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L’éphéméride du 13 mars

L’oncle Sam devient le symbole des États-Unis le 13 mars 1852.
Le gouvernement américain annule le Fugitive Slave Act le 13 mars 1862

Oncle Sam

Apparence et description en général

D’une manière conventionnelle, l’oncle Sam est représenté comme un grand homme blanc assez vieux, portant de longs cheveux blancs et une barbichette. Andrew Jackson, 7e président des États-Unis, a servi de modèle au personnage. Sa carrière politique commença lors de la guerre de 1812, et coïncide avec l’affirmation du personnage.

Drapeau des États-Unis.
Dans l’imagerie populaire, oncle Sam est coiffé d’un haut-de-forme aux couleurs de la bannière étoilée, porte un nœud papillon rouge, une queue-de-pie bleue (parfois étoilée) et un pantalon rayé rouge et blanc, le tout rappelant le drapeau des États-Unis.

Origine

L’oncle Sam et Britannia en 1918.
L’histoire initiale
L’origine de l’oncle Sam semble remonter à la guerre de 1812. Les militaires de la base de Troy (État de New York), recevant des caisses de viande marquées « U.S. », interprétaient avec humour ces initiales en « Uncle Sam » en l’honneur de leur fournisseur Samuel Wilson.

Après la Statue de la Liberté, à New York, oncle Sam est probablement la personnification la plus célèbre des États-Unis.

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L’éphéméride du 10 mars

Le juge Rodney Melville lance un mandat d’arrêt à l’encontre de Michael Jackson le 10 mars 2005

Le juge Rodney Melville lance un mandat d’arrêt à l’encontre de Michael Jackson qui ne s’est pas présenté au début de son audience du jour. Le chanteur, jugé pour abus sexuel sur mineur, recevrait des soins pour un problème de dos. Le juge donne une heure à Michael Jackson pour se présenter devant le tribunal sous peine de payer une caution de trois millions de dollars (2,2 millions d’euros) et il peut même se présenter à son procès en pyjama.

Accusations d’abus sexuels sur mineurs
Sans cesse à la recherche d’une enfance qu’il n’a jamais vraiment connue, ce dont témoigne par exemple sa chanson Childhood, Michael Jackson, souffrant du syndrome de Peter Pan, s’est progressivement construit un univers onirique au sein de son Ranch de Neverland. Sa proximité avec les enfants a fait naître des rumeurs et donné lieu à deux accusations d’abus sexuel sur mineur. Incidemment, chacune des deux accusations a été déposée quelques mois après la diffusion d’un des principaux entretiens télévisés auxquels l’artiste a participé, respectivement l’Oprah Winfrey Show (10 février 1993) et Living with Michael Jackson (diffusé le 3 février 2003).

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Considérations sur la Grande Grève de Février 2009 en Martinique

— Par Patrick Chamoiseau —
En février 2009, des milliers de martiniquais ont bloqué la Martinique durant plusieurs semaines de suite. Une telle mobilisation reste encore hors de portée des Partis politiques ou des syndicats de ce pays. Il y a là un phénomène d’apparence politique aussi considérable que celui du 22 mai 1848 dans le nord de la Martinique, lequel avait précipité l’annonce de l’abolition de l’esclavage. Seulement, le mouvement de février 2009 n’a débouché que sur une liste de « produits de première nécessité » qui s’est perdue corps et âme dans le cynisme du Marché capitaliste… Comment considérer ce paradoxe ?

Dans une interview menée par Jean Bourgault, le 15 avril 2010, pour la revue les Temps Modernes, Patrick CHAMOISEAU analyse ce phénomène aussi puissant qu’énigmatique sous l’éclairage d’un imaginaire : celui de la Relation…


JEAN BOURGAULT – Quel regard portez-vous sur le mouvement de février 2009 en Martinique ?

Patrick CHAMOISEAU – Il y a plusieurs choses :d’abord ça a été un mouvement tout à fait énigmatique. Croire qu’on pourrait dès aujourd’hui donner des explications claires et définitives et mettre tout cela à plat, enlever les plis, les ombres, l’inconnaissable, ce serait être victime d’une illusion.

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À propos du transfert des 50 pas géométriques en Guadeloupe

Lettre ouverte à la population de Guadeloupe

Depuis quelques semaines, les médias communiquent sur le transfert des 50 pas géométriques à la Collectivité Régionale de la Guadeloupe au 1er janvier 2025.

