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« La pandémie pose la question fondamentale de la place du doute en science »

— Collectif —

La complexité des phénomènes sur lesquels les experts ont à se prononcer est telle qu’il n’est souvent pas possible de produire des faits indiscutables, expliquent les philosophes Bernadette Bensaude-Vincent et Gabriel Dorthe dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Alerte générale dans les milieux académiques, éducatifs et politiques qui en appellent à un contrôle de l’information afin d’éclairer le public, victime de la désinformation, manipulé par les algorithmes des réseaux sociaux et prisonnier de ses biais cognitifs. En septembre, Emmanuel Macron confie au sociologue des croyances Gérald Bronner la présidence d’une commission « Les Lumières à l’ère du numérique », chargée d’enquêter sur les « fake news », et dont le rapport est attendu ces jours-ci.

Il s’agit de sauver la science et la rationalité, fondements de la démocratie contemporaine, que les algorithmes des réseaux sociaux mettraient en péril. D’où la mobilisation contre le « populisme scientifique » ou l’« infodémie », à grand renfort de sondages alarmistes.

Hésitation vaccinale, refus de la 5G ou déferlante de complotisme, on ne compte plus les lamentations face à la montée de l’irrationalité dans le public, et la perte de confiance d’un nombre croissant de citoyens dans les experts légitimes.

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Communiqués de l’Intersyndicale de Martinique

Le 3 décembre 2021

La grève continue

Mercredi 1er décembre, le préfet a lancé ses gendarmes mobiles à l’assaut d’un piquet de grève à l’entrée du port, gazant les personnes présentes. Les soi-disant excuses qu’il a bafouillées à la suite de cette intervention traduisent sa crainte que les travailleurs qui exercent sur le port, en particulier les ouvriers dockers, ne rejoignent réellement le mouvement. L’Intersyndicale condamne fermement cet acte qui confirme la duperie de l’État. Par cet acte, l’Etat a fait le choix de compromettre la démarche qui visait, en concertation avec les ouvriers dockers, à permettre la sortie du port de produits, alimentaires notamment.

Loin d’une recherche d’apaisement réclamé par certains, la destruction violente des barrages par les blindés de la gendarmerie et la procédure judiciaire lancée par la direction du Grand Port de Fort-de-France assignant en référé d’heure à heure le 1er, puis le 3 décembre 2021 les syndicats CGTM, FO STIS et UGTM constituent une provocation supplémentaire, une obstruction intolérable à la recherche de solutions. L’audience se poursuivra samedi 4 décembre 2021 à 9 heures.

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Mini Marché de l’association CCPYPM Samedi 4 décembre à l’Ecolieu de Tivoli.

Fêtons la fin d’année en investissant le lieu de vie et d’apprentissage qu’est l’Écolieu de Tivoli !

Amenez vos cantiques pour le Chanté nwel du groupe SIWO GWOSEY !

Profitez de l’atelier créatif pour fabriquer vos propres cadeaux en récup’ (bois, tissu).

En entrée libre, redécouvrez le site, le parcours sur la berge, la plantothèque médicinale … Et l’équipe… Mini marché mensuel de l’association CCPYPM et de ses invités : plantes, fruits, légumes, viande locale de porc (élevage plein air sans OGM, pesticides ou antibiotiques) sur commande (par message au 0696 173474 avant le 2 décembre), artisanat bijoux, crochet, calebasse, savons et produits cosmétiques sains!

Notre « Guide des Jardins partagés engagés et responsables en Martinique » sera également disponible à la vente !

Restauration réunionnaise et eau de coco.

Entrée libre, portez masques, cabas et chaussures fermées !

Samedi 4 décembre à l’Ecolieu de Tivoli de 8 à 12H, chemin Desbrosse la vallée, Fort de France.

