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Sciences sociales : nouveautés du 6 décembre 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Littératures : nouveautés du 22 novembre 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Confinement : 15 idées pour s’évader sans sortir de chez soi

Par Redaction JDD

Face à la pandémie de coronavirus, les lieux publics « non indispensables à la vie du pays » comme les musées et salles de spectacles sont fermés. Voici donc une sélection d’autres activités à faire chez vous, pour se détendre et se cultiver en toute sécurité.

1/ Christo et Jeanne-Claude en vidéo

Si vous n’avez pas pu admirer l’exposition « Christo et Jeanne-Claude » au Centre Pompidou, voici une séance de rattrapage. Dans une vidéo instructive, la commissaire Sophie Duplaix vous offre une visite guidée à travers les œuvres du couple d’artistes et vous raconte la folle aventure de l’empaquetage du pont Neuf.

centrepompidou.fr/fr/lib/En-direct

2/ Bande dessinée numérique

Paris, 1940. Un mystérieux convoi tente de cacher les tableaux de Jakob et Roni Blum aux nazis. Soixante-dix ans plus tard, leur petite-fille enquête sur ce passé douloureux. Cette fiction est racontée dans Le Portrait d’Esther, une bande dessinée numérique conçue par les musées d’Angers. Les lecteurs peuvent ensuite enrichir leurs connaissances.

portrait-esther.fr

3/ Danse sur les toits

Bien connu pour l’univers merveilleux de ses films d’animation, Michel Ocelot signe Pablo Paris Satie, son premier court métrage en prises de vues réelles.

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Cinémartinique Festival : avant le confinement, finir en beauté ! (1)

– par Janine Bailly –

Tombé au champ d’honneur, il avait été supprimé en mars. La passion jointe à l’obstination de ses organisateurs ayant permis de passer outre aux difficultés rencontrées, il nous était donc revenu triomphant en octobre. Voici qu’on nous le reprend prématurément, que l’on nous prive de ses deux derniers jours, et de sa traditionnelle soirée de clôture ! Et qu’importe s‘il fut permis aux seuls porteurs de masque de franchir ce seuil, qui marque le passage des turbulences extérieures au calme presque recueilli des salles obscures, qu’importe si parfois le public resta fort clairsemé, les heures furent si belles à la lumière des écrans reconquis !

Hélas, faisant partie des récalcitrants à la langue anglaise, que je n’ai pas eu l’heur d’étudier en classe, je n’ai pu découvrir ce dernier jeudi de projection le film Nasir, de Arun Karthick, qui m’aurait parlé de Singapour s’il avait été sous-titré en français. En revanche, venu du Brésil, le film de Maya Da-Rin, La fièvre, qui d’incompréhensible façon n’a attiré qu’une petite dizaine d’esprits curieux – alors qu’il eût été bon de profiter de ces dernières séances d’avant confinement, ainsi que l’ont fait de nombreux enfants accompagnés de leurs parents –, ce film singulier a comblé mon cœur de spectatrice avide, tout en m’ouvrant à la connaissance du sort réservé aux populations autochtones d’un certain Brésil, celui du Nord.

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Congo Jazz Band, pour écrire, dire et jouer les vérités qui font mal

— par Janine Bailly —

« Aucune des nations colonialistes n’avait une approche humaine ». Que dire alors lorsqu’un homme seul se déclare indûment propriétaire de ce vaste territoire qu’est le Congo ? Qu’il se donne sur les millions d’hommes qui le peuplent droit de vie et de mort ? Mohamed Kacimi et Hassan Kassi Kouyaté ont choisi ce pays d’Afrique, devenu la RDC, République Démocratique du Congo, pour nous parler du sort qui fut celui de tout un continent, lors que se le disputaient les “grandes” puissances européennes ; mais pourquoi le Congo plus spécialement ? Parce qu’il « cristallise toute la barbarie coloniale », esclavage, exploitation, travail forcé, dépouillement des richesses et des identités, négation même du statut d’être humain… que la conquête blanche y fut mythifiée en « mission de bienfaisance ».

Par une conférence précédant le représentation publique, puis par le spectacle et le bord de scène qu’ils nous ont proposés, l’écrivain et son metteur en scène ont voulu nous faire découvrir une Histoire, pour certains d’entre nous restée bien vague et lointaine, et surtout nous inciter à penser, nous ouvrir les yeux sur un pan terriblement tragique du passé du Congo dans ses chaînes avec la Belgique, et plus universellement sur le drame jamais vraiment assumé de la colonisation .

