondiste.

Durant toute sa vie, il cherche à analyser les conséquences psychologiques de la colonisation à la fois sur le colon et sur le colonisé. Dans ses livres les plus connus, il analyse le processus de décolonisation sous les angles sociologique, philosophique et psychiatrique. Il a également écrit des articles importants dans sa discipline, la psychiatrie.

Frantz Fanon, né à Fort-de-France en Martinique, est le cinquième enfant d’une famille métissée comptant huit personnes. Il reçoit son éducation au Lycée Victor-Schoelcher de Fort-de-France où Aimé Césaire enseigne à l’époque.

En 1943, il s’engage dans l’armée régulière après le ralliement des Antilles françaises au général de Gaulle. Combattant avec l’armée française du général de Lattre de Tassigny, il est blessé dans les Vosges.

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Pef o peyi / Le pef et Césaire

Du 2 au 8 décembre 2023

Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente”.
Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950.

“Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte.
Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde”.
Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950.

Le Parlement des écrivaines francophones (Pef) a été fondé en 2017 par Faouzia Zouari, journaliste et écrivaine tunisienne, lors des « Voix d’Orléans ». Le Pef rassemble aujourd’hui 151 écrivaines, dans le but d’appréhender le monde avec la plume. Il partage la passion d’écrire et une langue : le français, mâtiné de plusieurs langages.

Du samedi 2 au vendredi 8 décembre, plusieurs représentantes du Parlement des écrivaines francophones (Pef) seront en Martinique, afin de présenter leurs ouvrages et d’aborder les écrits d’Aimé Césaire, qui font partie de leurs sources d’inspiration.

L’idée

7 auteures du parlement des écrivaines francophones issues de pays et de cultures différentes viennent en Martinique pour dire ce que les écrits d’Aimé Césaire, poésie, essais, théâtre ont réveillé chez elles et pour présenter leurs ouvrages.

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Festival en Pays Rêvé ! deuxième édition

Du 13 au 19 novembre 2023 en Martinique

— Présentation par Viktor Lazlo —

Chers amis du Festival en Pays Rêvé,

En novembre 2022 naissait le Festival en Pays Rêvé, métaphore de ce que la littérature peut apporter à un territoire qui en est une matrice, tantôt proche, tantôt lointaine de ce qu’il véhicule comme fantasmes. Les martiniquais, dans un élan enthousiaste, ont montré l’intérêt qu’ils portent à cette initiative qui réunit dans une véritable proximité, des auteurs martiniquais, afro-diasporiques et de toutes provenances. 

Novembre 2023 verra la seconde édition du Festival en Pays Rêvé accueillir encore plus d’écrivains et d’intervenants journalistes autour d’un motif on ne peut plus d’actualité :

Terre Mère

Cette thématique à large spectre permet d’interroger le vivant sous toutes ses formes, de provoquer l’humain sur sa relation à notre planète mais également sur les liens qu’il établit avec ses congénères dans son rapport nord/sud, homme/femme, puissant/défavorisé, dominant/dominé… 

Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice sous l’administration de François Hollande, femme de cœur et de tête, donnera, comme invitée d’honneur, le coup d’envoi du festival avec la mise en lecture théâtrale de ses « Frivolités » qui évoquent avec humour et gravité toutes les problématiques sociétales à travers un « chaudron » de parole féminine.

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L’ensemble vocal aKapela organise deux conférences publiques sur la polyphonie.

Le 30 octobre à 18h et le 3 novembre à 17h30 au lycée Paulette Nardal de Ducos

Spécialisé dans le chant a cappella, l’octuor aKapela accueille du 27 octobre au 3 novembre 2023 le ténor et chef de chœur M. Bruno Boterf, grand spécialiste de la musique de la renaissance (ou Musique Ancienne) pour un stage de perfectionnement dans l’interprétation de la Musique Ancienne.