Contact SMS WHATSAPP 0696 19 78 92 FB Le Jardin partagé de Trenelle Citron .
A propos de l’association CCPYPM – Centre de culture populaire Ypiranga de Pastinha Martinique –

CCPYPM vise à favoriser la cohésion sociale et l’insertion par le travail et gère actuellement deux sites : le Jardin urbain partagé expérimental de Trenelle Citron et l’Ecolieu de Tivoli.

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Défendre nos droits fondamentaux contre les mesures liberticides du gouvernement français

Conférence – débat du 11 novembre 2021 Salle Yvon Roisier – Ducos Martinique

« Nous avons pensé qu’il y avait urgence à organiser cet échange autour du thème « Défendre nos droits fondamentaux contre les mesures liberticides du gouvernement français » parce que nous considérons que l’offensive menée pour imposer la vaccination obligatoire et le passe soi-disant sanitaire n’est que l’un des aspects d’une entreprise générale de fascisation de la société. Cette entreprise, qui concerne tous les pays impérialistes, s’abat avec une rigueur accentuée chez nous et elle nous appelle à la résistance. C’est pour cela qu’il est important que nous réfléchissions ensemble sur le contexte général qui explique cette marche vers la fascisation. Mon exposé comportera donc deux parties :

1) Le développement de la fascisation dans le contexte mondial 2) L’organisation de la résistance

1) Nous croyons qu’il est important de parler d’abord du contexte général, même si cela peut nous sembler fastidieux, car il serait impossible de vaincre l’ennemi sans le connaître et sans connaître sa stratégie globale. Les impérialistes occidentaux états-uniens et européens sont confrontés à l’ébranlement de leur hégémonie dans le monde.

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Ça passe par le robinet.

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Au moment où le débat international sur le biofilm chimique à l’intérieur des canalisations de transport de l’Eau de boisson, comme d’habitude en Martinique nous nous heurtons au refus de tenir compte de la littérature scientifique.

Malheureusement, ce sont toujours les mêmes, bardés de diplômes, payés grassement pour produire les bonnes informations à destination de nos décideurs qui viennent polluer les résultats. A l’heure de l’accès à expertise indépendante, les différents donneurs d’ordres refusent de trancher pour protéger la santé de la population, accepter la réalité ne se fait malheureusement que quand on aligne les cercueils en nombre impressionnant.

Cela fait des années qu’il est mis en évidence la présence de pesticides dans l’eau du robinet du consommateur, des analyses de l’ARS sont venues le confirmer suite à nos actions. Forts de ces résultats, nous avons rencontré le Président de l’Union du Groupement des Producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique, pour l’inviter à nous accompagner dans le retrait des pesticides dans la production de la banane.

Depuis, nos deux Îles ont au niveau mondial réduit de plus de 75 % l’usage de ces produits de synthèse chimique dans cette production, malheureusement nous avons échoué au niveau de nos différentes collectivités qui ont en charge la gestion de l’Eau.

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Perspectives de la filière canne-sucre-rhum-énergie en outre-mer

Rapport de synthèse

La culture de la canne à sucre, adaptée au climat des Antilles et de La Réunion et résiliente aux cyclones, est structurante pour l’économie de ces territoires. Outre la production de sucre, cette culture alimente la production d’électricité, grâce à la combustion de la bagasse, la production de rhum agricole ou traditionnel, et concourt à l’amendement organique des sols avec la vinasse et les résidus de récolte tels que la paille. Dans les trois départements et régions d’outre-mer (DROM) étudiés par la mission1, la filière canne-sucre-rhum-énergie représente 33,9 % de la surface agricole utilisée et 27 700 emplois directs et indirects, soit 4,92 % de la population active.

La production et la commercialisation du sucre au sein de l’Union européenne (UE) fait l’objet d’une organisation commune de marché (OCM) instituée en 1968 et profondément revue en 2006 à la suite de la condamnation par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) puis en 2017. En Europe continentale, anticipant la réforme, les acteurs ont augmenté la production betteravière et réalisé des gains de productivité, ce que les acteurs de la filière ultra-marin en’ont pas été en mesure de faire, ne pouvant pas augmenter la surface cannière, allonger la campagne (car la canne à sucre ne se stocke pas après récolte), ni restructurer à nouveau les cinq sucreries existantes (une par île2 et deux à La Réunion).