L’Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) constate une certaine confusion auprès de la population sur la nature de ce transfert et de nombreuses interrogations demeurent sur les conditions dans lesquelles ce transfert s’opère et sur le traitement des dossiers des habitants de la zone.

L’UPLG a interpellé en 2023, toutes les instances publiques, (État et Collectivités) et les parlementaires guadeloupéens sur ce dossier ; Ils sont tous restés muets.

La population doit savoir que seuls des terrains situés dans les 50 pas géométriques urbanisés ou construits seront transférés à la Région soit moins d’un quart des 50 pas géométriques). Ce qui sous-entend que l’État conserve, à travers le Conservatoire du littoral et l’ONF plus des trois quarts des espaces littoraux au motif qu’ils sont naturels.

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« Ce qui est pour toi, la rivière ne l’emporte pas », le nouveau roman de Viktor Lazlo

Sa ki la pou-w, larivyè pa ka chayé-ï

Viktor Lazlo
EAN : 9782221273173
240 pages
Robert Laffon (25/01/2024)

« Ce qui est pour toi, la rivière ne l’emporte pas » est le dernier roman de Viktor Lazlo, qui plonge le lecteur dans un récit entre deux mondes, explorant la condition des Noirs à travers les yeux d’une femme, Olvidia, une ancienne esclave. L’histoire débute en 1752 dans le domaine des Bois-Tranchés en Martinique, où une fillette métisse de six ans, Olvidia, est rejetée par sa mère en raison de sa couleur de peau plus claire, souvenir d’un viol par le maître.

Olvidia est ensuite emmenée à la Grande Maison, au service de Madame de Lalung, une Autrichienne sans enfant. Malgré les épreuves et les galères, la patience bienveillante de Madame de Lalung permet à Olvidia de s’épanouir, mais la vie bascule lorsqu’elle est violée par son propre père, le maître absolu. Après avoir assassiné son agresseur en légitime défense le jour de son accouchement, Olvidia entame un périple vers la France aux côtés de Madame de Lalung, traversant des épreuves périlleuses.

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Un Peuple qui n’est pas maître de sa terre est voué à la disparition

— Par Jean Abaul, président du Conseil National des Comités Populaires (CNCP) —

La dite «Affaire PINTO» qui occupe le devant de la scène actuellement n’est que l’un des très nombreux cas de litiges relatifs à la question foncière dans notre pays. En ce domaine, scandales judiciaires, inégalités et abus sont la norme. L’ASSAUPAMAR, par exemple, indiquait lors de sa dernière Assemblée Générale, qu’elle accompagnait pas moins d’une cinquantaine de familles dont les droits à la propriété étaient bafoués.

Concernant «l’affaire PINTO» de quoi s’agit-il précisément?

Des héritiers de Mr. Félix Grat ont fait valoir que ce dernier est le véritable propriétaire d’un terrain situé au quartier Clouette (Trois-Îlets). Ce terrain a été frauduleusement vendu à un promoteur. Deux procès ont confirmé la validité du titre de propriété de Mr. Félix GRAT. La vente des terres concernées devient donc caduque. Par voie de conséquence, la validité du droit à la propriété de gens y ayant achetés des lots et construit des logements se voit remise en cause.

Le rôle d’une «Justice» digne de ce nom devrait donc être de poursuivre les coupables de la violation des droits des héritiers et de définir les conditions de l’indemnisation de toutes les personnes spoliées.

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L’éphéméride du 19 février

La Société des amis des Noirs, première association française abolitionniste est créée le 19 février 1788.

La Société des amis des Noirs est une association française créée le 19 février 1788 qui avait pour but l’égalité des Blancs et des hommes de couleur libres dans les colonies, l’interdiction immédiate de la traite des Noirs et progressive de l’esclavage ; d’une part dans le souci de maintenir l’économie des colonies françaises, et d’autre part dans l’idée qu’avant d’accéder à la liberté, les Noirs devaient y être préparés, et donc éduqués.

Cette association fut fondée par Jacques Pierre Brissot, Étienne Clavière et l’abbé Grégoire, avec un système d’élections trimestrielles. Plusieurs présidents se sont succédé, parfois durant plusieurs mandats, mais jamais de manière consécutive : Jacques Pierre Brissot, Étienne Clavière, Condorcet et Jérôme Pétion de Villeneuve.