A cette occasion, deux conférences musicales interactives publiques sont programmées :

  • Lundi 30 octobre 2023 à 18h

Thème : de la monodie à la polyphonie

Du chant grégorien au chant de la Renaissance, comment est née la polyphonie ? Découvrons l’histoire de cette musique

  • Vendredi 3 novembre 2023 à 17h30

Thème : Interpréter la musique de la Renaissance

Découvrons la construction et la pratique de la polyphonie vocale de la Renaissance

Ces conférences auront lieu : au lycée Paulette Nardal de Ducos

Elles sont gratuites en participation libre

La réservation est obligatoire auprès de Déborah : +596 696 07 66 13 (tel/sms/whatsapp)

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À propos de la mémoire de l’esclavage

—Par Marie-Hélène Léotin, ancienne Conseillère exécutive —

Lors des démarches pour la création de la Fondation de la Mémoire de l’Esclavage, créée en 2019, les responsables du projet avaient pris contact avec la CTM, pour un partenariat, pour envisager des actions en commun. Alfred Marie-Jeanne était Président du Conseil Exécutif. J’étais Conseillère exécutive en charge de la Culture et du Patrimoine. Nous avons refusé d’intégrer cette Fondation. Nous estimions que la mémoire de l’esclavage, telle qu’elle est vécue de l’autre côté de l’Atlantique, ne peut être celle des descendants d’esclavisés. On ne peut fusionner dans le même sac, d’un côté, l’Etat qui a institutionnalisé le système esclavagiste à travers le Code Noir, qui l’a ensuite aboli au moment où le système n’était plus rentable, et d’autre part, les descendants de ceux qui ont subi le crime. La mémoire ne peut fusionner le bourreau et la victime.

Adhérer à la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, réaliser des actions en commun, c’est laisser à d’autres, à la République, à l’Etat français, le soin de construire pour nous notre mémoire de l’esclavage. Il est temps que nous regardions notre histoire du dedans, et non à travers le prisme imposé par l’Etat français.

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Sale(s) Bête(s) de Guillaume Malasné et Rodolphe Delarue

Samedi 16 décembre à 18h / Tropiques-Atrium

Il a trouvé le bon endroit, la bonne place.
Il peut maintenant s’installer.
Mais rien ne se passera comme prévu.
Ce jour et cette nuit, remplis de surprises et de rencontres, feront de lui quelqu’un d’autre.

« Depuis plusieurs années, Rodolphe Delarue, enseignant en maternelle me sollicite pour créer une pièce destinée à la petite enfance. En juin 2020, L’Espace A’Zwel lance un appel à création qui correspond exactement à cette envie.
Nous décidons alors de collaborer et créons une petite forme à la scénographie légère permettant d’aller jouer in situ pour des publics souvent éloignés des théâtres.
L’idée d’un solo s’impose rapidement et au fur et à mesure des recherches, né un personnage maladroit et attachant, qui confronté à sa réalité parfois complexe, glisse dans l’imaginaire pour surmonter les obstacles. Ce personnage interroge petits et grands, on y reconnaît nos travers, nos peurs, nos doutes…
La parole est minimaliste, ponctuée d’interjections répétitives, elle nous oblige à développer un monde visuel et sonore rempli de gestes, de sons, de souffles, un univers singulier et poétique.

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Pour poursuivre la réflexion d’Yves-Léopold Monthieux sur le « génocide par   substitution »

— Karl Paolo —

La question abordée par Yves-Léopold MONTHIEUX au sujet du génocide par substitution est particulièrement complexe, qu’il s’agisse d’affirmer qu’il s’agit d’une réalité ou d’un fantasme.

Cette complexité est accrue par le fait qu’elle est chargée d’affects, de symboles, de tensions et d’idées parfois préconçues pour ne pas dire de préjugés. Il faut donc une certaine dose de courage (ou « d’inconscience » – sic) pour l’aborder, comme le fait Yves Léopold MONTHIEUX. D’autres comme Nadia CHONVILLE (1) ou Claire PALMISTE(2) ont tenté sinon, de déconstruire ce concept à tout le moins de le discuter. Très modestement, je voudrais essayer de poursuivre dans cette voie, afin de tenter d’y voir un peu plus clair, si c’est possible.