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Contribution du CNCP : questions et réponses sur la crise du Covid

(Editorial et Billet de Jik An Bout N° 187)

Les mesures annoncées par le gouvernement français et son Préfet ont résonné comme une insulte à l’égard du Peuple Martiniquais. Balayant d’un revers de main les revendications portées par des milliers de manifestants, en particulier par les personnels de santé, méprisant superbement la motion votée par l’Assemblée Territoriale de Martinique qui exigeait légitimement d’être associée à la gestion de la crise, les autorités françaises entendent rappeler qu’elles sont les seules à décider dans la colonie. Mais nous le savions déjà, comme nous savons aussi que c’est sur nous-mêmes que nous devons compter pour résoudre nos problèmes. Ainsi, en ce qui concerne l’actuelle crise sanitaire liée au Covid, nous devons poser les bonnes questions et y porter, nous-mêmes, des réponses réfléchies et responsables.

* Faut-il sous-estimer la gravité de la situation ou se laisser aveugler par la panique?

Il serait aussi irresponsable de sous-estimer la situation que de paniquer. La situation est extrêmement grave parce que, comme tous les scientifiques le savent, l’humanité sera de plus en plus confrontée à des milliers de virus mutants et que, s’engager dans une course à la découverte de vaccins ne suffira jamais à résoudre ce problème crucial.

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Crise sanitaire en Martinique : la méfiance des Martiniquais face au vaccin, conséquence du scandale du chlordécone

Actuellement seuls 16 % des Martiniquais ont une couverture vaccinale totale et 21 % d’entre eux ont reçu une seule dose.

Comment expliquer le très faible taux de vaccination en Martinique ? Alors que l’île vit sous confinement depuis trois jours et que l’hôpital est débordé avec plus de 140 lits Covid ouverts à la hâte et que le taux d’incidence explose, seulement 16 % des Martiniquais ont une couverture vaccinale totale, 21 % d’entre eux ont reçu une seule dose et la tendance ne devrait pas s’améliorer. À l’hôpital, une grande majorité des 3 600 soignants du CHU ne sont pas protégés. Des tensions éclatent entre les médecins, qui tentent de convaincre, et le personnel hospitalier, qui refuse le vaccin.

La crainte des effets secondaires du vaccin

Comme 80 % du personnel hospitalier, Tania refuse le vaccin. « On ne peut pas m’obliger à faire quelque chose que je ne sais pas envie de faire. Si je n’ai pas envie, je ne le fais pas, point », martèle-t-elle. Cette secrétaire médicale a notamment peur des effets indésirables. « Qui vous dit que si je prends le vaccin, je ne meurs pas après ?,

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L’empoisonnement au chlordécone, une machination aux conséquences dramatiques

Par Julien Sartre —

Sols, embouchures de rivières, plages : aux Antilles françaises, tout a été dévasté par le pesticide cancérogène utilisé pour éradiquer un ravageur qui menaçait les bananeraies. L’administration en a autorisé l’épandage, préférant la survie de l’économie de plantation à celle de la population.

Réunion, Mayotte, Guadeloupe, Martinique (France).Parfois, la machine économique s’enraye : les chiffres et les statistiques qui forment son carburant cessent d’être ceux du « développement », du profit, de l’emploi, de la consommation, des importations, pour devenir les indicateurs froids et macabres d’une crise sanitaire. Aux Antilles françaises, la catastrophe due à l’épandage de pesticides à base de chlordécone est toujours en cours. Elle présente même parfois de troublantes similitudes avec la crise du Covid-19, qui secoue la planète entière depuis le début de l’année 2020.