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Septembre, mois du 150ème Anniversaire de l’Insurrection du Sud à la Martinique.

Une lecture théâtralisée est organisée par l’Association Féministe Martiniquaise « Culture Égalité », ce mercredi 30 septembre 2020, de 18:30 à 20:30, à la Maison pour toutes et tous de Tivoli

La lecture est celle de « 1870, FEMMES AU CONSEIL DE GUERRE », une pièce d’Huguette Bellemare et Hervé Deluge, d’après les travaux de l’historien Gilbert Pago.

Le site « Cases Rebelles » parle de la place des Femmes dans les procès qui ont suivi les événements ; extraits.

Un conseil de guerre : 

L’instruction judiciaire aura lieu alors que le Sud est en état de siège, sous l’entière responsabilité des forces armées coloniales : c’est donc un conseil de guerre « réuni pour juger les accusés compromis dans l’insurrection du Sud ». Aux lendemains de l’insurrection, la bourgeoisie blanche réactionnaire avait réclamé des mesures expéditives et une répression terrible qui devrait « une fois pour toutes, mater toutes velléités de résistance ». 

La place des Femmes : 

Quant aux femmes , elles se signalèrent par leur ardeur, ce qui fit dire au gouverneur  qu’elles « se sont montrées dans la lutte plus cruelle que les hommes ».

Les pressions de l’accusation ont commencé dès les interrogatoires lors des arrestations.

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Sciences sociales: nouveautés du 13 septembre 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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« Sauvages, au cœur des zoos Humains » sur Arte

Rediffusion le 5 septembre 2020 à 20h50 / Arte

Le documentaire Sauvages, Au cœur des zoos humains est réalisé en 2018 par Pascal Blanchard, historien, spécialiste des « zoos humains » et Bruno Victor-Pujebet, auteur-réalisateur. Il retrace les destins de six exhibés à travers des archives inédites, des images exceptionnelles et les témoignages de leurs descendants. Primé en septembre 2019 par le Prix Italia dans le cadre du International Festival for Radio, TV and Web, pour sa qualité et sa créativité, il est rediffusé sur Arte les 5 septembre à 20h40, mais aussi 13 et 16 septembre puis le 2 octobre 2020. Belle rentrée pour le film, après une carrière internationale de la Belgique à la Suisse en passant par le Canada.

Lire aussi :Sauvages, au cœur des zoos humains. Un film choc… et des images qui choquent —par Roland Sabra —

Le documentaire Sauvages, Au cœur des zoos humains est réalisé en 2018 par Pascal Blanchard, historien, spécialiste des « zoos humains » et Bruno Victor-Pujebet, auteur-réalisateur. Il retrace les destins de six exhibés à travers des archives inédites, des images exceptionnelles et les témoignages de leurs descendants.

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France Ô, Chronique d’une mort annoncé

— Par Max Pierre-Fanfan(*)

Dimanche 23 août 2020, France ô disparaissait du PAF (paysage audiovisuel français). La pétition en ligne «Sauvons France ô signée par plus de 100.000 personnes, le rapport sénatorial d’avril 2019 sur la représentativité et la visibilité des outre-mer dans l’audiovisuel public, la tribune publiée dans «Libération» du 27 juillet 2020 et signée par 125 personnalités n’ont pas suffit… Au fait, la bataille était perdue d’avance…Le groupe France-Télévisions semble toujours avoir du mal à faire paraître la couleur à l’écran… La faible audience de France ô dans l’Hexagone (0,8 % en 2016, 0,6% en 2017) ne constitue pas la seule et unique raison de sa disparition. En 2014(1) «F-T» lançait une campagne de publicité pour la promotion de ses chaînes…Des animateurs et des journalistes de France ô se voyaient gratifiés sur de larges affiches dans le métro parisien de slogans tendancieux et ambigus à souhait, du style: «je ne suis pas une sauvage», «je ne «deale» que de la musique», «je parle sans accent»…En contrepoint, dans cette même campagne de publicité France 2 encensait ses stars du petit écran, notamment, Marie Drucker, «femme 2 terrain», Michel Drucker, «club de stars», «info 2 références».

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 Des pièces de théâtre qui parlent de “nous”

— par Gladys Dubois —

Qui est Gladys ?