Est-ce une question de quantité

En premier lieu, poser le débat en termes statistiques – qui sont-ils ? – où sont-ils ? combien sont-ils ? – ne me parait pas pertinent. En effet, on arrivera immanquablement à se demander où faut-il mettre le curseur. Autrement dit, à partir de quel seuil la présence d’une population étrangère où jugée comme telle est susceptible de constituer ou non un problème ?

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Les « Nuits de la lecture » en Martinique

Une 6e édition avec pour thème : « Aimons toujours ! Aimons encore ! »

Les prochaines Nuits de la lecture, organisées pour la première fois par le Centre national du livre sur proposition du ministère de la Culture, se tiendront du 20 au 23 janvier 2022, au cours de quatre soirées, avec un temps fort le samedi 22 janvier.

Ces Nuits de la lecture sont plus que jamais nécessaires pour partir à la conquête de nouveaux lecteurs et réaffirmer, auprès de tous, la place essentielle du livre et de la lecture dans nos vies, comme l’a souhaité le Président de la République en déclarant la lecture « grande cause nationale ».

Du jeudi 20 au dimanche 23 janvier 2022, le public sera invité à se réunir à l’occasion de milliers d’événements physiques et numériques, autour du thème de l’amour qui épouse l’injonction de Victor Hugo : « Aimons toujours ! Aimons encore ! ».

Les bibliothèques, les médiathèques, les librairies, mais également les musées, les théâtres, les établissements scolaires et universitaires, les structures pénitentiaires et médico-sociales, le réseau des établissements culturels français et les librairies francophones à l’étranger, seront invités à mettre à l’honneur, au cours de quatre soirées, le plaisir de lire et de partager amour des livres et livres sur l’amour !

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Signature de 2 accords de financements : l’AFD accompagne l’investissement de la CTM en 2021

— Communiqué de presse de l’AFD —

L’Agence Française de Développement (AFD) accompagne la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) depuis sa création en 2016. Cette année encore, l’AFD met à disposition de la plus importante collectivité de l’île un volume de 66 millions d’euros à taux bonifiés, afin de permettre la réalisation de projets d’envergure et de favoriser la relance.

Avec une population estimée à 368 783 habitants, la Martinique connaît une évolution démographique marquée par la décroissance et le vieillissement. Par ailleurs, le taux de pauvreté de l’île atteint 29,8% et le taux de chômage 23,3% en 2018. Les inégalités sont fortes : les 10 % les plus aisés gagnent au moins 4,2 fois plus que le plafond des 10 % les plus modestes. Dans ce contexte, la puissance publique a un rôle majeur à jouer pour préserver les équilibres économiques et sociaux et impulser un nouveau modèle de développement territorial porteur d’un avenir durable pour la Martinique.

Le programme d’investissement de la CTM couvre l’ensemble du champ de ses compétences : enseignement, aménagement du territoire, économie, transports, solidarité, sports et culture.

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Retour progressif des élèves à l’école à partir du 27 septembre 2021

— Communiqué de presse: Académie de Martinique / Préfecture de Martinique —

Au regard de l’évolution favorable des indicateurs de la situation sanitaire en Martinique et à l’issue de larges concertations, la reprise progressive de l’accueil des élèves dans les écoles et établissements scolaires se poursuit suivant le protocole de niveau 4 défini par l’Éducation

nationale à compter du lundi 27 septembre 2021.