Le Club de l’hôtel de Massiac, fondé par de riches colons de Saint-Domingue et des Petites Antilles, fut son principal adversaire concernant l’abolition de l’esclavage dans les colonies.

Historique

Première association française abolitionniste, cette Société est créée le 19 février 1788, jour où elle tient ses premières résolutions lors de sa séance inaugurale au n° 3 rue Française chez Jacques Pierre Brissot.

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Pourquoi Mardi Gras?

Le Mardi Gras, jour de festivités riches et symboliques, plonge ses racines dans d’anciens rituels agraires visant à rééquilibrer l’ordre du monde vers la nouvelle année. Des pratiques païennes comme les Sacées babyloniennes et les Saturnales romaines marquaient cette période de renversement symbolique. Esclaves en liberté temporaire et somptueux banquets étaient au rendez-vous.

Historiquement, le Mardi Gras s’ancre dans l’Antiquité romaine, lié à l’arrivée du printemps et à la transition de l’hiver à l’été. Les Calendes de mars étaient une période de déguisements, de transgressions et de festivités annonçant le printemps. Intégrées au calendrier chrétien, ces festivités deviennent la veille du Mercredi des Cendres, inaugurant le Carême, période de jeûne et d’abstinence.

Bien que lié au christianisme, le Mardi Gras n’est pas une fête religieuse à part entière, ne figurant pas dans le calendrier liturgique comme le Mercredi des Cendres. Cette dualité, entre origines païennes et intégration chrétienne, contribue à la richesse symbolique de cette célébration transcendant les frontières culturelles et religieuses.

La date du Mardi Gras varie selon Pâques, situé 47 jours après, incluant la période de Carême et les six dimanches.

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« Le choc » : un nouveau numéro de Recherches en Esthétique

— Par Selim Lander —

Cette revue d’une qualité exceptionnelle autant par la qualité des auteurs qui enseignent, pour certains, dans les meilleures universités, que par le souci de la forme (format 21,3 x 29,8 cm, typographie soignée, papier glacé indispensable pour les nombreuses reproductions dans le texte en noir et blanc comme pour le cahier en couleur) publiera l’année prochaine son trentième numéro. Éditée à la Martinique sans interruption depuis 1995 à raison d’un numéro par an, toujours sous la houlette de son directeur-fondateur, le professeur Dominique Berthet, elle est organisée chaque fois autour d’un thème principal annoncé sur la couverture, tout en consacrant une part à la mise en lumière de quelques artistes caribéens et aux indispensables recensions.

Le choc chez le regardeur

Le thème du numéro 29 prolonge jusqu’à l’extrême celui du « (dé)plaisir » qui faisait l’objet du numéro 26. La sensation esthétique qui nous émeut jusqu’au tréfonds face à un œuvre (ou un paysage) va en effet bien au-delà du simple plaisir (si elle est positive) ou du déplaisir (si elle est négative). Il y a toutes sortes de chocs et ceux qui concernent l’art ne sont pas tous d’ordre esthétique.

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Par ses combats, Robert Badinter trouve place au Panthéon des Sages

— Communiqué de La Fédération Guadeloupéenne de la Ligue des Droits de l’Homme —
La Fédération Guadeloupéenne de la Ligue des Droits de l’Homme a appris avec émotion la mort de Robert Badinder, avocat, ancien ministre de la Justice, ancien Président du Conseil Constitutionnel.

Devenu membre de la LDH en 1972, il a été élu à son Comité central de 1976 à 1981.

Robert Badinter aura, tout particulièrement, marqué l’histoire de la justice française par son combat sans relâche contre la peine de mort.

Il en a obtenu l’abolition en 1981, sous la Présidence de François Mitterrand, à l’issue de débats parlementaires mémorables.

Grâce à son engagement et sa détermination, la lame de la guillotine a été rangée dans les rebuts de l’histoire.

Figure de portée internationale, il a continué à accompagner jusqu’au bout les associations qui poursuivent, à travers le monde, le combat pour l’abolition dans les pays où la peine de mort est encore appliquée.

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La mort de Robert Badinter, un des derniers géants du XXème siècle

— Par Jean Samblé —

Robert Badinter, né le 30 mars 1928 à Paris et décédé le 9 février 2024 dans la même ville, a marqué l’histoire française en tant qu’homme politique, juriste et essayiste engagé. Professeur de droit privé et avocat au barreau de Paris, il est largement reconnu pour son combat acharné contre la peine de mort, plaidant en faveur de son abolition devant le Parlement en 1981.