« Venez vous faire dépister », « se dépister, c’est se protéger », « les tests sont gratuits pour votre tranche d’âge » : depuis février 2021, les autorités sanitaires martiniquaises ont lancé une grande campagne de prévention à propos de l’empoisonnement des terres et des sols.

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L’inquiétant déni de réalité va -t- il finir par miner l’économie de la Martinique et de la Guadeloupe ?

—Par Jean-Marie Nol—

Aujourd’hui, on se désole partout à travers le monde, de ce que l’économie soit une des principales victimes collatérales de la pandémie actuelle.
De fait, rien n’est plus vrai pour la Martinique et la Guadeloupe qui ont connu en 2020 une croissance négative , et pourtant les martiniquais et guadeloupéens persistent à ne pas comprendre qu’il faut mettre le paquet sur la vaccination pour éviter un nouveau confinement qui serait cette fois catastrophique pour l’économie et donc in fine pour l’emploi. En effet, si rien ne bouge au niveau de la vaccination , c’est le mur des faillites d’entreprises et d’un chômage de masse qui nous guettera fin 2021. C’est là avec le risque d’une nouvelle vague imputable aux variants, une question de bon sens et d’intelligence pratique pour préserver la cohésion sociale . Pourquoi faire état de l’intelligence et faire appel au bon sens du citoyen lambda ?
Tout simplement parce qu’il y a des interactions puissantes avec la vaccination et l’économie. Le niveau d’intelligence baisse de façon inquiétante dans le monde, et la Martinique tout comme la Guadeloupe ne font pas exception à la règle.

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L’abstention et ses causes (suite).

Le journal « Révolution socialiste », du G.R.S., nous parvient aussi en version texte maintenant. Voici le n° 209 du 12 juillet 2021

Nous avons montré en quoi le système électoral inique de la CTM est source d’abstention. On pourrait faire la même démonstration concernant la France. Une bonne partie du corps électoral qui ne se reconnaît pas dans le duel mortifère Macron-Le Pen est exclue de la représentation parlementaire (vu l’absence de la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale et le fameux suffrage indirect au Sénat) et n’a pas droit au chapitre dans l’élection présidentielle. D’ailleurs, le principe même est contesté par les adeptes d’un changement de République. Le raisonnement est le même que pour les élections à la CTM qui ne font que porter le vice à son paroxysme.

Mais beaucoup de gens ne s’occupent même pas du système électoral. Leur abstention s’appuie sur un constat brut et sommaire : on réclame des choses, on a des exigences logiques et incontestées, on les exprime parfois avec force et on ne voit rien venir. Tout reste pareil. Alors à quoi bon !

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Abstention et système électoral

Le journal « Révolution socialiste », du G.R.S., nous parvient aussi en version texte maintenant. Voici le n° 207 du 21 &27 juin 2021.

Le bal des pleureurs et pleureuses sur la forte a quelque chose de cocasse quand on sait la part de responsabilité des plaignantes dans le phénomène déploré ! Cela ne nous empêche pas d’analyser.

Attachons nous ici à l’aspect que curieusement aucun commentateur n’a relevé à part nous. Cet aspect concerne le système électoral luimême.
Le maintien d’un fort taux d’abstention entre les deux tours montre que la multiplicité des candidates n’a pas joué un rôle aussi déterminant que certains ont dit. Par ailleurs, le fort taux en France relativise aussi l’argument de la spécificité coloniale.

Pourquoi donc, le système électoral est il en cause ?

Parce que l’électeur et l’électrice constatent une chose. Ce qui sort des urnes ne correspond pas à la volonté générale. Dans les faits, le système force la main à l’électorat. Soit disant, Il est libre et Il vote comme il veut ; c‘est la démocratie !

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La mort est en nous

. — Tribune du jeudi Guy Flandrina —

« Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu’à la mort,
et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie ».

Spinoza

. Il y a peu, des membres de la liste MCM, se sont entretenus avec le docteur Josiane Jos Pelage afin de mieux appréhender la problématique de l’empoisonnement à la chlordécone.

