— Le n°276 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Le pouvoir compte sûrement sur la lassitude et le découragement de la population qui constate bien son refus de faire condamner les responsables de la pollution, de l’empoisonnement des terres, des océans et des gens.
La réquisition du parquet demandant le non-lieu, n’est en fait que le prolongement des crimes précédents : avoir autorisé la production, la commercialisation, l’épandage forcené d’un produit notoirement toxique. Avoir accordé une dérogation à l’interdiction concernant les seules colonies. Avoir permis, couvert, sinon organisé les lenteurs de la justice pour « justifier » aujourd’hui, l’argument de la prescription. Avoir menti délibérément et ordonné le silence aux fonctionnaires scandalisés par l’affaire. Avoir réprimé, depuis, les militant-e-s agissant contre l’impunité !
C’est tout cela qui a motivé les mobilisations, dont les dernières se sont déroulées en Martinique, mercredi 7 et samedi 10 décembre à Fort-de-France, et à Pointe-à-pitre. Environ deux cent personnes mercredi, et un millier samedi ont répondu aux appels lancés par une série d’organisations dont nous donnons la liste ci–dessous.