Robert Badinter, proche de François Mitterrand et membre du Parti socialiste, a occupé diverses fonctions politiques importantes. Il a été garde des Sceaux de 1981 à 1986, président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, et sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2011. Tout au long de sa carrière politique, il a également défendu des causes telles que la réinsertion des détenus, les évolutions du Code pénal, ainsi que la lutte contre l’antisémitisme et l’homophobie.

Sa biographie révèle des racines familiales juives, son père Samuel Badinter étant originaire de Bessarabie. Durant la Seconde Guerre mondiale, Robert Badinter a vécu des moments difficiles, son père étant déporté par la Gestapo et son oncle maternel déporté à Auschwitz.

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Février 1974 à Chalvet

L’histoire choisie et l’histoire « oubliée » 

— Par Yves-Léopold Monthieux 
« Pawol an bouch pa chaj », cet adage de la langue créole pourrait traduire la maxime judiciaire « La plume est serve mais la parole est libre ». Sauf que la liberté de parole ne semble pas avoir de limites en Martinique et que la plume est toujours invitée à s’y plier. Sinon, gare !

Ainsi donc, après l’abolition de l’esclavage signée par le gouvernement provisoire français le 27 avril 1848, mais réputée remportée le 22 mai 1848 par les seuls moyens des esclaves ; après la transformation, par un autre gouvernement provisoire, des « dernières colonies » en départements d’outre-mer pour mettre fin aux visées des USA sur les Antilles françaises ; après le désaveu par la Commission Stora d’historiens et autres intellectuels à propos de décembre 1959 ; nous célébrerons bientôtle cinquantième anniversaire des événements tragiques du 14 février 1974 à Basse-Pointe, encore expurgés d’éléments essentiels de l’histoire.

Or, sans la lutte entre le parti indépendantiste trotskyste, Groupe Révolution Socialiste (GRS) et le Parti communiste martiniquais, commencée lors des précédentes élections municipales de la commune d’Ajoupa-Bouillon ;(.

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L’éphéméride du 4 février

Première abolition de l’esclavage dans les colonies françaises le 4 février 1794 (16 pluviôse an II)

Le décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises du 4 février 1794 (16 pluviôse an II) est une décision émise par la Convention nationale et votée à Paris le 16 pluviôse an II, 4 février 1794. Le décret décide l’abolition de l’esclavage des Nègres dans toutes les Colonies. Il suit et confirme l’initiative des commissaires civils de Saint Domingue Sonthonax et Polverel et prend valeur de loi générale. Le texte ne prévoit d’indemnisation pour aucune des catégories sociales. Inégalement appliqué, il a été abrogé par la loi du 20 mai 1802.

Lire sur Madinin’Art à propos des abolitions

Proclamation du décret

L’article Abolition de l’esclavage traite des processus d’abolition de l’esclavage dans l’histoire de l’humanité. Une très large section aborde le contexte de l’abolition du (16 pluviôse an II) dans les colonies du royaume de France et de la Première République.

L’abolition du (16 pluviôse an II) dans les colonies de la République française est précédée par le décret du 16 octobre 1791 promulgué par l’Assemblée constituante de 1789-1791, portant que tout homme est libre en France, et que, quelle que soit sa couleur, il y jouit de tous les droits de citoyen, s’il a les qualités prescrites par la constitution1.

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L’éphéméride du 3 février

Édouard Glissant  » soleil de la conscience » antillaise meurt à Paris le 3 février 2011

Édouard Glissant, né le 21 septembre 1928 à Sainte-Marie à la Martinique et mort le 3 février 2011 à Paris, est un écrivain, poète et philosophe martiniquais. Fondateur entre autres des concepts d’« antillanité », de « Tout-monde » et de « Relation », Glissant repense également la notion de créolisation mais aussi les catégories de la métaphysique ainsi que les modalités du dialogue des cultures, à l’aune de son prisme relationnel. Surtout connu pour Le Discours antillais (1981), Édouard Glissant est l’auteur d’une œuvre conceptuelle et littéraire colossale, et d’une bibliographie dense. De Soleil de la conscience (1956) à l’Anthologie de la poésie du Tout-Monde de 2010, il s’est illustré dans tous les genres, roman, poésie, théâtre, essais philosophiques. Souvent classée parmi les théories du postcolonialisme, la pensée de Glissant est irréductible à une école ou un courant fixe, ayant toujours redéfini les modèles d’une vision du monde en quête de son mouvement.