Le protocole de niveau 4 entend maintenir une stratégie privilégiant l’enseignement en présence, pour la réussite et le bien-être des élèves, tout en limitant la circulation du virus au sein des écoles et établissements scolaires. Celui-ci prévoit :

Les cours en présentiel et en classe entière à l’école maternelle et élémentaire ;

Les cours en présentiel et en classe entière pour les élèves de 6ème et 5ème ;

Les cours en présentiel pour les élèves de 4ème et 3ème avec une jauge à 50% ;

Les cours en présentiel au lycée avec une jauge à 50% ;

L’accès aux services de restauration avec limitation très stricte du brassage ;

Les activités physiques et sportives autorisées uniquement en extérieur et dans le respect d’une distanciation de 2 mètres ; fermeture des vestiaires ou contrôle du port du masque et petits effectifs ;

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Prendre du recul et faire le bilan

Par Marie-Laurence Delor —

Pour mémoire – puisque c’est la « mémoire » qui le plus souvent manque à ceux qui disent en faire un devoir – je livre à nouveau à la lecture ou à la relecture des uns et des autres mon « Mot du jour » du vendredi 29 janvier  2021. Il s’intitulait « Les insurgés fêtards ou des paradoxes rouges, vert, noir » :

« Que disent sur nous même ces vidées qui jouent à la dissidence? Car, c’est bien cela l’essentiel: notre capacité à prendre du recul sur ce que nous croyons être, sur notre culture et nos traditions. Ces « vréyé-monté et ces raché-pwèl hautement militant » confirment, d’une part, le délitement rouge, vert, noir: la même bannière qu’on brandit pour exiger réparation pour le désastre écologique, sanitaire et social de la chlordécone flotte au dessus des « insurgés fêtards » qui essaiment allègrement le covid 19 et ses variants. Ces vidées soi-disant dissidents témoignent, d’autre part, de notre égoïsme festif et de notre  faible inclination à l’effort pour le bien commun. Cet hédonisme englué dans l’instant traduit quant au fond une vision désespérée de l’avenir, de notre capacité à faire peuple….

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« Enseigner les traites, les esclavages, les abolitions et leurs héritages »

Sous la direction de Marie-Albane de Suremain & Éric Mesnard

L’histoire des traites, des esclavages, des abolitions et de leurs héritages est trop souvent mal connue ou invisibilisée. La demande sociale est pourtant forte et de grandes enquêtes scientifiques nourrissent une recherche internationale qui éclaire les questions d’aujourd’hui, autour de la construction des identités politiques et des discriminations. Cependant, beaucoup reste à faire car les avancées de l’histoire scolaire ne sont jamais acquises.

Cet ouvrage offre un tour d’horizon international exceptionnel sur les programmes scolaires et les pratiques pédagogiques de l’école élémentaire au lycée en mettant en connexion l’Afrique, les Amériques et l’Europe. De nombreux retours d’expérience et des propositions pédagogiques pluridisciplinaires enracinées dans la recherche sont présentées. Ce livre s’adresse aux spécialistes de l’école ainsi qu’à un large public, intéressé par le croisement des regards sur les représentations de l’esclavage dans les sociétés actuelles et leurs dynamiques.

Marie-Albane de Suremain est maître de conférences en histoire à l’UPEC – INSPE de l’académie de Créteil et membre du Centre d’études en sciences sociales sur les Mondes africains, américains et asiatiques (UMR 245), Université de Paris.

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France: des disparités et des manques dans l’enseignement de l’histoire de l’esclavage

— Par  Lou Roméo —

Une note publiée le 9 octobre 2020 par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage dresse un bilan mitigé de l’enseignement de l’histoire de l’esclavage en France, à partir de l’étude des programmes et des manuels scolaires. Vingt ans après l’adoption de la loi Taubira, qui fait de l’esclavage et de la traite des crimes contre l’humanité, des disparités et des inégalités demeurent entre les filières et les territoires. La Fondation formule sept recommandations.

Illustration : Toussaint Louverture, héros de l’indépendance de Haïti, est encore trop peu mentionné dans les manuels scolaires. Leemage/gettyimages.fr

« Donner toute sa place à l’histoire de l’esclavage permet de comprendre la mise en place du préjugé racial, rappelle Nadia Wainstain, responsable du pôle éducation de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et coéditrice de la note. Et cela entre en résonance avec l’actualité récente et les débats qui agitent nos sociétés. »

Dans le sillage des manifestations dénonçant le meurtre de George Floyd par des policiers aux États-Unis, les déboulonnages de statues d’esclavagistes ou le tag de celle de Colbert, auteur du Code Noir, devant l’Assemblée nationale, ont agité l’actualité française comme internationale l’été dernier.