Diplômée en Droit et économie de l’Université Nancy 2 ainsi qu’en Arts du spectacle communication et médias de l’Université Toulouse-Jean Jaurès, Gladys Dubois a travaillé principalement en tant que chargée de communication pour des théâtres et des festivals de musique et de cinéma. Elle aime écrire des articles car elle est amoureuse des mots, surtout lorsqu’ils révèlent, dénoncent ou émeuvent…  Sa passion pour la culture, surtout celle de son pays, la Martinique, lui donne envie d’en découvrir toujours plus, et de la faire connaître au plus grand nombre.  Elle est correspondante en Martinique pour Kariculture.net, magazine culturel trilingue en ligne de la Caraïbe.

Ce 19 août 2020, alors que depuis le mois de mars nous sommes douloureusement privés de théâtre, Gladys Dubois nous permet de maintenir le lien avec nos artistes, en nous parlant de trois pièces : Cette guerre que nous n’avons pas faite, Le Monologue du Gwo Pwèl et Ladjablès, femme sauvage, trois spectacles que nous avons pu voir, en d’autres temps plus heureux, sur les scènes de Fort-de-France.

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Littératures : nouveautés du 2 août 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Démolir des statues ? Très bien mais après ?

Pourquoi pas démolir la Bibliothèque Schœlcher ?

— Par Karl Paolo

Depuis que deux statues de Victor Schœlcher ont été jetées à bas, la fièvre qui s’est emparée d’une petite minorité de Martiniquais mais il est vrai très bruyante, fait couler beaucoup d’encre, chacun livrant son analyse et/ou se perdant en conjectures.

Pourtant, la grande majorité de nos compatriotes ne prête aucune attention à ce fracas, occupés qu’ils le sont à trouver, le plus souvent seuls, des solutions aux difficultés qu’ils traversent : précarité, bas salaires, chômage, déplacement parfois peu aisé en dépit de quelques progrès, RSA au-dessous du seuil de pauvreté, problèmes de santé liés à une mauvaise alimentation, impossibilité d’avoir accès à la culture, au sport et aux loisirs etc.

Une gifle aux élus…

Certains de nos élus, sous le prétexte d’ouvrir le dialogue avec les briseurs de statues mais plus certainement, craignant que cette agitation ne vienne perturber les élections territoriales, se muent en courtisan, manifestent de la compréhension, dégainent des déclarations de soutien, acceptent même d’être enchainés sans même se rendre compte que c’est la démocratie qui est ainsi enchainée, espérant obtenir sinon, leur bénédiction, du moins leur mansuétude.

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Sciences sociales : nouveautés du 26 juillet 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Sciences sociales : nouveautés du 28 juin 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Christian Hecq et Simon Abkarian couronnés par des Molières pas si déconfinés

La 32e Nuit des Molières a dévoilé ce mardi soir sur France 2 les 19 récompenses du monde du théâtre. Une cérémonie fortement contrainte qui a manqué de souffle.

— Par Sylvain Merle —

Évidemment, le pari était sacrément ardu : une Nuit des Molières sans public, sans montée sur scène, sans maître de cérémonie, sans ce petit frisson du direct et des accidents possibles… « Il y aura de l’émotion », avait prédit Jean-Marc Dumontet, le président des Molières. Parce que les nommés étaient présents au Théâtre du Châtelet, où a été enregistrée l’émission. Parce qu’ils apprenaient sur le moment leur victoire ou non.

Et il y a eu de l’émotion, des explosions de joie, des moments forts, des messages et des appels. On pense à Simon Abkarian, un des grands gagnants avec trois statuettes pour son « Electre des bas-fonds » — metteur en scène et spectacle dans le théâtre public, meilleur auteur —, acteur connu du grand public et artisan infatigable d’un théâtre populaire humaniste. « Le théâtre et la beauté sauveront le monde », lâche-t-il, les yeux brillants.

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Quand Rosa Parks remplace Colbert dans la dénomination d’un lycée

Ce n’est pas nouveau, mais cela prend une ampleur nouvelle. En effet, la question des emblèmes esclavagistes dans l’espace public se pose, en France comme ailleurs, formulée depuis quelques dizaines d’années par des citoyens  qui demandent le retrait de ces symboles, que ce soit noms de rues ou d’établissements publics et scolaires, statues et monuments mis accusation. Aujourd’hui, l’historienne Jacqueline Lalouette estime quant à elle, dans le journal « Ouest France », qu’il est préférable d’« expliquer plutôt que détruire ».