« Distinguished professor » en littérature française à l’Université de la ville de New York (CUNY), Édouard Glissant est directeur du Courrier de l’Unesco de 1981 à 1988 et président honoraire du Parlement international des écrivains en 1993.

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L’éphéméride du 1er févier

Publication de la loi contre le marronnage dans les Colonies le 1er février 1743

Le 1er février 1743, une déclaration du roi ajouta la peine de mort contre tout esclave surpris en marronnage, porteur d’armes blanches ou à feu. Le Code Noir de 1685 spécifiait déjà en son article 38: « L’esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois à compter du jour que son maître l’aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d’une fleur de lys sur une épaule; et s’il récidive une autre fois à compter pareillement du jour de la dénonciation, aura le jarret coupé et sera marqué sur l’autre épaule; et la troisième fois, il sera puni de mort. »

Sources :
V. Schoelcher, Des colonies françaises, abolition immédiate de l’esclavage, 1842, réédition C.T.H.S., 1998, pages 102-103; Louis Sala-Molins, Le Code Noir, PUF, 1998, page 166.

ÉDIT relatif aux peines à inſtiger aux esclaves dans les colonies (1).
Versailles, 1er février 1743. (Moreau de Saint-Méry, III, 727. — Code de la Martinique. )
LOUIS, etc. La discipline des nègres esclaves que nos sujets des colonies françaises de l’Amérique sont obligés d’entretenir pour l’exploitation de leurs habitations, est un des principaux objets des soins que nous apportons à l’administration de ces colonies.

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« We coul be heroes » au Panthéon : une performance insolite pour clore l’exposition

Une procession animée par 40 musiciens du Mas antillais Choukaj le samedi 3 février 2024
A l’occasion de la clôture de l’exposition « We could be heroes » de Raphaël Barontini, le Panthéon annonce une performance exceptionnelle à ne pas manquer le samedi 3 février 2024. Au programme? Une procession animée par 40 musiciens du Mas antillais Choukaj.
Depuis le 19 octobre dernier, le Panthéon accueille l’exposition « We could be heroes » de Raphaël Barontini. Au sein du mythique monument parisien, l’artiste plasticien a imaginé une installation monumentale évoquant l’histoire et la mémoire des combats contre l’esclavage, en mettant en lumière des figures héroïques – connues ou méconnues – de cette lutte contre l’esclavage.

ans le cadre de son programme « Un artiste, un monument », le Centre des monuments nationaux présente une carte blanche de l’artiste Raphaël Barontini au sein du sublime Panthéon à Paris.

À découvrir du 19 octobre 2023 au 11 février 2024, cette exposition baptisée « We Could be Heroes » est l’occasion pour l’artiste plasticien d’évoquer l’histoire et la mémoire des combats contre l’esclavage, en mettant en lumière des figures héroïques – connues ou méconnues – de cette lutte contre l’esclavage.

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L’éphéméride du 27 janvier

Pierre-Marie Pory-Papy, premier « homme de couleur » devenu avocat meurt à Versailles le 27 janvier 1874

Pierre-Marie Pory-Papy, né le 3 mai 1805 à Saint-Pierre (Martinique) et mort le 27 janvier 1874 à Versailles (Seine-et-Oise), est un avocat et homme politique français. Il est député de la Martinique de 1848 à 1849 et de 1871 à 1874.

Biographie

Pierre-Marie Pory-Papy est fils d’un homme libre de couleur de la Martinique et de Antoinette, affranchie. Il naît alors que sa mère n’a pas encore reçu ses titres de liberté. Son père, compagnon de Cyrille Bissette, deviendra le correspondant de celui-ci durant son exil en France.

Après des études secondaires à Aix-en-Provence couronnées par le baccalauréat en 1834, Pierre-Marie Pory-Papy fait des études juridiques à Paris.

Ses études terminées, Pierre-Marie Pory-Papy s’inscrit au barreau de Saint-Pierre le 4 novembre 1835.

Pierre-Marie Pory-Papy est en quête d’une charge d’avoué quand survient la révolution de 1848. Il va alors concrétiser son engagement politique.