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En octobre, la  4ème édition du Festival « Les Révoltés du Monde »

À Fort-de-France au complexe Madiana, et dans les communes, une manifestation proposée par l’association Protea

« Derrière Les Révoltés de l’Histoire, il y a une équipe de passionnés réunis au sein d’une association nommée Protea. Nous partageons la même cause : l’éducation à l’histoire à travers le cinéma documentaire. Nous organisons ainsi des festivals en Île-de-France, en Martinique et sur l’île de La Réunion. »

Pour mieux les connaître, ainsi que leurs actions, lire.

Le festival : 

Il devait avoir lieu en avril. Il avait été reporté en raison du confinement lié à la pandémie. Pour sa quatrième édition, qui se déroulera  du 1er au 4 octobre 2020 au Palais des Congrès de Madiana, le Festival International du Film Documentaire de Martinique « Les Révoltés du Monde » vous propose une sélection inédite de onze films, en compétition pour les prix  suivants : Prix Professionnel, Prix  Public et Prix Jeunes, et trois films hors compétition sur Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Fabrice di Falco.

La programmation ouvre largement le débat sur les solidarités citoyennes face aux questions environnementales, culturelles, politiques et socio-économiques.

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Nommer son espace pour se l’approprier: À quoi servent les statues? 1. Matinik

— Par Véronique Hélénon —

Le déchoukaj des deux statues de Victor Schœlcher le 22 mai 2020 en Martinique par des militants, est révélateur de tensions profondes, issues des périodes esclavagiste et coloniale.A –

Le 22 mai 2020 les manifestations commémorant l’abolition de l’esclavage en Martinique ont été marquées par le déchoukaj de deux statues de l’abolitionniste français Victor Schœlcher par des militants, en dehors des célébrations officielles. Pour comprendre ces gestes, penchons-nous sur l’histoire coloniale et esclavagiste de la Martinique. 

L’anonymat comme instrument de domination coloniale

Doué de parole, l’être humain s’inscrit dans une lignée, nommant ses enfants, adoptant les noms de ses aïeuls, forgeant ainsi un arbre généalogique qui est la matrice de son histoire personnelle. L’apprentissage et la reconnaissance de son environnement exigent également un vocabulaire spécifique. Ce sont des actes fondateurs, permettant de se déployer au sein d’une famille, d’une collectivité, et marquer sa présence dans son environnement à travers les âges. 

Lire aussi : Martinique : Histoire & Mémoire

C’est ce que firent les colons français lorsqu’ils arrivèrent sur l’île aujourd’hui appelée Martinique. Désireux d’apposer leur empreinte sur des paysages qui leur avaient été étrangers, ils baptisèrent leur environnement de noms familiers.

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« Angélina joli bato », un chant politique dédié à Victor Schœlcher

Angélina joli bato est un chant politique dédié à Victor Schœlcher. Chaque Île des Antilles françaises a sa version.

Depuis des générations, les écoliers des Antilles françaises savent pourquoi la montagne est verte, et ils disent avec ces mots tout simples le souvenir de Schoelcher – Victor Schoelcher, l’infatigable militant de l’abolition de l’esclavage qui, en 1848, a obtenu de la Seconde République la libération de 250 000 esclaves des colonies françaises – Martinique le 23 mai 1848, Guadeloupe le 27 mai, Guyane le 10 juin, La Réunion le 20 décembre…. Lire la suite sur FranceInfo

Origines
Bien qu’auune source ne donne d’éléments probants concernant les origines du chant, il semblerait que ce dernier ait été composé et diffusé par les ouvriers originaires des Antilles et de la Guyane qui participèrent à la construction du Canal de Panama, dont les travaux s’étalèrent de 1880 à 1914.