. Cette rencontre -hors de tout champ politique- visait à entendre la voix de la science, pour agir en conscience.

. Josiane Jos Pelage est l’un des trois médecins de Martinique ayant un diplôme universitaire en médecine environnementale. En outre, sa longue expérience de praticienne et sa grande implication professionnelle et personnelle en font un médecin de référence quant à notre sujet. Cette femme, d’un optimisme à tous crins, a tout de même réussi à nous faire partager sa « grande inquiétude quant à la santé de plusieurs générations de nos compatriotes ».

. En effet, comme nombre de ses confrères, membres de l’Union Régionale des Médecins Libéraux (URML), elle constate que « les cancers, aux formes multiples, sont de plus en plus nombreux et frappent un nombre croissant de jeunes ».

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Marche Mondiale contre Monsanto et l’Agrochimie.

Le samedi 15 mai 2021 à Paris

La Marche Contre Monsanto-Bayer (MaM) est une grande action internationale qui a lieu chaque année et a déjà réuni, au plus fort de la mobilisation, plus de 1000 villes dans le monde et plus de 40 villes en France. La marche du 15 mai 2021 sera sa 9ème édition.

  • Cette année, la MaM s’articule autour de 3 grands axes :
    • Exiger la justice environnementale pour toutes les victimes des multinationales agrochimiques
    • Dénoncer les impacts du système agro-industriel actuel et ses inégalités
    • Promouvoir une agriculture et une alimentation écologique et autosuffisante pour tou-te-s
  • Cinq jours avant la marche, le 10 mai 2021, sera communiqué le verdict du procès historique de Tran To Nga contre les multinationales ayant fabriqué ou commercialisé l’agent orange dans les années 60 et 70. Monsanto-Bayer fait partie des accusés, à l’origine de ce pesticide délétère qui est responsable de près de 4 millions de victimes au Vietnam. Nous marcherons en soutien à ce combat et pour toutes les victimes des guerres chimiques. Nous n’oublions pas que les pesticides contre lesquels nous nous battons étaient à l’origine des armes de guerre.

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Au Panama, pépinière et éducation pour sauver les récifs coralliens

Portobelo (Panama) – « Il y a vingt-cinq ans, la zone corallienne de Portobello était plus grande » mais « le réchauffement climatique, l’augmentation de la pollution » l’ont endommagée, regrette Diego Valladares, étudiant de 19 ans membre d’un projet de restauration du récif corallien de Panama.

Le littoral du Panama, long de plus de 2.500 km des deux côtés de l’isthme [Pacifique et Atlantique], regorge de coraux. 

Portobelo, situé à environ 100 km au nord de la capitale Panama, était le port de sortie des métaux précieux à destination de l’Europe à l’époque coloniale et « des tonnes de corail avaient été extraites pour construire le poste de douane et ériger des fortifications« , explique à l’AFP Héctor Guzmán, biologiste marin au Smithsonian Tropical Research Institute. 

Aujourd’hui, « la menace vient des terres« , dit le biologiste. « Les pesticides » issus de l’élevage et de l’agriculture « et les sédiments » d’une carrière de pierre « descendent dans les rivières » qui se jettent ensuite dans la mer, explique-t-il. 

Le développement des microalgues qui fournissent la pigmentation et les nutriments aux coraux est contrarié et les coraux blanchissent. 

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Le cri du 24 avril

— Lettre au Président de la République par le collectif du 27 février —

En dépassant très largement le cercle habituel des militantes et militants associatifs, syndicaux, politiques, la manifestation du 27 février a montré, sous le regard de l’opinion publique internationale, que les peuples de Martinique et de Guadeloupe n’entendent pas assister passivement à la mort lente qui leur a été inoculée à base de chlordécone et autres pesticides.