La Controverse, en Septembre 2017, relevée dans des publications au journal « Le Monde »

— Tribune du CRAN, le 17 septembre : À l’initiative de Louis-Georges Tin, président du CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France), et du philosophe Louis Sala-Molin, plusieurs personnalités signent une tribune afin que le nom de Colbert, ministre de Louis XIV, soit retiré de l’espace public.

« (…) Cette exigence suscite chez certains de nos compatriotes une certaine angoisse : jusqu’où, disent-ils, faudra-t-il aller ? La réponse est claire : on ne pourra sans doute pas modifier tous les symboles liés à l’esclavage dans l’espace public, tant ils sont nombreux et intimement liés à notre histoire nationale.

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À Fort-de-France, deux manifestations pacifiques contre le racisme

— par Janine Bailly — 

Alors que le monde entier — ou presque — bougeait, porté par son indignation après la mort de George Floyd, que l’onde de choc gagnait de ville en ville, certains attendaient impatiemment une réaction massive des citoyens de la Martinique… Puisque, comme le disait Martin Luther King, « il vient un temps où le silence est trahison » ! Une affirmation reprise sur la page web de « Jodia » : on pouvait en effet y lire, légendant la photo de ce pasteur américain, militant non-violent pour la reconnaissance des Droits civiques des Noirs aux États-Unis, lui-même assassiné le 4 avril 1968, le commentaire suivant : « Cette citation devrait résonner dans les îles muettes ». C’est fait, au soir de ce samedi 6 juin, la vague est arrivée, qui a brisé le silence ! À Fort-de-France, deux actions ont été organisées, deux manifestations bienvenues pour protester contre l’assassinat de George Floyd par des agents de police, le 25 mai 2020 à Minneapolis. Deux manifestations qui entendaient dénoncer le racisme de façon plus générale. Une occasion aussi de manifester contre les violences policières, où qu’elle soient !

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La société Antillaise se racialise et devient dystopique.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Même sans en connaitre la définition, il y a fort à parier que peu d’entre nous connaissent ou apprécient la dystopie. Connue aussi sous le nom de contre-utopie, il s’agit d’un courant littéraire rencontrant aujourd’hui un succès fracassant. Elle vise à dépeindre, pour ce qui concerne notre sujet, une fiction d’une identité noire, où le bonheur semble impossible. Contraire d’une utopie, le récit de fiction dystopique vire systématiquement au cauchemar en annonçant un avenir sombre avec la montée du populisme et du racisme, ainsi que l’ombre menaçante de la révolution numérique et l’intelligence artificielle ou un monde futuriste sans espoir avec le changement climatique .

La Martinique et la Guadeloupe jouissent actuellement d’une société où l’immédiateté est la seule dynamique, il devient alors impossible de réfléchir sur les conséquences à moyen et long terme de nos actes ainsi que sur notre nouveau rapport au futur, qui ne fait que se rappeler à nous sous la forme d’innombrables menaces et non plus comme la promesse d’un avenir meilleur. La menace est en train de se poser aujourd’hui avec la crise économique du coronavirus et la fracture sociale pour les minorités raciales en France – le danger d’explosion sociale en plus.

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Mobilisons-nous

Samedi 6 juin 2020 à 17H. Maison des Syndicats à Foyal

Pour George Floyd, pour soutenir nos frères noirs des USA et tous les manifestants

— Communiqué de Combat Ouvrier —

Combat ouvrier appelle :

Au rassemblement organisé par le MIR et d autres organisations samedi 9h sur la savane à Fort de France

A la marche unitaire de solidarité avec les luttes anti-racistes aux Etats unis et en hommage à George FLOYD

Au rassemblement Samedi 6 juin 2020 à 17H à la maison des syndicats

Avec respect des gestes barrières et du port du masque

Combat Ouvrier appelle aussi à une manifestation large le mardi 9 juin, le jour de l’enterrement de George Floyd à Houston. Il y aura des manifestations monstres ce jour-là aux USA. Mardi 9 juin, accompagnons George Floyd tous ensemble en Martinique par une pensée commune mobilisatrice !

Nous lançons l’appel :

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L’étau se desserre : de bonnes nouvelles en France pour la culture !

Signe de la fin d’un confinement nécessaire mais qui a pu paraître fort long, l’été arrive avec son cortège de bonnes nouvelles côté musées, et côté salles de cinémas où l’on va redécouvrir le plaisir partagé du film sur grand écran ! On apprend aussi ce matin que le parvis de Notre-Dame de Paris est désormais réouvert au public.

Cinémas : la date de réouverture fixée au 22 juin, mais avec  quelles normes sanitaires ?