Fonctions électives

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L’éphéméride du 23 janvier

Abolition de l’esclavage en Tunisie  par Ahmed Ier Bey le 23 janvier 1846

L’esclavage en Tunisie est un phénomène particulier de la traite arabe. Aboli le 23 janvier 1846 par Ahmed Ier Bey, puis en 1890 par la France après l’instauration du protectorat français de Tunisie, l’esclavage a persisté jusqu’au début du XXe siècle.

La Tunisie se trouve dans une situation semblable à celle de l’Algérie quant à sa position géographique qui la maintient à l’écart des grands courants transsahariens. Elle reçoit cependant des caravanes du Fezzan et de Ghadamès dont l’apport au XVIIIe siècle consiste uniquement, d’après des observateurs de l’époque, en poudre d’or et en esclaves. Ces derniers, au début du siècle suivant, arrivent à un rythme annuel oscillant entre 500 et 1 200 dont une partie est réexpédiée vers les ports du Levant.

Les esclaves de Tunisie proviennent de deux zones principales d’approvisionnement : l’Europe et une large zone allant de l’Afrique de l’Ouest au lac Tchad. Les royaumes de Bornou et la région du Fezzan fournissent l’essentiel des détachements. La plupart des groupes sont réduits en esclavage à la suite de guerres locales entre les tribus rivales ou aux opérations d’enlèvements.

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Pourquoi les épargnants Guadeloupéens et Martiniquais doivent impérativement réinvestir le secteur bancaire et financier  ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste et ancien directeur de banque —
Le secteur bancaire et financier en Guadeloupe est un secteur économique d’importance, car il accompagne le développement rapide de la consommation locale, qui est le moteur de l’économie antillaise. Il s’est développé au xixe siècle sous la forme du Crédit foncier colonial puis de la future Banque de la Guadeloupe, fondée au lendemain de la deuxième abolition de l’esclavage . Il est aujourd’hui supervisé par l’Institut d’émission des départements d’outre-mer, qui représente la Banque de France localement. Le système bancaire de la Guadeloupe présente une structure proche de celle observée en France métropolitaine. Ainsi, les principaux établissements de crédit français sont représentés sur le territoire, avec plus d’une dizaine d’établissements installés. Ils emploient environ 1500 salariés fin 2023 , soit près de 2 % de l’emploi salarié marchand total.
A l’orée des années 2000 , la disparition dans le paysage bancaire et financier de la Guadeloupe des sociétés financières de développement SODEGA et SODERAG qui  ont grandement contribué au développement des entreprises de production en Guadeloupe annonce un changement dans le paysage bancaire local, impacté également par l’arrivée de nouveaux concurrents bancaires et non bancaires (comptes Nickel, Orange , assureurs, crowfunding etc.).

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« Oser la Liberté »

Jusqu’au 11 février crypte du Panthéon à Paris

L’exposition audacieuse, intitulée « Oser la Liberté », résulte de la collaboration entre le Centre des monuments nationaux et la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage. Elle dévoile un récit captivant, celui de la lutte séculaire entre la liberté et l’esclavage en France, s’étendant sur quatre siècles et trois continents. Cette marche tumultueuse est marquée par des moments de rupture, de régression, de temps forts et de basculements.

En symbiose avec l’histoire foisonnante, l’exposition s’entrelace avec la modernité française, soulignant son rôle prépondérant. Elle évoque la mémoire des femmes et des hommes qui ont écrit cette histoire, démontrant comment le système colonial esclavagiste a constamment provoqué des résistances et des oppositions. Les figures héroïques de ces luttes résonnent encore aujourd’hui, inspirant les combats contemporains.

L’exposition « Oser la Liberté » prend vie avec le soutien du « Panthéon imaginaire » de l’artiste contemporain Raphaël Barontini, déployé dans la nef du Panthéon. Sous le titre évocateur « We Could Be Heroes », la crypte du Panthéon devient le temple des héros et héroïnes de la République.