Les décennies de lutte pour faire éclater au grand jour le scandale du chlordécone ce crime impuni, et pour porter avec la force nécessaire l’exigence des réparations à la hauteur des dégâts commis, aboutissent au moment crucial d’aujourd’hui : ou bien l’Etat français s’obstine dans le refus de tirer toutes les conséquences de l’aveu prononcé par son plus haut responsable et confirme que le mépris dominant l’emporte sur notre droit à la vie, ou bien il tourne le dos au déni et écoute réellement la voix de la population qui exige justice et réparations.

L’heure des demi-mesures, des miettes, des belles paroles et des mots de consolation est dépassée.

Nous, soussignés-ées, ne quémandons rien.  

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“Doubout Pou Réparasyon”. Samedi 27 Mars 2021.

Rendez-vous 9h 30 Place Abbé Grégoire (Terres Sainville – Fort-de-France)

Le Collectif invite tous les Martiniquais, toutes les Martiniquaises et les résidents (es) étrangers (ères) humanistes à venir manifester leur soutien aux ouvriers (ères) agricoles empoisonnés (es) par les pesticides en participant à la journée “Doubout Pou Réparasyon” du Samedi 27 Mars 2021.

Ces travailleurs et travailleuses étaient en première ligne de l’épandage des pesticides semés sans protection et sous la contrainte: beaucoup en sont morts et, aujourd’hui, eux et leurs enfants, sont victimes de graves pathologies. Ils et elles exigent la prise en compte de leurs revendications en particulier : Le dépistage gratuit de tous les pesticides dans le sang, les soins gratuits de toutes les pathologies, une retraite minimum de 1000 euros et la suppression de la taxe foncière.

An Nou Ba Yo Fos la!

Rendez-vous 9 Heures Place Abbé Grégoire (Terres Sainville – Fort-de-France)

Programme de la journée

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Se saisir des enjeux d’emploi et d’écologie pour le bien de la jeunesse

— Par Lauric Sophie —

Les Antilles-Guyane doivent s’approprier les enjeux écologiques et en faire un outil de développement et de lutte contre le chômage. Des choix politiques forts en matière d’écologie sont nécessaires pour la construction écologique de ces territoires, en inventant une véritable écologie populaire.

Dans une tribune récente, parue dans Le Figaro, Lenny Benbara rappelle la nécessité d’enraciner l’écologie dans la culture populaire, celle des gens ordinaires, loin de tout élitisme et du lifestyle écolo-bobo. Il entend, avec d’autres, dont moi, construire une écologie du peuple autour d’une idée forte, l’emploi vert garanti. C’est une occasion que les Outre-mer, parfois délaissés par les gouvernements oublieux du sens du commun, doivent saisir pour leur développement.

Dans les Antilles-Guyane l’écologie a souvent mauvaise presse. Elle est vue par les populations, en majorité descendantes d’esclaves, comme une forme de néocolonialisme venue brider leur développement économique. A cela s’ajoute la vision d’une écologie comme simple effet de mode, sans réel ressenti du péril climatique. Cependant, au-delà de cette perception, réelle ou fantasmée, il y a une réalité écologique posée comme une épée de Damoclès sur notre avenir.

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Le scandale du chlordécone est « un crime qui ne peut rester impuni », insiste le maire de Pointe-à-Pitre

« En droit français, lorsqu’une infraction est occultée, la prescription ne court qu’à compter de la révélation », souligne Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe et l’un des avocats historiques dans ce dossier du chlordécone.

Le scandale du chlordécone est « un crime qui ne peut rester impuni », a déclaré Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe et l’un des avocats historiques dans ce dossier du chlordécone. Il réagit aux propos du procureur de Paris, qui a indiqué que « la grande majorité des faits dénoncés était déjà prescrite » dès le dépôt des plaintes pour empoisonnement en 2006.

>> Scandale du chlordécone : « L’empoisonnement » à ce pesticide en Guadeloupe et en Martinique « n’est pas prescrit », clament les parties civiles

franceinfo : Est-ce que vous avez toujours espoir que la date retenue pour la prescription soit 2004 et non pas 1993, comme ce que semble présager le procureur de Paris ?