Les salles seront donc restées fermées depuis le 15 mars, soit près de 14 semaines (100 jours pour être très précis)… Une première dans l’histoire du cinéma français. Un manque compensé parfois par la résurgence du cinéma en drive-in, voire par des projections sur les murs dans Paris… Mais les Français seront-ils nombreux à se rediriger vers les salles de cinéma ? À retrouver le plaisir partagé d’un film sur grand écran ? À en croire une étude faite récemment, « aller au cinéma » manquait déjà à 52,2% des Français, qui souhaitaient  retourner dans les salles dès leur réouverture.

Le premier ministre Edouard Philippe a fait le point sur la deuxième étape du plan de déconfinement le jeudi 28 mai.

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Littérature : nouveautés du 31 mai 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Confinement : à la recherche des enfants perdus de l’école

 — Texte : Joséphine Lebard · Illustration : Stéphane Oiry,—

L’Éducation nationale aurait perdu le contact avec 5 à 8 % des élèves depuis le début du confinement. Dans les quartiers populaires, des adultes se démènent pour que les enfants ne décrochent pas. Enseignante, directrice, parent d’élève : La Croix L’Hebdo vous propose trois récits de combat de ces héros ordinaires. Pour que pas un élève ne manque.

L’Éducation nationale aurait perdu le contact avec 5 à 8 % des élèves depuis le début du confinement. Dans les quartiers populaires, des adultes se démènent pour que les enfants ne décrochent pas. Enseignante, directrice, parent d’élève : La Croix L’Hebdo vous propose trois récits de combat de ces héros ordinaires. Pour que pas un élève ne manque.

Anna, une prof au bout du fil

La sonnerie du portable retentit. Tout en décrochant, Anna (les prénoms ont été modifiés) jette un coup d’œil à l’heure : minuit et demi.

« Madame ? »

La voix au bout du fil n’a pas plus de 12 ans…

« Madame, c’est Djibril. Je voulais vous demander si je pouvais vous expliquer la photosynthèse… Voir si j’avais bien compris…

– Djibril ?

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«Il est temps de donner de la voix !» : la tribune des champions français contre les violences sexuelles

Des sportifs de haut niveau, dont l’ancienne patineuse Nathalie Péchalat, Teddy Riner, Marie Martinod et Astrid Guyart s’engagent dans une tribune que nous publions pour que les violences sexuelles ne soient plus un tabou.

« Violences sexuelles : il est temps de donner de la voix ! »

Enfin, une première percée dans le mur du silence. Les révélations récentes d’agressions sexuelles subies par plusieurs jeunes sportifs font trembler le système et réveillent notre colère. Nous, athlètes français de haut niveau, nous nous sentons révoltés. Révoltés, mais malheureusement pas si étonnés que ça… Une fois dévoilée au grand jour, la vérité devient glaçante : le cas isolé devient multiple, les monstres omniprésents. Combien de victimes demeurent blotties dans la honte et la peur ? Combien auraient pu être évitées ?

Merci aux journalistes qui ont pris le temps de l’investigation, qui ont su d’abord croire les victimes pour mieux les écouter. Merci à ces athlètes dont les témoignages puissants montrent la force d’âme que le sport nous a appris à développer. Ils n’abîment pas l’image du sport, ils la font grandir.

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Mort de Kirk Douglas : les dix films phares d’un franc-tireur à Hollywood

Kirk Douglas dans \"Spartacus\", de Stanley Kubrick (1960)Acteur à la personnalité trempée des plus populaires dans les années 1950-60, Kirk Douglas, également producteur, a tourné avec les plus grands d’Hollywood. Retour en dix films sur 70 ans d’une carrière d’exception.

Arrivé à Hollywood dans l’immédiat après-guerre, Kirk Douglas est mort, mercredi 5 février, à l’âge canonique de 103 ans, au terme d’une carrière exceptionnelle de longévité : 71 ans de cinéma, de 1946 à 2017. L’acteur, puis producteur, a tourné avec les plus grands réalisateurs de l’âge d’or d’Hollywood et au-delà : Vincente Minnelli, Billy Wilder, Howard Hawks, John Huston, Joseph L. Mankiewicz, Elia Kazan, Richard Fleischer, Stanley Kubrick ou Brian De Palma.Kirk Douglas, avec son visage coupé à la serpe et sa fossette au menton légendaire, était reconnaissable entre tous. Il a excellé dans tous les genres : comédie, drame, western, péplum, guerre, ou aventure.

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