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L’éphéméride du 1er janvier

1er janvier 1804 : Haïti devient la 1ère République noire libre du monde

« Haïti, où la Négritude se mit debout pour la première fois« . Aimé Césaire

En devenant indépendante le 1er janvier 1804, Haïti, l’ancienne colonie française de Saint-Domingue, acquiert un fort statut symbolique. Première guerre perdue par une armée européenne face à des insurgés extra-européens depuis plusieurs décennies, première révolte servile couronnée de succès dans l’Histoire moderne, première République noire libre du monde. Voici ce qu’ont accompli les révolutionnaires haïtiens entre la cérémonie de Bois Caïman du 14 août 1791 et le jour de la proclamation de l’indépendance.
Saint-Domingue : une colonie dont la prospérité est fondée sur la traite négrière

La colonie de Saint-Domingue, installée sur la partie occidentale de l’île d’Hispaniola (la partie orientale étant une colonie espagnole), a été fondée en 1627. Peuplée à l’origine d’Amérindiens Arawaks, la démographie de l’île va être rapidement modifiée. En effet, dès le début de la présence européenne, à force de maladies et de massacres perpétrés par les Espagnols, la population passe de 1,6 million à 60.000 entre 1492 et 1507.

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Les Boucans de la baie 2023

Samedi 30 décembre
9h : visites guidées de l’Espace muséal Aimé-Césaire – Contact : 0596 59 61 24 Tarifs : Adulte 4€, + de 65 ans : 3€ , enfant (- de 18 ans) gratuit
19h : Illumin(é)sens ou la mise en lumière de différents sites à admirer depuis le centre-ville
* La chapelle du Calvaire par David Gumbs
* La Bibliothèque Schœlcher, le lycée Schœlcher et la Tour Lumina se mettent en résonance Gratuit

Samedi 30 décembre

16h-20h : nocturne des sites patrimoniaux et musées partenaires (voir détail ci-dessous) 19h : avant-feu musical by Maleïka Concert gratuit 20h30 : feu d’artifice tiré depuis les remparts du Fort-Saint-Louis 20h45 : interlude by Borispercus (Boris Reine-Adelaïde) – Gratuit 21h05 : JiKann vient vous dousiné Concert gratuit

Ribotte culturelle : trois sites à découvrir

1-Vendredi 29 et samedi 30 à 9h et 10h15

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L’éphéméride du 26 décembre

Naissance de Félix Éboué à Cayenne le 26 décembre 1884

Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France métropolitaine occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.

Enfance
Félix Éboué est né le 26 décembre 1884, rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848). Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien.

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L’éphéméride du 25 décembre

Naissance à Baillif, près de Basse-Terre (Guadeloupe) du « chevalier de Saint-George » le 25 décembre 1745

Le lieu de naissance de Saint-George n’est pas attesté par une source écrite.
Joseph Bologne de Saint-George, plus connu sous le nom de « chevalier de Saint-George » ou, plus simplement, « Saint-George », né à Baillif, près de Basse-Terre (Guadeloupe) le 25 décembre 1745 (?) ou 1739(?), mort à Paris le 10 juin 1799, est un escrimeur, musicien (violoniste, compositeur, chef d’orchestre) français. Militaire, il participe activement à la Révolution française et s’engage au sein de l’armée de la République. Désireux de « continuer et de s’immortaliser par sa valeur et son enthousiasme pour la liberté », il se met à la tête de la Légion franche des Américains. Fréquentant les milieux abolitionnistes, Saint-George est, par sa position sociale, une figure de l’émancipation des esclaves des empires coloniaux européens dans la seconde moitié du xviiie siècle.

Lire aussi : Un destin exceptionnel — Par Georges-Henri Léotin —

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L’éphéméride du 24 décembre

Les premiers Indiens, venus pour travailler, arrivent en Guadeloupe à bord de l’Aurélie le 24 décembre 1854

Le mouvement d’immigration indienne en Guadeloupe a eu lieu entre 18541 et 1888. Il fait suite à l’abolition de l’esclavage en 1848 qui provoque une pénurie de main d’oeuvre que les planteurs cherchent à compenser en important des travailleurs engagés. La venue de ces travailleurs est le fruit d’un accord entre la France et l’Angleterre, cette dernière acceptant que des coolies soient recrutés dans sa colonie. Cette migration s’inscrit dans le cadre d’un mouvement d’immigration indienne plus vaste ayant touché d’autres colonies de la zone caraïbe, en particulier Trinidad et la Guyane britannique.

Recherche de main-d’œuvre après l’abolition de l’esclavage

Au lendemain de l’abolition de l’esclavage en 1848, les planteurs guadeloupéens, à la recherche de main-d’œuvre étrangère explorent plusieurs possibilités. On pense à faire appel aux Noirs des îles caribéennes anglaises, à des européens venus du Sud-Ouest de la France et d’Allemagne, des Madèriens, des Cap-Verdiens des Chinois, des Annamites.

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