Harry Durimel : Il ne peut en être autrement, puisque on ne peut pas dire qu’il est trop tard avant même de savoir qu’on peut poursuivre.

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Environ 20% des espèces sont menacées en France, la situation se dégrade

Paris – La situation de la faune et de la flore sauvages s’est dégradée en 13 ans en France, avertissent mercredi l’Office français de la biodiversité, le Muséum national d’histoire naturelle et l’Union internationale de conservation de la nature, appelant à protéger les espèces mais aussi à diminuer les pressions anthropiques.

A l’occasion de la journée mondiale de la vie sauvage, l’OFB, le MNHN et l’UICN font le bilan de la Liste rouge des espèces menacées en France qui établit le « degré de menace pesant sur les espèces de la faune et de la flore » depuis 2008, selon un communiqué. 

En 13 ans 13.842 espèces ont été évaluées, dont 17,6% sont menacées. Ce pourcentage augmente chez les oiseaux nicheurs (32%), les crustacés d’eau douce (28%) ou les amphibiens (23%). La situation est particulièrement inquiétante en Outre-mer. 

187 espèces ont complètement disparues. Pour plus de 2.100 autres, les données sont insuffisantes. L’objectif à terme est d’évaluer toutes les espèces. 

D’autres espèces sont « quasi-menacées« : « c’est une préoccupation importante à avoir, ce sont les menacées de demain mais ce sont des espèces sur lesquelles ont peut encore agir facilement« , souligne Laurent Poncet du MNHN. 

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« Tous concernés »

— Communiqué de la CGTM —
• Aucune prescription des faits
• Libération immédiate de militants emprisonnés
• Poursuite, jugement et sanctions pour les responsables

 » Selon que vous serez gros béké ou petit nègre, les juges vous protégeront ou vous persécuteront ». Quelle meilleure illustration de cette situation que vivent la Guadeloupe et la Martinique depuis l’annonce du 20 janvier. Des juges parisiens chargés d’instruire les plaintes pour empoisonnement de milliers de femmes et d’hommes et la contamination de milliers d’hectares de terre ont annoncé de fortes probabilités d’aboutir à un non-lieu ou à un classement sans suite pour cause de prescription. Un vrai mépris. Un vrai scandale.
En fait, l’Etat tergiverse, louvoie, essaie de gagner du temps, cherche la bonne parade juridique pour tenter de sauver la mise aux capitalistes békés et à leurs comparses à la suite des plaintes déposées pour l’importation, la production et l’utilisation de milliers (de millions ?) de tonnes de pesticides dont la fameuse chlordécone.
Pourtant, devant la Commission parlementaire Letchimy-Benin, :
• Un fonctionnaire d’autorité en sanglots a déclaré que l’ARS savait depuis longtemps, mais que sa hiérarchie lui avait ordonné de la fermer.

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Lagwadloup an boulvès, annou doubout pou goumé

— Déclaration de l’UPLG— 

Coordonner les luttes et préparer la prise du pouvoir

La Guadeloupe vient de connaître deux semaines intenses en mobilisation marquées par :

– Le renforcement de la mobilisation des travailleurs des Sablières de Gourbeyre et de Deshaies, ainsi que de ceux de l’hôpital de Beauperthuy à Pointe-Noire qui luttent depuis plus de deux mois face à des patrons qui se croient encore au temps de la plantation et qui ne veulent rien lâcher face aux revendications des travailleurs.

– Les manifestations autour du 14 février et le rappel des répressions sanglantes du 14 février 1952 en Guadeloupe et du 14 février 1974 en Martinique.

– Mois de la disparition de Roland Thésauros, de Sony Rupaire, insoumis de la guerre d’Algérie, ainsi que de Jean Barfleur, trois anciens dirigeants de l’UPLG qui ont su montrer leur grande clairvoyance dans l’avènement du mouvement patriotique guadeloupéen.