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D’accord on déboulonne, oui mais et après ?

— Par Danik I. Zandwonis —
Le grand déboulonnage qui a débuté a ouvert un débat sur le statut des statues qui depuis des décennies font partie de « notre « environnement colonial. J’ai presque envie de dire qu’on s’est « habitué » à vivre avec et que leur disparition ne change pas grand-chose à l’ordre colonial.

Bien entendu, quand leur idole est mise à mal, ceux et celles qui ont décidé de vouer un culte ad vitam eternam à Schœlcher, expriment avec force leur colère. Car pour eux Victor Schœlcher a été l’illustre « libérateur » des nègres réduits en esclavage, oubliant que c’est ce même Schœlcher qui organisa le dédommagement financier des esclavagistes au lendemain du décret d’abolition.

Nos schoelchéristes en colère et nostalgiques, préfèrent oublier la face cachée du pseudo « libérateur ».

Mais le déboulonnage de Schœlcher est en somme toute un mouvement très épidermique voire cosmétique qui a vu le jour avant le meurtre de George Floyd et s’est amplifié ensuite.
Peu après les colonisés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane se sont souvenus, qu’il existait des monuments emblématiques de la période coloniale.

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Ces statues qui font l’actu…

Victor Schœlcher en Martinique

— par Christiane Chaulet Achour —

« Il y a une trentaine d’années, un Noir du plus beau teint, en plein coït avec une blonde « incendiaire », au moment de l’orgasme s’écria : « Vive Schœlcher ! » Quand on saura que Schœlcher est celui qui a fait adopter par la IIIe République le décret d’abolition de l’esclavage, on comprendra qu’il faille s’appesantir quelque peu sur les relations possibles entre le Noir et la Blanche ».

Frantz Fanon, Peau noire masques blancs

Près de soixante dix années séparent cette citation de Fanon et la destruction de deux statues de Schœlcher en Martinique, le 22 mai 2020, jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage. Face à ces actes, faut-il se contenter de cris d’orfraies ou au contraire d’approbation ? Quel est l’impact d’une statue posée sans explication dans l’espace public et ainsi offerte au respect, sinon à l’admiration ? Les actes de ces jeunes femmes, intervenant intempestivement au vu et au su de tous, invitent à réfléchir à l’écriture de l’Histoire qui ne peut être scellée dans le marbre une bonne fois pour toutes et surtout à l’essaimage des symboles – statues et monuments, noms de rues et d’édifices publics -, qui ne peuvent être inamovibles dans le dynamisme des sociétés en devenir.

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Une intéressante contribution au débat

Tribune de Myriam Cottias, France Antilles du 24 mai, Pages Débats.

Myriam Cottias  :  Directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC). Historienne, Directrice de recherche au CNRS, Coordinatrice du programme de l’Agence Nationale de la Recherche « Réparations, compensations et indemnités au titre de l’esclavage (Europe-Amériques-Afrique) (XIXe-XXIe) », ancienne présidente du CNMHE (Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage, remplacé en 2019 par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage).

TRIBUNE : Lors du 22 mai — jour de commémoration du soulèvement des esclavisé.e.s qui a abouti à la proclamation anticipée de l’abolition de l’esclavage en 1848 en Martinique — deux statues de Victor Schœlcher ont été brisées, jetées à terre, rappelant le déboulonnage des statues des généraux confédérés aux États-Unis. Ses assaillants ont alors donné des coups de pied et ont craché, semble-t-il, sur ce symbole honni transposant en Martinique des actions politiques qui se sont déroulées, entre autres, à la Nouvelle-Orléans, à Baltimore ou à Nashville contre les statues des généraux Lee et Nathan Bedford Forrest, fondateur du Ku Klux Klan. Elles avaient été érigées pendant la ségrégation raciale ou en réaction au mouvement des droits civiques dans les années 60.

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