– Les attaques de la justice française contre la liberté d’expression à travers la convocation de Luc Reinette, militant patriotique, devant les forces de gendarmerie qui a mobilisé de nombreux militants.

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Scandale du chlordécone : condamnation ou réparation ?

— Par Alex Biron —

Le scandale d’Etat que constitue la poursuite de l’utilisation du chlordécone en Martinique et Guadeloupe entre les années1971 et 1993 semble être une péripétie, une anecdote au plan national, alors que plus de 90 % des antillais sont contaminés et que la contamination des sols durera au moins 4 à 5 siècles,-le temps que la molécule se dégrade.

Au plan hexagonal, il n’y a pas d’autre situation-née de comportements criminels comparable dans l’espace et dans le temps. Il y a bien eu en l’affaire du sang contaminé qui a éclaté en 1991 et plus récemment le médiator, qui ont été considérés comme des scandales sans noms, très médiatisés qui ont abouti à des condamnations des responsables et la mise en cause d’une partie du personnel politique de l’époque pour la première affaire ! Rappelons toutefois que dans les deux cas, un pourcentage très faible de l’ensemble de la population française était concerné et que la plupart des victimes ont été indemnisées.

Que faire, comment gérer ce fardeau chlordécone ?

Il est manifeste selon l’enquête judiciaire que des responsabilités existent tant dans le monde des entreprises, que l’Etat et la sphère politique au plan national et local..

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Chlordécone : manifestation le 27 février 2021

—Communiqué de la CGTM — 
Mobilisons-nous massivement

Les juges en charge de l’instruction des plaintes déposées il y a plus de 14 ans suite à la contamination à la chlordécone ont clairement annoncé que ce dossier pourrait se solder par un non-lieu. Autrement dit, un enterrement purement et simplement de cette affaire qui réjouirait toutes les personnes qui ont été à divers titres responsables de l’empoisonnement massif de la population de Martinique, mais aussi de Guadeloupe.
Une telle issue constituerait un nouveau scandale. Une telle éventualité est clairement inacceptable.

Lire: Chlordécone: l’impossible prescription

Plusieurs associations et syndicats de Martinique dont la CGTM se sont regroupés et ont lancé un appel pour exiger que ce dossier ne soit pas classé sans suite. Elles ont appelé à une manifestation qui se déroulera samedi 27 février 2021 à Fort-de-France.
Selon les statistiques, 92 % de la population de la Martinique a été contaminée par la chlordécone. Si les ouvriers agricoles ont été les plus exposés directement en procédant à l’épandage, plusieurs autres activités sont impactées, dont les pêcheurs et les petits agriculteurs par exemple.

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Chlordécone : pour une convergence de toutes les luttes !

— Communiqué —

L’Association Collectif Vigilance Citoyenne (ACVC) –qui avait avec d’autres associations mené la lutte contre l’épandage aérien de pesticides- invite ses adhérents et sympathisants à participer à toute manifestation visant à protester contre l’éventualité d’un non-lieu dans l’affaire du chlordécone. L’ACVC considère que dans un État de droit, les responsabilités doivent être établies dès lors qu’un dommage a été subi par une population habitant un territoire régi par cette loi.
La France, en effet, avait interdit sur tout son territoire l’utilisation de ce produit suite à des études scientifiques prouvant sa dangerosité. Or, les grands planteurs antillais avaient réclamé une exception pour la Martinique et la Guadeloupe, ce qui leur avait été accordé. Ceci est un véritable scandale ! La santé de nos populations d’Outre-mer a-t-elle moins de prix que celle de l’Hexagone ? En conséquence, les dommages engendrés sont là, massifs et il convient d’établir les responsabilités afin que de telles atteintes à la santé d’une population ne puissent plus se reproduire. Dans une république digne de ce nom, le bien public, en l’occurrence la santé, ne peut être à géométrie variable, surtout pour satisfaire les intérêts de grands planteurs issus de l’histoire coloniale et esclavagiste.

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